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Le topic des Comics


gargoule59

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Ils ont choisi un britannique, c'est déjà ça.

Je me suis fait la même réflexion.

Après pour la réussite du projet : Arrow est très sympa, donc pourquoi pas ? J'espère juste que Constantine sera plus cru.

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D'ailleurs je viens juste de commencer à mater Arrow, personnage que je connaissais uniquement à travers les histoires dessinées par Jack Kirby. Ça... change.

Ça me donne envie de relire des comics, parce que bon, ça va faire un an que je me suis arrêté.

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Je continue à poster ici, mais je me demande si je ne devrais pas ouvrir un nouveau sujet ? Enfin bref !

Factornews nous fait un petit résumé en français de la preview en anglais de Batman - Arkham Knight par PC Gamer.

Plutôt que de parler des nouveautés de gameplay, j'aimerais revenir sur le côté artistique, le titre semblant s'orienter vers un design assez "nolanien", tranchant avec, sinon les deux (pas fait Arkham City), au moins le premier opus.

Personnellement je ne suis pas trop convaincu, notamment par la Batmobile. Certes ils nous ont collé le Batlogo sur les enjoliveurs histoire de dire qu'ils assument quand même le côté super-héros du personnage, mais je préfère largement celle d'Asylum (bien qu'il soit fort probable que ce soit le fan de la série animée de 1992 qui parle).

Et parce qu'on ne le voit pas très bien et que je peux me tromper (si si), je passe sur le fait que Gordon semble avoir rasé sa moustache.

Tiens en parlant d'Arkham Asylum : le classique de 1989 par Grant Morrison et Dave McKean ressort en juin chez Urban.

Et puisque je suis là, je vais faire un petit détour par la maison des idées.

Depuis mars 2013, Panini Comics publie tous les deux mois, dans une collection appelée Marvel Best-sellers, une mini-série Marvel complète au prix plutôt raisonnable de 5,90 euros (oui ce soir j'écris en chiffre).

Pour cette somme on pourrait craindre un produit au rabais, mais non. C'est sûr que c'est pas du rigide dopé aux bonus, mais ça reste tout à fait correcte. Quant aux histoires proposées, même si c'est pas toujours la crème, là encore on est loin du discount, avec même au moins un chef-d'œuvre dans le lot. Une bonne opportunité pour qui aimerait se lancer doucement sans se ruiner.

La liste des récits déjà publiés sur Bédéthèque (parce que le site officiel est franchement mal branlé pour ça).

Prochain volume : Marvel Best-sellers 7 : Spider-Man & Fantastic Four - Réunion de Famille

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Je continue à poster ici, mais je me demande si je ne devrais pas ouvrir un nouveau sujet ?

Pourquoi un nouveau sujet ? Ca parle de comics, ça a sa place dans le topic des comics, non ? A moins que tu ne veuilles relancer au numéro 1 pour ramener un nouveau lectorat, le reboot étant une grande spécialité des éditeurs de comics, aussi bien américains que français.

Sinon, simplement pour signaler aux réfractaires du super-slip qu'il y a aussi un univers comics en dehors des super-héros. Je fais du prosélytisme sur un peu tous les forums où je passe (sauf Superpouvoirs, vu qu'on est déjà entre fous furieux) en causant des indés qui sortent en France tous les mois, et où l'on trouve de petites perles.

Par exemple, en ce moment, les fans de science-fiction peuvent se jeter à corps perdu sur Saga (deux tomes) ou John Prophet (un tome), tous deux parus chez Urban. Les réalités dystopiques de Jonathan Hickman peuvent aussi les intéresser : the Manhattan Projects (1 tome, Delcourt) ou East of West (1 tome, Urban) sont de gros coups de coeur.

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Et pour voir comment les gens du début du XXe siècle s'imaginaient le futur, sachez que Soleil US réédite le Flash Gordon (2 tomes) d'Alex Raymond.

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Ceux qui aiment le post-apo regarderont quant à eux du côté de Winterworld (one-shot, Delcourt) ou des Chroniques de l'Ere Xenozoïque (one-shot, Akiléos), deux récits plus tout jeunes mais devenus cultes pour la plupart de ceux qui les ont lus (le second a donné naissance au dessin animé puis au jeu vidéo Cadillacs & Dinosaurs). Toujours dans le genre futur mal barré, et accessoirement critique ouverte de pas mal de sujets comme la guerre et la génétique, je ne peux que vous conseiller le Elephantmen de Richard Starkings (2 tomes, Delcourt).

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Si ce sont les récits fantastiques qui vous branchent, vous pourrez jeter un oeil au très prenant Revival (2 tomes, Delcourt), un polar rural sur fond de réveil des morts, à l'excellentissime Locke & Key (5 tomes, Milady Graphics) de Joe Hill, le fils de Stephen King qui a tout de son père, ou encore au très amusant Witch Doctor (2 tomes, Delcourt), un croisement improbable entre le docteur House, le docteur Strange et le docteur Who !

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Si au contraire, vous êtes plus tournés vers les récits historiques, il y en a aussi, et du bon. Je peux par exemple vous citer Petrograd (one-shot, Urban), l'histoire plutôt fidèle de la chute de Raspoutine, la Russia's Greatest Love Machine, ou bien Wake Up America (1 tome, Rue de Sèvres), bouleversant récit du combat de John Lewis aux côtés de Martin Luther King.

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Pour les enfants qui sommeillent en chacun de nous, je vous oriente vers l'Etoffe des Légendes (3 tomes, Soleil US), un conte finalement assez mature sur des jouets vivants, l'ensemble dessiné sous des teintes sépia, ou encore les Légendes de la Garde (3 tomes, Gallimard), une fable amère qui met en scène des souris plus humaines que nous-mêmes.

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J'aurais pu vous parler de polars, de comédies, de tas d'autres genres, mais pour finir, il y a de petits bijoux qui ont terminé il y a peu leur aventure VF et qui méritent toute votre attention. Des histoires d'amour rocambolesques comme le fantastique Strangers in Paradise de Terry Moore, dont la série s'est achevée en fin d'année dernière en français chez Kymera (18 tomes et 1 hors-série) ; Courtney Crumrin, un conte fantastique qui n'a rien à envier à Harry Potter et qui a lui aussi fini sa course en VF, aux éditions Akiléos (6 tomes et 2 hors-série) ; ou encore la Ligue des Gentlemen Extraordinaires (2 tomes chez Panini pour les deux premières mini-séries, 3 tomes chez Delcourt pour la mini-série Century, et 2 hors-série de nouveau chez Panini : le Dossier Noir et Nemo) du légendaire Alan Moore, une licence que le grand public ne connait hélas que pour sa minable adaptation cinématographique.

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Ce ne sont là que quelques exemples de choses sorties récemment en dehors des Big Two et qui, foi d'Antekrist, devraient figurer dans toutes les bonnes bibliothèques.

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Ah ouais ! Merci Antekrist, j'avais justement envie d'aborder le sujet de la bande-dessinée américaine non super-héroïque, mais il commençait à se faire tard hier.

En bon fan de pulp, j'avais déjà repéré Flash Gordon. Le reste, j'avoue, à part La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, je ne connais pas et c'est tant mieux : ça fait plein de nouveautés d'un seul coup !

Les Légendes de la Garde m'évoquent Le Dernier des Templiers (Brian J.L. Glass/Michael Avon Oeming), dont j'avais offert le premier tome à mon frère il y a quelques années.

Dans un autre genre, on ne peut passer à côté de l'excellent The Goon d'Eric Powell. Celui-là si vous le ratez c'est couteau dans l’œil direct !

Pourquoi un nouveau sujet ? Ca parle de comics, ça a sa place dans le topic des comics, non ? A moins que tu ne veuilles relancer au numéro 1 pour ramener un nouveau lectorat, le reboot étant une grande spécialité des éditeurs de comics, aussi bien américains que français.

C'est en rapport avec le fait que je parle là d'un jeu vidéo, et de séries télé dans mes précédents messages.

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Ah ouais ! Merci Antekrist, j'avais justement envie d'aborder le sujet de la bande-dessinée américaine non super-héroïque, mais il commençait à se faire tard hier.

Eventuellement, vu que j'écris un sujet mensuel sur mes lectures indies VF pour un autre forum, je pourrai faire un copier-coller ici pour vous donner des pistes de lecture.

Les Légendes de la Garde m'évoquent Le Dernier des Templiers (Brian J.L. Glass/Michael Avon Oeming), dont j'avais offert le premier tome à mon frère il y a quelques années.

Oui, pour connaître les deux, il est vrai que les thèmes se rapprochent. Mais j'ai une nette préférence pour Mouse Guard, rien que pour le graphisme somptueux, le soin du détail de Petersen. C'est juste magnifique, et au delà de ça, l'histoire est incroyablement épique et poignante.

Dans un autre genre, on ne peut passer à côté de l'excellent The Goon d'Eric Powell. Celui-là si vous le ratez c'est couteau dans

l’œil direct !

J'ai le premier tome du Goon chez Delcourt. J'ai bien aimé, mais ça m'a pas renversé. Je suis pas trop fan du traît de Powell (Eric, parce que je suis par contre un fan indéniable de Nate Powell, mais c'est une autre histoire), ça me fait bizarrement penser au travail de Vuillemin pour Hara-Kiri (ça nous rajeunit pas...), c'est trop "sale" pour me plaire longtemps.

C'est en rapport avec le fait que je parle là d'un jeu vidéo, et de séries télé dans mes précédents messages.

Ouais, bon au regard de nos digressions passées, t'es quand même plutôt resté dans les clous je trouve.
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Je me rappelle avoir essayé le JdR tiré de Mouse Guard à une convention. C'était vraiment pas mal du tout, je vais peut être essayer de choper le 1er tome du coup.

Et je viens de voir qu'Urban compte sortir Human Target de Milligan d'ici quelques mois, moi qui cherchait désespérément où acheter l'intégralité de la série

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Eventuellement, vu que j'écris un sujet mensuel sur mes lectures indies VF pour un autre forum, je pourrai faire un copier-coller ici pour vous donner des pistes de lecture.

Ce serait chouette oui. En plus ça ferait un peu d'activité par ici.

Oui, pour connaître les deux, il est vrai que les thèmes se rapprochent. Mais j'ai une nette préférence pour Mouse Guard, rien que pour le graphisme somptueux, le soin du détail de Petersen. C'est juste magnifique, et au delà de ça, l'histoire est incroyablement épique et poignante.

C'est noté ; ainsi que l'existence d'un jeu de rôle.

J'ai le premier tome du Goon chez Delcourt. J'ai bien aimé, mais ça m'a pas renversé. Je suis pas trop fan du traît de Powell (Eric, parce que je suis par contre un fan indéniable de Nate Powell, mais c'est une autre histoire), ça me fait bizarrement penser au travail de Vuillemin pour Hara-Kiri (ça nous rajeunit pas...), c'est trop "sale" pour me plaire longtemps.

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  • 2 semaines après...

Je précise avant toute chose que j'aurais toujours un mois de décalage, le temps de trouver puis de lire tout ce qui est sorti. Donc par exemple en avril, je cause du mois de mars. Une fois n'est pas coutume, le comics du mois ne sera pas une chaude recommandation, mais plutôt une invitation à l'essai si jamais vous pensez que peut-être, sur un malentendu, ça peut vous intéresser. L'Antekrist se dégage de toute responsabilité dans le cas contraire, et ne pourra être tenu pour responsable si d'aventure, cette sélection ne vous convenait pas. En effet, le mois de mars fut pauvre en sorties indies, et aucune ne m'a parue révolutionnaire.

LE COMICS (indé) DU MOIS (de mars)

LUTHER STRODE (tome 2, éditions Delcourt)

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scénario : Justin JORDAN (Shadowman volume 4, Dead Body Road)

dessin : Tradd MOORE (All-New Ghost Rider)

édité chez IMAGE COMICS aux USA

Dans la première mini-série, appelée The Strange Talent of Luther Strode, ledit Luther Strode est un adolescent malingre à lunettes et sans vie sociale ou presque. Maltraité par les caïds du bahut et dédaigné par les filles, il trouve un jour une pub pour la méthode Hercule, variante de la fameuse méthode Atlas qui promet un corps de bodybuilder pour peu d'efforts. Après avoir commandé puis pratiqué la méthode, Luther devient effectivement un colosse aux capacités physiques impressionnantes. Mais il attire également l'attention du Bibliothécaire, un autre adepte beaucoup plus expérimenté qui va lui causer bien des soucis...

Cette seconde mini s'intéresse à l'après. Luther est devenu la proie de tous les tueurs à gages du pays. La proie... ou plutôt le prédateur, car tous ceux qui viennent à son encontre finissent mal. Mais un danger bien plus grand le guette en la personne du Relieur, encore un disciple tout aussi ancien que le Bibliothécaire et tout aussi mal intentionné. Qui plus est, le bougre s'est fait des alliés puissants, et il a recruté l'ancienne amie de Luther, qui a une dent contre lui.

La première mini-série m'avait laissé dans l'expectative. Suite quasi-ininterrompue de combats souvent gores, elle s'appuyait sur un pitch pas con (le principe de la méthode Atlas qui voyage entre les époques) mais le tournait en délire mystico-puéril véritablement too much. Et le dessin de Tradd Moore, d'une grande fluidité mais peu regardant envers les proportions anatomiques, ne se faisait véritablement jour que lors des scènes d'action, où la palette de rouge explosait dans des proportions gargantuesques.

Ce second récit est dans la même veine, et on pourrait même dire qu'il sent le réchauffé si ce n'était un petit twist bienvenu. Mais surtout, on comprend que la démesure des situations est en fait voulue. Pastiche des mangas shonen débiles qui fleurissent sur les étals des librairies, Luther Strode fourmille de dialogues savoureux qui n'ont rien à envier aux "tu es déjà mort mais tu ne le sais pas encore" et autres niaiseries japonaises. Série B assumée, la série contrecarre les effets les plus trash, très nombreux et très graphiques, par un humour à la limite du gag visuel.

Ce n'est pas aussi abouti que l'on aurait aimé, mais il se pourrait que certains parmi vous apprécient le délire, à condition de bien se mettre en tête que ce n'est finalement que du second degré.

DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE

The SWORD (tome 1, éditions Delcourt)

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scénario et dessin : Joshua et Jonathan LUNA (Ultra, Girls)

édité chez IMAGE COMICS aux USA

Après avoir vu sa famille massacrée par trois inconnus dotés d'étranges pouvoirs, Dara Brighton se retrouve en possession de l'épée qu'ils recherchaient. Paraplégique, la jeune femme récupère l'usage de ses jambes au contact de l'arme, et y gagne également d'étonnantes compétences. Un thriller fantastique sur fond de mythologie, pas trop mal foutu, mais je n'ai jamais été un grand fan des dessins des Luna, toujours pareils et à peine dignes d'un enfant de dix ans.

IRON BOUND (éditions Ca et là)

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scénario et dessin : Brendan LEACH (The Pterodactyl Hunters in the Gilded City)

édité chez SECRET ACRES aux USA

Nous sommes en 1961. Eddie et Benny sont deux blousons noirs qui, de petits larcins en petits boulots, fricottent désormais avec la mafia locale. Si Eddie est un taiseux qui sait se faire discret, Benny est un fouille-merde qui va finir par attirer un peu trop l'attention sur lui. Si l'histoire mérite la lecture, le dessin simpliste de Gary Leach convient moins bien à cette histoire de gangs des sixties, qu'à la formidable uchronie préhistorico-steampunk qu'était The Pterodactyl Hunters. Il faut dire qu'Iron Bound est une histoire centrée sur les personnages, et que ces derniers ne sont pas le point fort de Leach.

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  • 1 mois après...

Les mois se suivent et ne se ressemblent pas. Si mars était assez médiocre en comics indés, il semblerait qu'en avril, tous les éditeurs se soient donné le mot pour sortir des petits bijoux. A tel point que je vais être obligé de supprimer des images ! Pour commencer, je vais vous causer de :

LE COMICS (indé) DU MOIS (d'avril)

LOCKE & KEY (tome 6, éditions Milady Graphics)

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scénario : Joe HILL (The Cape, Road Rage)

dessin : Gabriel Rodriguez (The Great and Secret Show, C.S.I.)

édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient Locke & Key : Omega 1 à 5 / Locke & Key : Alpha 1 et 2)

Locke & Key est une suite de mini-séries qui s'intéressent de près à la famille Locke. Suite à une terrible agression qui a vu le père de famille assassiné et sa femme violée, cette dernière se réfugie avec ses trois enfants dans l'ancienne demeure familiale de Lovecraft. Mais la famille dysfonctionnelle n'est pas au bout de ses peines, puisque la maison abrite de lourds secrets : des clefs aux pouvoirs surnaturels, et une entité surgie du passé qui a bien l'intention de s'approprier lesdites clefs.

Tout tourne autour de ces fameuses clefs, un peu comme les objets mystérieux dans l'injustement méconnue mini-série télé The Room. Arche narrative après arche narrative, on découvre les attributions des clefs et, en même temps, on creuse le passé de la bâtisse et de la famille Locke. Ce sixième et dernier tome VF contient la mini-série Omega, ainsi que la conclusion en deux épisodes baptisée Alpha, comme un pied de nez.

Et tant à la lecture de chaque tome, qu'en reprenant toute la série depuis le début, on ne peut qu'être époustouflé par le travail d'écriture de Joe Hill. Il faut dire que l'auteur n'est pas un débutant. Lorsqu'il ne réalise pas de comics, il est un écrivain reconnu, ce qui n'est sans doute pas sans rapport avec son hérédité puisque Joe Hill, de son vrai nom Joseph Hillstrom King, n'est autre que le fils de Stephen et Tabitha King.

Sur l'ensemble de l'oeuvre Locke & Key, il est parfaitement secondé par Gabriel Rodriguez, dont le travail a été souvent nominé aux prestigieux Eisner Awards. Le dessinateur chilien a un style vraiment unique, qui ne fera clairement pas l'unanimité. Pourtant, ses personnages aux traits si anguleux et son graphisme parfois à la limite du surréalisme conviennent idéalement au récit, et se montrent finalement bien plus "beaux", avec toute la subjectivité que ce terme comporte, que nombre de ceux de ses collegues aux styles plus convenus.

A noter qu'aux Etats-Unis, il existe également un numéro spécial appelé Locke & Key : Guide to the Known Keys, qui récapitule les attributs et l'historique de chaque clef, et qui a été traduit partiellement dans les différents volumes français. Il existe aussi un one-shot nommé Locke & Key : Grindhouse, sorte de préquelle se déroulant durant la Prohibition. Il y a peu de chances que ces deux numéros arrivent un jour en France, l'éditeur Milady étant depuis quelques temps déjà au bord de la fermeture. Cela n'empêche nullement d'apprécier le reste de l'oeuvre.

DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE

GLORY (éditions Delcourt)

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scénario : Joe KEATINGE (Hell Yeah !, Marvel Knights : Hulk)

dessin : Ross CAMPBELL (Wet Moon, Shadoweyes)

édité chez EXTREME STUDIOS (IMAGE COMICS) aux USA (contient Glory 23 à 34)

Fille de la reine des Amazones et du roi des Démons, Glory fut une héroïne parmi les hommes lors de la seconde guerre mondiale et après. Mais elle a ensuite disparu sans laisser de traces, et la jeune Riley Barnes cherche à retrouver celle qui hante ses rêves depuis qu'elle est toute petite. Conçue dans les années 90 comme une pâle copie de Wonder Woman, Glory a été complètement revisitée par Joe Keatinge dans ce récit de super-héros ultra-violent, dont le gore à la limite de l'absurde est magnifié par les proportions outrancières du dessin de Ross Campbell.

La NUIT des MORTS-VIVANTS (APRES l'APOCALYPSE tome 2, éditions Panini Comics)

scénario : David HINE (2000 A.D., Civil War : X-Men)

dessin : Tomas AIRA (Night of the Living Dead volume 2) et Ernesto CHAPARRO

édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Night of the Living Dead : Aftermath 7 à 12)

Dix ans après l'invasion de zombies qui a secoué l'Amérique, les morts-vivants font leur retour. Un groupe de réfugiés de Las Vegas tente de survivre en se rendant sur une base de l'armée américaine. Mais ils vont découvrir que leurs sauveurs sont peut-être pires que le mal qu'ils ont fui. Avatar Press multiplie les projets autour de la licence de George Romero, et cet Aftermath est peut-être le moins mauvais d'entre eux. Sanquette et soft-sex sont au programme, comme dans quasiment tous les produits de cet éditeur, mais le côté bas du front correspond finalement assez bien à l'ambiance des films d'origine.

SAGA (tome 3, éditions Urban Comics)

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scénario : Brian K. VAUGHAN (Ex Machina, Y the Last Man)

dessin : Fiona STAPLES (Mystery Society, North 40)

édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Saga 13 à 18)

Alors que leurs mondes se livrent une guerre sans pitié, Alana et Marko ont eu un enfant ensemble, et ils fuient désormais les leurs pour élever leur fille loin de la guerre et de la haine raciale. Mais si l'univers est grand, nombreux sont ceux à les poursuivre, pour ne pas que leur histoire fasse des émules. Cette véritable fresque à tendance space-opera n'a de limites que l'imagination débridée de Brian Vaughan, qui se lâche véritablement, et de l'illustratrice Fiona Staples, qui propose des personnages toujours plus surprenants. Une valeur sûre, qui ne faiblit pas sur ce troisième tome.

CLAIR-OBSCUR (éditions Vents d'Ouest)

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scénario : Kathryn Immonen (Drawing the Lines, Heralds)

dessin : Stuart Immonen (Shock Rockets, Fear Itself)

édité chez TOP SHELF aux USA (contient Moving Pictures OS*)

Durant la seconde guerre mondiale, Ila Gardner tente de préserver les tableaux du musée dont elle est la curatrice, tandis que les Nazis dérobent de nombreuses oeuvres d'art. Son ancien amant, l'officier Rolf Hauptmann, lui demande des comptes. A force de non-dits, Kathryn Immonen perd un peu son lecteur, qui ne parvient pas à définir clairement le message. C'est regrettable, d'autant que le one-shot bénéficiait par ailleurs des splendides dessins en à-plats de noir de son époux Stuart.

INVINCIBLE (tome 12, éditions Delcourt)

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scénario : Robert KIRKMAN (Walking Dead) et Benito CERENO (Hector Plasm)

dessin : Ryan OTTLEY (Haunt), Cory WALKER (Destroyer) et Nate BELLEGARDE (Brit)

édité chez SKYBOUND (IMAGE COMICS) aux USA (contient Invincible 66 à 68 et Invincible Presents : Atom Eve 1 et 2)

Omni-Man était le super-héros chéri de la planète, jusqu'au jour où il s'est révélé être un traître, membre d'une race de conquérants sanglants. Son fils à moitié terrien, Invincible, défend aujourd'hui notre monde, tandis que son père, repenti, cherche à protéger l'univers de ses pairs. Difficile de résumer en deux lignes la série de Robert Kirkman, qui a rafraîchi le concept de super-héros et ne cesse de rebondir. Ce douzième tome dévoile la première partie de l'arche narrative Growing Pains, qui sert de prologue à la guerre que vont se livrer les super-héros terriens et les Viltrumites. Il contient aussi la mini-série Atom Eve, qui raconte les origines de la super-héroïne et petite amie d'Invincible. C'est un peu plus mou que d'habitude.

STORM DOGS (éditions Delcourt)

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scénario : David HINE (2000 A.D., Civil War : X-Men)

dessin : Dougie BRAITHWAITE (Green Arrow, The Incredible Hulk)

édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Storm Dogs 1 à 6 plus une histoire courte tirée de l'anthologie Liberty Comics Annual)

Une équipe d'enquêteurs est envoyée par l'Union sur la planète Amarante pour enquêter sur une série de meurtres. Sur ce monde hostile et primitif, les Storm Dogs, comme on ne tarde pas à les surnommer, devront faire avec les moyens du bord pour déjouer le vaste complot qui se trame. David Hine n'invente rien mais recycle à merveille certains poncifs de science-fiction. Malheureusement, la mini-série s'achève abruptement, et c'est d'autant plus regrettable que regarder les superbes compositions de Dougie Braithwaite était un régal.

CROSSED (BADLANDS tome 2, éditions Panini Comics)

scénario : David HINE (2000 A.D.) et David LAPHAM (Stray Bullets)

dessin : Jacen BURROWS (303), Georges DUARTE et Eduardo VIENNA

édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Crossed : Badlands 10 à 18)

Suite à un accident dont on sait peu de chose, une partie de l'humanité commence à muter, développant un goût prononcé pour le meurtre, la violence et la perversion. Sur cette base ultra-gore et glauque signée Garth Ennis, Avatar Press a développé de nombreux projets, dont Badlands est l'apogée : une série régulière dont chaque acte est signé par une équipe différente. Ce tome 2 rassemble les arcs scénaristiques de David Lapham et Jacen Burrows d'un côté, de David Hine et deux dessinateurs inconnus de l'autre. Le tout est des plus trash, malsain à plus d'un titre, mais les amateurs d'Avatar Press, autrement dit de tripaille et de quéquettes, seront aux anges.

RACHEL RISING (tome 1, éditions Delcourt)

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scénario et dessin : Terry MOORE (Strangers in Paradise, Echo)

édité chez ABSTRACT STUDIOS aux USA (contient Rachel Rising 1 à 6)

Rachel Beck s'est réveillée... morte ! Trois jours ont disparu de sa mémoire, personne ne la reconnait, et si elle veut comprendre ce qui lui arrive, elle va devoir demander l'aide de sa tante Johnny, médecin légiste, et de sa meilleure amie Jet. Si la thématique est nouvelle pour l'auteur, on reconnaît immédiatement le style du formidable Terry Moore, tant sur le plan graphique que dans l'écriture. Comme à son habitude, il dépeint des personnages tellement puissants qu'ils portent à eux seuls cette série, fantastique dans tous les sens du terme.

La FILLE MAUDITE du CAPITAINE PIRATE (tome 1, éditions de la Cerise)

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scénario et dessin : Jeremy BASTIAN (The Guild, Mouse Guard)

édité chez ARCHAIA ENTERTAINMENT aux USA (contient Cursed Pirate Girl OS*)

La fille maudite du capitaine pirate recherche son père, fléau des mers des Omertas. Mais cinq capitaines pirates sillonnent ces étranges lieux, et elle ne sait pas lequel est son géniteur. Elle va devoir les examiner un à un. Jeremy Bastian développe ici un univers surréaliste fascinant où se mêlent le monde de la piraterie et les créatures les plus improbables. Cette quête d'identité est magnifiée par un graphisme étonnant et bourré de détails, un surréalisme joyeux proche, dans l'esprit, de celui de Todd Schorr.

MINIMUM WAGE (éditions des Humanoïdes Associés)

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scénario et dessin : Bob FINGERMAN (From the Ashes, Screwball Squirrel)

édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Maximum Minimum Wage OS*)

Rob Hoffman et Sylvia Fanucci vivent une vie de couple new-yorkais branchouilles normaux et heureux. Ou à peu près. Lui est gribouilleur dans un magazine porno, elle a abandonné ses rêves au profit d'un boulot de coiffeuse. Minimum Wage raconte quelques tranches de vie de ce couple, des conventions de comics au mariage, en passant par l'emménagement ou l'avortement. On peut dire que niveau thématiques abordées, Fingerman râtisse large. Et ce ne sont là que quelques exemples. En tout cas, cette sorte de chronique vaguement autobiographique joue dans la même cour que l'excellentissime BOP (Box Office Poison), et elle ne lui arrive pas à la cheville.

* OS : one-shot, ouvrage d'un seul tenant, par opposition à une série ou mini-série

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Nope, je conseille pas, là. Je liste ce que j'ai lu dans le mois. Après, j'essaie d'en trouver un qui sort du lot, le premier, et dans le reste, il y a du bon et du moins bon. Mais tu as raison, ce n'est pas super explicite. La prochaine fois, j'essaierai de mettre en place un système de "notation" ou d'humeur, même si je ne suis pas très friand de ce genre de méthodes, histoire de dire précisément ce que j'ai aimé et ce que je n'ai pas aimé, en plus du commentaire.

Pour le reste, clairement, Crossed, c'est pas ma came, pas plus que Night of the Living Dead. Mais je sais qu'il y a un public pour ces titres. Avatar existe depuis la fin des années 90 aux USA je crois, et il ne se sont construits qu'avec des titres mélangeant soft-porn et palette de rouge (et des titres explicitement pornos, dont notamment l'anthologie Threshold).

Après, pour ce qui est de l'aspect "sale", je parle du visuel. Ce que je veux dire, c'est que le style d'Eric Powell est plein de détails dérangeants et d'encrage lourd, c'est parfois assez glauque. Bizarrement, malgré sa thématique, Crossed est assez propret dans son dessin. Si tu mets de côté les effets gore et la nudité, le style des différents artistes pourrait passer dans n'importe quel comics lambda.

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  • 4 semaines après...

En mai, fais ce qui te plait. Moi, ce qui me plait, c'est de lire de bons comics et bon, en mai, il n'y en a pas eu des tonnes, après l'avalanche d'avril et avant celle de juin. A priori, on est dans un schéma de parutions sur deux mois en ce moment : un mois de ouf, un mois coolos. C'est pas le porte-monnaie qui s'en plaindra.

LE COMICS (indé) DU MOIS (de mai)

FATALE (tome 3, éditions Delcourt)

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scénario : Ed BRUBAKER (Captain America, Criminal)

dessin : Sean PHILLIPS (Incognito, Wildcats 3.0)

édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Fatale 11 à 14)

Travaillant sur une affaire de policiers corrompus, le journaliste Dominic Raines tombe amoureux de son indic, l'irrésistible Josephine. Josephine ne vieillit pas, et se montre capable de séduire n'importe quel homme. Elle a un lourd secret, et de vilaines choses la traquent. L'histoire du premier tome de la saga se passe durant les années 50, le second tome s'intéressant quant à lui au Hollywood des années 70, où l'on retrouve une Josephine toujours aussi fringante.

Ce troisième volume est un peu particulier dans le sens où il propose des histoires auto-contenues. Les quatre épisodes peuvent donc être lus indépendamment ou presque, puisqu'il y a tout de même un fil conducteur : à la recherche d'explications sur sa situation, Josephine apprend qu'il y en a eu d'autres avant elle, et qu'elles étaient parfois entourées de gens capables de voir le monde invisible et les créatures abominables qui s'y tapissent.

Fatale a commencé comme un polar noir. Il faut dire que les deux compères, Ed Brubaker au scénario et Sean Phillips au dessin, sont passés maîtres en la matière, puisque le duo est à l'origine de Criminal ou Incognito, deux références modernes du genre. Et même lorsqu'ils travaillent sur du super-héros, comme Captain America pour le premier ou Wildcats pour le second, ils distillent cette ambiance de film des années 40/50.

Il faut dire que le dessin de Sean Phillips est basé sur une représentation simple des volumes et un encrage particulièrement lourd, le contraste étant un des piliers du genre noir. Donc bon, visuellement on est dans le bain. Oui mais voilà : à un moment donné, la série bascule dans le mystique à tendance lovecraftienne, et c'est à partir de là qu'elle nous embarque vraiment.

Parce que s'il ne s'était agi que d'une énième crime fiction, ça aurait pu continuer à s'appeler Criminal. Non, ici, l'inséparable duo nous entraîne sur une nouvelle pente, et on sait que ça finira mal. Si ça finit. Parce que chaque tome s'intéresse à une période différente, ce troisième volume allant même plus loin en expliquant qu'avant Josephine, il y a eu d'autres femmes fatales, aussi bien au Moyen-Age que dans le far west, ou durant la seconde guerre mondiale.

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DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE

FERALS (tome 3, éditions Panini)

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scénario : David LAPHAM (Stray Bullets, Crossed)

dessin : Gabriel ANDRADE Jr (Die Hard : Year One, Lady Death)

édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Ferals 13 à 18)

Les lycanthropes sont désormais au bord de la crise de nerfs, et ça ne va pas s'arranger tandis que l'armée prend en mains la situation. Le pauvre Dale Chesnutt va tenter d'empêcher la guerre entre les créatures et les Etats-Unis, mais parviendra-t-il à contenir la furie de ses pairs ? Lapham et Andrade en terminent avec cette série pas vraiment passionnante. Comme d'hab', un peu de cul, un peu de gore, pas trop de scénario et des dessins solides mais pas vraiment esthétiques... On ne peut pas dire que le duo ait révolutionné le récit de loups-garous. (2/5)

La MORT BLANCHE (éditions Delcourt)

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scénario : Robbie MORRISON (Authority volume 2, Wildcats : Nemesis)

dessin : Charlie ADLARD (Rock Bottom, Walking Dead)

édité chez AiT-PLANET LAR aux USA (contient The White Death OS*)

En 1916, Pietro Aquasenta rejoint l'armée italienne après avoir été enrolé de force dans les troupes de l'empire austro-hongrois. Sur le front de Trentino, lui et ses frères d'armes vont devoir affronter la mort blanche. Dans un style particulièrement ombrageux, Charlie Adlard dépeint une guerre particulièrement sale, scénarisée de manière très humaine par Robbie Morrison. L'ensemble manque hélas de rythme, ce qui nuit à la puissance du récit. (3/5)

FLASH GORDON (tome 3, éditions Soleil US)

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scénario : Don MOORE (Four Color Comics) et Alex RAYMOND (Rip Kirby)

dessin : Alex RAYMOND et Austin BRIGGS (Flash Gordon : Dailies)

édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient les sunday strips de Flash Gordon, de 1941 à 1944)

Après être finalement parvenu à destituer le tyran Ming, Flash Gordon et ses amis retournent enfin sur Terre. Plongés en plein coeur de la seconde guerre mondiale, ils vont devoir faire preuve d'ingéniosité pour triompher des espions nazis. C'est avec ce troisième volume que s'achève le très long run d'Alex Raymond sur le titre, remplacé par un Austin Briggs plus convenu. Le scénario évolue, avec la défaite de Ming, un passage sur notre bonne vieille Terre puis le retour sur Mingo, pour de nouvelles aventures exotiques en diable. (4/5)

GHOSTED (tome 1, éditions Delcourt)

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scénario : Joshua WILLIAMSON (Captain Midnight, Uncharted)

dessin : Goran SUDZUKA (Hellblazer Special, Wonder Woman)

édité chez SKYBOUND (un label de IMAGE COMICS) aux USA (contient Ghosted 1 à 5)

Le maître-voleur Jackson T. Winters est engagé par Markus Schrecken pour, selon les dires du collectionneur misanthrope, voler un fantôme dans le légendaire manoir Trask. Winters va alors monter une équipe pour réaliser cet étrange casse. Si l'idée de départ a quelque chose de séduisant, Joshua Williamson se laisse aller à la facilité en cumulant les poncifs et les révélations téléphonées. Le dessin lourdement encré de Goran Sudzuka est par contre capable de créer l'ambiance. (3/5)

AUGUST MOON (éditions Sarbacane)

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scénario et dessin : Diana THUNG (Captain Long Ears)

édité chez TOP SHELF COMICS aux USA (contient August Moon OS*)

Fiona et son père s'installent pour les vacances dans le petit village de Calico, où d'étranges bestioles ont été découvertes, que le père de la fillette, chercheur, veut étudier. C'est aussi à ce moment que la ville accueille de mystérieux hommes en costume, aux motivations probablement pas très catholiques. Mais l'un des habitants de Calico, le jeune Jaden, n'a pas l'intention de les laisser faire... C'est une oeuvre assez brouillonne mais au caractère hautement onirique que nous propose Diana Thung. La filiation avec Miyazaki Hayao est assez évidente, surtout au regard des bestioles mi-ours mi-lapins. Le trait simple et léger de l'auteure nous entraîne à travers cet étrange conte, sans déplaisir, mais sans grande envie non plus. (3/5)

* OS : one-shot, ouvrage d'un seul tenant, par opposition à une série ou mini-série

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  • 4 semaines après...

Le mois de juin fut celui, selon les régions, des grosses chaleurs, des gros orages ou de la grosse pluie qui mouille. Mais partout en France, ce fut celui des gros comics qui tâchent. Très difficile de dégager un comics en particulier dans cette sélection, mais on va jouer le consensus.

LE COMICS (indé) DU MOIS (de juin)

WALKING DEAD (tome 20, éditions Delcourt)

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scénario : Robert KIRKMAN (Invincible, Battle Pope)

dessin : Charlie ADLARD (Rock Bottom, The White Death)

édité chez SKYBOUND, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient The Walking Dead 115 à 120)

La série se déroule dans un futur post-apocalyptique où, suite à une catastrophe encore inconnue après plus de cent épisodes, les morts-vivants rodent un peu partout et dévorent leurs victimes. Les survivants tentent de s'organiser et nous suivons les péripéties d'un groupe mené par Rick Grimes, ancien shérif reconverti en leader malgré lui.

Après avoir finalement réussi à s'intégrer dans la communauté relativement pacifiste d'Alexandria, le groupe de Rick a défié les Sauveurs, une bande de durs qui rackettent les communautés environnantes. Ce faisant, Rick s'est attiré l'inimitié de leur chef, Negan, et cela a déjà coûté cher puisque plusieurs personnes qui étaient là depuis longtemps sont mortes dans les différentes échauffourées qui ont eu lieu entre les deux camps. Désormais, c'est la guerre ouverte, et plus rien ne sera jamais pareil.

Difficile de passer à côté du phénomène Walking Dead. C'est le comics le plus vendu en France, faisant des tirages quasiment aussi bons que ceux d'une BD européenne, et il a spawné des tas de produits dérivés, dont le plus célebre est la série télé, qui a encore augmenté exponentiellement la fan base. Rigolo, lorsqu'on sait que le premier traducteur de la franchise en 2005, SEMIC, n'y croyait pas plus que ça.

Depuis, Delcourt à repris à zéro et en est au vingtième tome, quasiment synchro avec la parution américaine. Il faut dire que sous ses airs de "comics à la Romero", Walking Dead n'est pas qu'une série B gore à souhait. Du reste, bien souvent, les zombies font partie du décor, Kirkman s'attachant plus à démontrer tout le spectre de la barbarie humaine dans un monde sans foi ni loi.

Le plus trash, c'est souvent l'humain, même si graphiquement, la série ne va pas trop loin. Charlie Adlard a remplacé Tony Moore après le premier arc scénaristique et tient les rènes depuis. Quelques scènes sont tendancieuses, mais globalement, l'artiste reste soft. Par contre, il souffrait jusque là du rythme mensuel et ne finissait pas toujours ses dessins, choses résolue à partir d'ici puisque ce n'est plus lui qui encre ses pages.

Cette arche narrative, All Out War en VO, est spectaculaire et particulièrement longue, puisqu'elle tient sur douze numéros (ça fera deux tomes en VF) contre six la plupart du temps. Difficile de rentrer dans le bain comme ça, mais tous les précédents tomes sont facilement trouvables en librairies, dans les grandes surfaces, chez France Loisirs (sisi) et même peut-être dans votre boucherie préférée. Pour ceux qui suivent depuis le début, c'est un inratable.

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DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE

STITCHED (tome 3, éditions Panini)

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scénario : Mike WOLFER (Widow, Gravel)

dessin : Fernando FURUKAWA (Starcraft : Ghost Academy, Tantric Stripfighter Trina)

édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Stitched 14 à 19)

Les suturés sont des golems de chair issus de rites ignobles, utilisés par une secte afghane baptisée les Sans-Nom, qui se repait du chaos. Découverte par l'armée américaine lors de la guerre de 2001, la menace a depuis franchi les océans, et nous retrouvons les derniers suturés au Japon, où un homme veut les utiliser pour se venger des yakuzas responsables de la mort de sa belle-famille. C'est Garth Ennis qui avait initié cette plaisante série, qui était à la base un court-métrage. Mike Wolfer en a fait quelque chose de plus consistant, mais de pas toujours très fin. Ce dernier arc de la saga redresse la tête, et le dessin de Furukawa, assez typé manga, est plutôt cohérent. Ames sensibles s'abstenir, comme toujours chez Avatar. (3/5)

REVIVAL (tome 3, éditions Delcourt)

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scénario : Tim SEELEY (Hack / Slash, Witchblade)

dessin : Mike NORTON (The All-New Atom, Green Arrow / Black Canary)

édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Revival 12 à 17)

Dans le bled paumé de Wausau, les morts sont revenus à la vie. Loin de manger les cerveaux des vivants, ils reviennent dans leurs familles comme si de rien n'était, et ont un comportement presque normal. Malgré tout, l'adjointe (et fille) du shérif Dana Cypress enquête sur la cause de ces réapparitions, surtout depuis qu'elle a découvert que sa petite soeur était l'un des Ranimés. Tim Seeley s'affranchit de la mode zombie pour proposer un polar rural arrosé d'une grosse louche de fantastique, à mi-chemin entre Twin Peaks et X-Files. Magnifiquement dessinée par Mike Norton, la série commence à donner des réponses à ses nombreuses questions dans ce tome charnière, faisant de Revival une série à suivre. (4/5)

The SIXTH GUN (tome 1, éditions Urban Comics)

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scénario : Cullen BUNN (Deadpool Kills Deadpool, The Damned)

dessin : Brian HURTT (Skinwalker, Three Strikes)

édité chez ONI PRESS aux USA (contient The Sixth Gun 1 à 6)

Libéré par ses cruels hommes de main, le général immortel Oliander Bedford Hume se met immédiatement à la recherche de son pistolet maudit, qui est tombé entre les mains de Becky Montcrief. Cette dernière, dépassée par les évènements, pourra compter sur l'aide de Drake Sinclair. L'univers de western mâtiné de fantastique mis en place par Cullen Bunn rappelle un peu celui de Desperadoes mais possède un charme qui lui est propre, et se montre admirablement mis en images par un Brian Hurtt des grands jours. A 10 le premier tome, c'est un indispensable. (5/5)

TONY CHU (tome 8, éditions Delcourt)

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scénario : John LAYMAN (Batman Eternal, Godzilla : Gangsters & Goliaths)

dessin : Rob GUILLORY (quelques featuring dans Skullkickers ou Teddy Scares)

édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Chew 36 à 40)

Tony Chu est cibopathe : il peut connaitre le passé de ce qu'il ingère, ce qui se révèle bien pratique puisque il est aussi agent à la R.A.S., l'organisme chargé de lutter contre les délinquants culinaires. Sa soeur jumelle, Antonelle (dite Toni), ayant été assassinée, Tony a du mal à faire son deuil. Il a perdu tout espoir de trouver le meurtrier, mais Toni est bien décidée à l'aider, y compris depuis l'au-delà. Vous l'aurez compris, la série de John Layman est complètement barrée, cette arche narrative peut-être encore plus que les précédentes. Un petit bijou d'humour non-sens-esque soutenu par le graphisme cartoon de Rob Guillory, et encore un truc que vous ne DEVEZ PAS louper.(5/5)

CRATERE XV (éditions Ca et Là)

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scénario et dessin : Kevin CANNON (Far Arden)

édité chez TOP SHELF COMICS aux USA (contient Crater XV OS*)

Depuis la perte de son neveu, Army Shanks n'a plus le goût de rien. L'ancien pirate s'est retiré dans un endroit perdu, mais il va devoir sortir de sa retraite alors qu'un pétrolier russe débarque en plein coeur de l'Arctique, soi-disant pour lancer une fusée sur la Lune. La Ligue du Haut Arctique n'en croit pas un mot, et elle veut se servir de Shanks pour découvrir la vérité. Suite directe de Far Arden, Crater XV est moins délirant mais mieux construit. Au dessin, Kevin Cannon est toujours dans l'excès, et les onomatopées lors de chaque action ont un petit côté kitch très amusant. (4/5)

PETER CANNON, l'ECLAIR (tome 2, éditions Panini)

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scénario : Steve DARNALL (Empty Love Stories) et Alex ROSS (Marvels)

dessin : Jonathan LAU (Battlestar Galactica, Codename : Action)

édité chez DYNAMITE ENTERTAINMENT aux USA (contient Peter Cannon : Thunderbolt 6 à 10)

D'où vient le dragon qui terrorise la population mondiale et contraint les divers gouvernements à un désarmement massif ? Et quel est son rapport avec le super-héros l'Eclair, alias Peter Cannon ? Depuis que le justicier s'est révélé au public, il ne s'est pas fait que des amis, et nombreux sont ceux à vouloir découvrir ses secrets. La série co-écrite par Steve Darnall et Alex Ross partait sur de bonnes bases. Inspirée par un vieux héros de l'âge d'or, elle jouait sur un twist intéressant, hélas complètement gâché dans ce deuxième tome. Trop de personnages, trop de subplots pour trop peu d'épisodes, ce dosage malheureux déçoit. On retiendra tout de même d'agréables dessins. (2/5)

The CAPE : 1969 (éditions Milady Graphics)

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scénario : Jason CIARAMELLA (Magic : the Gathering - Theros, Thumbprint)

dessin : Nelson DANIEL (Judge Dredd, Road Rage)

édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient The Cape : 1969 1 à 4)

En pleine guerre du Viet Nam, une équipe de secouristes militaires est abattue par les Viet Kongs. Seul survivant, le capitaine Chase se retrouve à la merci du sadisme de ses tortionnaires. Mais un étrange sorcier, lui aussi capturé et torturé, va changer la donne. Préquelle de la nouvelle de Joe Hill qui a donné naissance à la mini-série The Cape, cette mini 1969 opte elle aussi pour une action intense et viscérale, au détriment de la moindre explication sur les éléments fantastiques de l'histoire. Visuellement, le style vif et l'encrage original de Nelson Daniel conviennent parfaitement. (4/5)

TEN GRAND (tome 1, éditions Delcourt)

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scénario : Joe Michael STRACZYNSKI (Rising Stars, Spider-Man)

dessin : Ben TEMPLESMITH (30 Days of Night, Wormwood)

édité chez JOE's COMICS, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Ten Grand 1 à 6)

A sa mort, Joe Fitzgerald a passé un pacte avec un ange : en échange de ses services contre les démons, il pourra revoir sa bien-aimée (elle-même ayant été assassinée) cinq minutes après chacune des morts horribles qu'il subira dans l'exercice de ses fonctions. Joe Michael Straczynski peine à installer sa série, qui démarre de manière particulièrement poussive. Ben Templesmith fait varier son style (habituellement inspiré par Sienkiewicz ou Ashley Wood) selon la dimension où se déroule l'histoire, mais son trait d'origine aurait mieux convenu dans l'au-delà que sur le plan réel. (2/5)

* OS : one-shot, ouvrage d'un seul tenant, par opposition à une série ou mini-série

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  • 4 semaines après...

En principe, les éditeurs français s'accordent pour éditer leurs bouquins de juillet au début du mois, et leurs bouquins d'aout à la fin du mois. Du coup, j'ai déjà fini depuis belle lurette mes lectures de juillet, et je suis loin d'avoir commencé celles d'aout. Ca me laisse plein de temps pour vous causer des sorties, à vrai dire pas très nombreuses, mais plutôt intéressantes.

LE COMICS (indé) DU MOIS (de juillet)

The SIXTH GUN (tome 2, éditions Urban)

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scénario : Cullen BUNN (Deadpool Kills Deadpool, The Damned)

dessin : Brian HURTT (Skinwalker, Three Strikes)

édité chez ONI PRESS aux USA (contient The Sixth Gun 7 à 11)

Accompagné d'une Becky Montcrief peu coopérative et Gord Cantrell, Drake Sinclair cherche en Louisiane le moyen de se débarrasser des armes maudites. Mais un puissant esprit Loa, Marinette aux Bras Secs, est bien décidé à les récupérer pour son compte. Et ça, c'est sans compter la bande de cavaliers bourrus qui sont lancés sur les traces du trio, ni sur le mystérieux Kid Bedlam, aux motivations plus que douteuses...

Cullen Bunn place ses héros dans un nouveau cadre, pour une histoire tout aussi marquante que la précédente. La mise en images de Brian Hurtt est encore une fois superbe, l'auteur se faisant peut-être encore plus minimaliste que précédemment, et la série démontre qu'elle peut survivre à son pitch originel.

Urban Comics a eu la très riche idée, non seulement de proposer le premier tome pour à peine dix euro, malgré une couverture cartonnée rigide et un papier glacé de bon aloi, mais aussi d'enchaîner dès le moins suivant avec le second tome.

On espère très clairement que la série rencontrera son public en France, déjà parce que c'est l'une des meilleures dans son genre (Desperadoes tient la corde dans un registre similaire), et parce qu'on est encore loin de rattrapper l'édition américaine, qui compte plus de quarante épisodes à ce jour, plus une mini-série annexe.

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DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE

SPAWN : la SAGA INFERNALE (tome 6, éditions Delcourt)

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scénario : Todd McFARLANE (Spider-Man, The Incredible Hulk)

dessin : Szymon KUDRANSKI (Detective Comics, Penguin : Pain and Prejudice)

édité chez T.M.P. (Todd McFarlane Productions), un studio d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Spawn 231 à 236)

Difficile de résumer plus de 200 numéros de la série Image détenant le record de longévité. Pour faire très court, le Spawn est un agent de l'enfer chargé de préparer l'apocalypse sur Terre. Mais son premier hôte humain s'est rebellé tant contre le ciel que contre l'enfer et s'est rangé du côté de l'humanité. Depuis, il est mort et c'est un nouveau porteur, Jim Downing, qui doit gérer le symbiote. Amnésique, il fait désormais face à une célébrité inattendue et à des révélations fracassantes. Sous l'égide de son créateur originel Todd McFarlane, et sous les pinceaux numériques d'un Szymon Kudranski plutôt à l'aise avec les jeux d'ombres et de lumière, la série a regagné en cohérence après un long passage à vide. L'ennui, c'est que McFarlane a tellement enchaîné les mystères dans les précédents tomes qu'il se croit obligé de tout révéler maintenant. Ca rend ce volume-ci un peu mou du gland. (3/5)

ADVENTURE TIME (tome 3, éditions Urban)

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scénario : Ryan NORTH (The Midas Flesh, Original Sins)

dessin : Braden LAMB (The Midas Flesh) et Shelli PAROLINE (Muppet Snow White)

(plus plein d'artistes invités qui réalisent des histoires courtes)

édité chez BOOM ! COMICS aux USA (contient Adventure Time 10 à 14)

Adaptation du dessin animé éponyme, Adventure Time nous entraîne dans les aventures loufoques de Jake le chien et Finn l'humain au pays de Ooo. Cette fois-ci, ils doivent éliminer un virus qui a contaminé leur ami-Game Boy B.M.O. en se faisant passer pour un jeu vidéo. Ryan North gère bien le côté barré de cette série pas que pour les enfants, et les deux artistes collent au graphisme d'origine. Les invités réalisent des histoires courtes plus ou moins originales et intéressantes, mais là n'est pas le principal. (3/5)

RED TEAM (éditions Panini)

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scénario : Garth ENNIS (Preacher, The Boys)

dessin : Craig CERMAK (Psychotronik Comics Presents, Voltron : Year One)

édité chez DYNAMITE PRESS aux USA (contient The Red Team 1 à 7)

Unité d'élite de la police de New York, la Red Team prend sur elle d'assassiner incognito les grands criminels qui échappent à la justice. Malgré des règles strictes, la dernière mission de ses quatre membres va déraper... C'est un polar très correctement ficelé que propose ici Garth Ennis, même si les coups de théâtre se voient venir de loin. Au dessin, Craig Cermak est plutôt solide, mais son trait n'a rien de franchement remarquable. (3/5)

SEXE (tome 1, éditions Delcourt)

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scénario : Joe CASEY (Cable, Codeflesh)

dessin : Piotr KOWALSKI (Nightbreed, Gail)

édité chez MAN-of-ACTION, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Sex 1 à 8)

Simon Cook est un super-héros à la retraite. Il revient à Saturn City pour y vivre une vie normale. Playboy milliardaire mais coincé du cul, il continue de vivre sa vie par procuration sans vraiment chercher à assouvir ses besoins et/ou ses désirs. A la fin de la lecture de ce premier tome, on attend encore que les évènements se mettent en branle (même si...). Ni vraiment BD de cul, ni comics de super-héros, on a pour l'instant l'impression d'assister à un Largo Wynch mal ficelé, qui verse gentiment dans le glauque par moments mais qui ne sait pas où il va. S'il va quelque part, parce qu'à constater les atermoiements du personnage principal, qui passe huit épisodes, rien moins, pour finalement se dire que peut-être, sous certaines conditions et si vraiment on insiste, il va tenter de faire quelque chose de sa vie de pauvre petit milliardaire bellâtre, on se demande si l'auteur a vraiment réfléchi à son histoire. Le dessin de Kowalski, très franco-belge dans l'âme, et la colo façon BD des année 60-70 sont par contre assez réussis. (2/5)

SUPER DINOSAURE (tome 2, éditions Delcourt)

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scénario : Robert KIRKMAN (Walking Dead, Invincible)

dessin : Jason HOWARD (The Astounding Wolf-Man, Sea Bear & Grizzly Shark)

édité chez SKYBOUND, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Super Dinosaur 6 à 11)

Derek Dynamo, son génial paternel et l'impressionnant Super Dinosaure luttent contre Max Maximus et bien d'autres menaces. Dans ce deuxième tome, ils font notamment face à l'Exilé, mais peuvent compter de plus en plus sur le soutien de la famille Kingston. Robert Kirkman s'essaie à la série pour enfants, mais le ton résolument culcul de ce mauvais remake des Thundercats ou de He-Man rendent la lecture pénible, même si quelques pistes intéressantes se dégagent, notamment du côté de madame Dynamo, que tout le monde semble avoir oublié. Au dessin, Jason Howard reste cartoony, et son trait correspond mieux à ce titre qu'à Wolf-Man. (2/5)

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