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Antekrist

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Tout ce qui a été posté par Antekrist

  1. Nul besoin de s'énerver non plus, je rappelle que nous sommes entre gens bons, même quand on répond (un tout petit peu) à côté de la plaque. On se serre la main, on se fait la bise, on se met tout nus et on fait tous l'amour... M'obligez pas à sortir le martinet, je suis sûr qu'il y en a qui aiment, dans le lot (ou ailleurs). Pour ce qui est du plug-in, je suppose (je suppute plutôt) qu'il ne s'agit pas de la même version, peut-être que la config n'est pas foutue pareil. Je n'ai pas étudié le cas de figure, et je ne pense pas le faire de sitôt. FFVIII ne pose pas de problèmes majeurs, si ce n'est que tu vas rapidement te faire chier tellement ce jeu est mou du genou, mais ce n'est pas propre à l'émulation. Quant aux améliorations graphiques, je suis plutôt un intégriste de l'affichage original, mais je suppose (je subodore plutôt) que tu peux jouer avec les filtres que tu trouves dans la partie Misc. Pour FFIX enfin, que le jeu soit en PAL, en NTSC américain ou japonais, ePSXe est capable de l'interprêter. C'est donc un étrange problème que voilà. Juste pour vérifier, tu peux tenter de jouer sous PSXfin, un autre émulateur moins performant mais plus stable et surtout plus simple à configurer. P.S. : pour la vitesse de jeu, c'est un problème de limitation des frames par seconde (FPS), qui fait l'objet de réclamations tellement souvent que nous avons collé le sujet en tout premier dans le forum Sony.
  2. Je pense que tu voulais parler de Mondemul. Et histoire de sodomiser les diptères du genre des muscas, on parle d'iso pour l'image d'un CD ou de tout autre support optique. As-tu créé un compte ? Je n'ai jamais rencontré ce soucis. Essaie déjà avec ça, si ça se trouve ça suffit. Je t'en prie, on peut se tutoyer, on est entre gens bons ici.
  3. Fais pas attention, Maerlyn. C'est notre troll des bois à nous.
  4. Non, c'est très bien que tu aies utilisé un post existant, c'est mieux de globaliser les réponses à un même problème. Et puis surtout, ton message est correct et cohérent, ça donne envie de t'aider. Alors avant tout réglage, il faut éviter la version 1.7 d'ePSXe pour les Final Fantasy. Privilégie ou une plus récente comme la 1.9, soit, paradoxalement, une plus ancienne comme la 1.5.2 qui était étonnamment stable. Ensuite, il serait bon de nous expliquer le problème que tu rencontres exactement. Si l'iso ne se lance pas du tout, c'est que tu as peut-être rencontré un problème lors du burn ou que tu es parti d'un CD rayé, ou que tu n'as pas créé d'iso bootable... Enfin bref, il y a de fortes chances que ça vienne de l'iso plutôt que de l'émulateur. Commence par récupérer une iso propre. Je peux te conseiller notamment Mondemul qui est un site de qualité, nonobstant les trouzaines de pop-up qui apparaissent à chaque clic. Il te faudra créer (gratuitement) un compte chez eux pour télécharger les isos PS1, Saturn, Mega CD ou CD-Rom², mais je suis sûr de la qualité des isos puisque ce sont celles que j'utilise. Du reste, j'ai encore joué à FFIX pas plus tard que la semaine dernière. S'il s'agit de bugs graphiques, genre des menus qui n'apparaissent pas, il va falloir regarder du côté des fixations. Dans le menu de configuration de ton plug-in vidéo, tu as un bouton Game Fixes qui te renvoie sur une nouvelle fenêtre, laquelle propose des tas de cases à cocher, dont une pour chacun des FF natifs de la Playstation. Il faut absolument activer ses fixes pour pouvoir profiter de ces jeux sur émulateur. Pour FFIX, il y a d'autres subtilités, notamment au moment du lancement de certaines FMV comme celle que j'appelle affectueusement "la cinématique de la main au cul", mais commençons déjà par t'amener jusque là, on aura tout le temps de détailler les autres problèmes par la suite.
  5. Antekrist

    Le topic des Comics

    Eh mec c'est mon boulot. Je suis dans le personnage.
  6. Antekrist

    Le topic des Comics

    En mai, fais ce qui te plait. Moi, ce qui me plait, c'est de lire de bons comics et bon, en mai, il n'y en a pas eu des tonnes, après l'avalanche d'avril et avant celle de juin. A priori, on est dans un schéma de parutions sur deux mois en ce moment : un mois de ouf, un mois coolos. C'est pas le porte-monnaie qui s'en plaindra. LE COMICS (indé) DU MOIS (de mai) FATALE (tome 3, éditions Delcourt) scénario : Ed BRUBAKER (Captain America, Criminal) dessin : Sean PHILLIPS (Incognito, Wildcats 3.0) édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Fatale 11 à 14) Travaillant sur une affaire de policiers corrompus, le journaliste Dominic Raines tombe amoureux de son indic, l'irrésistible Josephine. Josephine ne vieillit pas, et se montre capable de séduire n'importe quel homme. Elle a un lourd secret, et de vilaines choses la traquent. L'histoire du premier tome de la saga se passe durant les années 50, le second tome s'intéressant quant à lui au Hollywood des années 70, où l'on retrouve une Josephine toujours aussi fringante. Ce troisième volume est un peu particulier dans le sens où il propose des histoires auto-contenues. Les quatre épisodes peuvent donc être lus indépendamment ou presque, puisqu'il y a tout de même un fil conducteur : à la recherche d'explications sur sa situation, Josephine apprend qu'il y en a eu d'autres avant elle, et qu'elles étaient parfois entourées de gens capables de voir le monde invisible et les créatures abominables qui s'y tapissent. Fatale a commencé comme un polar noir. Il faut dire que les deux compères, Ed Brubaker au scénario et Sean Phillips au dessin, sont passés maîtres en la matière, puisque le duo est à l'origine de Criminal ou Incognito, deux références modernes du genre. Et même lorsqu'ils travaillent sur du super-héros, comme Captain America pour le premier ou Wildcats pour le second, ils distillent cette ambiance de film des années 40/50. Il faut dire que le dessin de Sean Phillips est basé sur une représentation simple des volumes et un encrage particulièrement lourd, le contraste étant un des piliers du genre noir. Donc bon, visuellement on est dans le bain. Oui mais voilà : à un moment donné, la série bascule dans le mystique à tendance lovecraftienne, et c'est à partir de là qu'elle nous embarque vraiment. Parce que s'il ne s'était agi que d'une énième crime fiction, ça aurait pu continuer à s'appeler Criminal. Non, ici, l'inséparable duo nous entraîne sur une nouvelle pente, et on sait que ça finira mal. Si ça finit. Parce que chaque tome s'intéresse à une période différente, ce troisième volume allant même plus loin en expliquant qu'avant Josephine, il y a eu d'autres femmes fatales, aussi bien au Moyen-Age que dans le far west, ou durant la seconde guerre mondiale. DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE FERALS (tome 3, éditions Panini) scénario : David LAPHAM (Stray Bullets, Crossed) dessin : Gabriel ANDRADE Jr (Die Hard : Year One, Lady Death) édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Ferals 13 à 18) Les lycanthropes sont désormais au bord de la crise de nerfs, et ça ne va pas s'arranger tandis que l'armée prend en mains la situation. Le pauvre Dale Chesnutt va tenter d'empêcher la guerre entre les créatures et les Etats-Unis, mais parviendra-t-il à contenir la furie de ses pairs ? Lapham et Andrade en terminent avec cette série pas vraiment passionnante. Comme d'hab', un peu de cul, un peu de gore, pas trop de scénario et des dessins solides mais pas vraiment esthétiques... On ne peut pas dire que le duo ait révolutionné le récit de loups-garous. (2/5) La MORT BLANCHE (éditions Delcourt) scénario : Robbie MORRISON (Authority volume 2, Wildcats : Nemesis) dessin : Charlie ADLARD (Rock Bottom, Walking Dead) édité chez AiT-PLANET LAR aux USA (contient The White Death OS*) En 1916, Pietro Aquasenta rejoint l'armée italienne après avoir été enrolé de force dans les troupes de l'empire austro-hongrois. Sur le front de Trentino, lui et ses frères d'armes vont devoir affronter la mort blanche. Dans un style particulièrement ombrageux, Charlie Adlard dépeint une guerre particulièrement sale, scénarisée de manière très humaine par Robbie Morrison. L'ensemble manque hélas de rythme, ce qui nuit à la puissance du récit. (3/5) FLASH GORDON (tome 3, éditions Soleil US) scénario : Don MOORE (Four Color Comics) et Alex RAYMOND (Rip Kirby) dessin : Alex RAYMOND et Austin BRIGGS (Flash Gordon : Dailies) édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient les sunday strips de Flash Gordon, de 1941 à 1944) Après être finalement parvenu à destituer le tyran Ming, Flash Gordon et ses amis retournent enfin sur Terre. Plongés en plein coeur de la seconde guerre mondiale, ils vont devoir faire preuve d'ingéniosité pour triompher des espions nazis. C'est avec ce troisième volume que s'achève le très long run d'Alex Raymond sur le titre, remplacé par un Austin Briggs plus convenu. Le scénario évolue, avec la défaite de Ming, un passage sur notre bonne vieille Terre puis le retour sur Mingo, pour de nouvelles aventures exotiques en diable. (4/5) GHOSTED (tome 1, éditions Delcourt) scénario : Joshua WILLIAMSON (Captain Midnight, Uncharted) dessin : Goran SUDZUKA (Hellblazer Special, Wonder Woman) édité chez SKYBOUND (un label de IMAGE COMICS) aux USA (contient Ghosted 1 à 5) Le maître-voleur Jackson T. Winters est engagé par Markus Schrecken pour, selon les dires du collectionneur misanthrope, voler un fantôme dans le légendaire manoir Trask. Winters va alors monter une équipe pour réaliser cet étrange casse. Si l'idée de départ a quelque chose de séduisant, Joshua Williamson se laisse aller à la facilité en cumulant les poncifs et les révélations téléphonées. Le dessin lourdement encré de Goran Sudzuka est par contre capable de créer l'ambiance. (3/5) AUGUST MOON (éditions Sarbacane) scénario et dessin : Diana THUNG (Captain Long Ears) édité chez TOP SHELF COMICS aux USA (contient August Moon OS*) Fiona et son père s'installent pour les vacances dans le petit village de Calico, où d'étranges bestioles ont été découvertes, que le père de la fillette, chercheur, veut étudier. C'est aussi à ce moment que la ville accueille de mystérieux hommes en costume, aux motivations probablement pas très catholiques. Mais l'un des habitants de Calico, le jeune Jaden, n'a pas l'intention de les laisser faire... C'est une oeuvre assez brouillonne mais au caractère hautement onirique que nous propose Diana Thung. La filiation avec Miyazaki Hayao est assez évidente, surtout au regard des bestioles mi-ours mi-lapins. Le trait simple et léger de l'auteure nous entraîne à travers cet étrange conte, sans déplaisir, mais sans grande envie non plus. (3/5) * OS : one-shot, ouvrage d'un seul tenant, par opposition à une série ou mini-série
  7. Ah oui, j'avais pas compris que tu voulais du français. C'est vrai que les grosses équipes de trad françaises ont travaillé sur pas mal de RPG, mais pas celui-là. C'est scandaleux, je te l'accorde, c'est peut-être le meilleur, en tout cas l'un des meilleurs, RPG sur Super Famicom.
  8. Ah sisi, il y a une trad, et depuis belle lurette ! Je l'ai fini en anglais sans problème. On le trouve y compris sur des sites qui ont pignon sur rue, par exemple ici.
  9. Dans les pull requests, j'ai un essai de Jedi, une update de toi et un truc qui s'appelle Patch 14, de toi aussi.
  10. A un moment donné, il existait des sites qui se chargeaient de convertir les savestates d'un émulateur sur l'autre, je ne sais pas s'ils existent toujours, il faudrait faire une recherche Google. Je ne me souviens même plus si c'était pour les sauvegardes GBA ou DS. Remarque si ça se trouve (mais il y a peu de chances), il suffit de changer l'extension de la sauvegarde VBA (qui doit être un *.sa1) en extension de sauvegarde no$gba.
  11. Cool, ça tombe bien, je commence à avoir faim. Bon, à vrai dire, je ne sais pas si ça va t'aider, parce que je ne connaissais pas le problème (je suis allé jusqu'au bout du jeu sans difficultés techniques de ce genre), mais en cherchant un peu à droite et à gauche, j'ai d'abord trouvé la même astuce que toi, puis une autre qui dit Alors bon, c'est du kikoolol anglais, mais dans l'absolu, ça veut dire qu'il faut, d'après lui, changer le type de sauvegarde pendant que la ROM tourne, puis faire un reset et non pas arrêter/redémarrer l'émulateur. Sinon, un truc tout bête mais as-tu essayé avec une autre version de l'émulateur que tu utilises, voire avec un autre émulateur en convertissant ta savestate ?
  12. Antekrist

    Le topic des Comics

    Nope, je conseille pas, là. Je liste ce que j'ai lu dans le mois. Après, j'essaie d'en trouver un qui sort du lot, le premier, et dans le reste, il y a du bon et du moins bon. Mais tu as raison, ce n'est pas super explicite. La prochaine fois, j'essaierai de mettre en place un système de "notation" ou d'humeur, même si je ne suis pas très friand de ce genre de méthodes, histoire de dire précisément ce que j'ai aimé et ce que je n'ai pas aimé, en plus du commentaire. Pour le reste, clairement, Crossed, c'est pas ma came, pas plus que Night of the Living Dead. Mais je sais qu'il y a un public pour ces titres. Avatar existe depuis la fin des années 90 aux USA je crois, et il ne se sont construits qu'avec des titres mélangeant soft-porn et palette de rouge (et des titres explicitement pornos, dont notamment l'anthologie Threshold). Après, pour ce qui est de l'aspect "sale", je parle du visuel. Ce que je veux dire, c'est que le style d'Eric Powell est plein de détails dérangeants et d'encrage lourd, c'est parfois assez glauque. Bizarrement, malgré sa thématique, Crossed est assez propret dans son dessin. Si tu mets de côté les effets gore et la nudité, le style des différents artistes pourrait passer dans n'importe quel comics lambda.
  13. Antekrist

    Le topic des Comics

    Les mois se suivent et ne se ressemblent pas. Si mars était assez médiocre en comics indés, il semblerait qu'en avril, tous les éditeurs se soient donné le mot pour sortir des petits bijoux. A tel point que je vais être obligé de supprimer des images ! Pour commencer, je vais vous causer de : LE COMICS (indé) DU MOIS (d'avril) LOCKE & KEY (tome 6, éditions Milady Graphics) scénario : Joe HILL (The Cape, Road Rage) dessin : Gabriel Rodriguez (The Great and Secret Show, C.S.I.) édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient Locke & Key : Omega 1 à 5 / Locke & Key : Alpha 1 et 2) Locke & Key est une suite de mini-séries qui s'intéressent de près à la famille Locke. Suite à une terrible agression qui a vu le père de famille assassiné et sa femme violée, cette dernière se réfugie avec ses trois enfants dans l'ancienne demeure familiale de Lovecraft. Mais la famille dysfonctionnelle n'est pas au bout de ses peines, puisque la maison abrite de lourds secrets : des clefs aux pouvoirs surnaturels, et une entité surgie du passé qui a bien l'intention de s'approprier lesdites clefs. Tout tourne autour de ces fameuses clefs, un peu comme les objets mystérieux dans l'injustement méconnue mini-série télé The Room. Arche narrative après arche narrative, on découvre les attributions des clefs et, en même temps, on creuse le passé de la bâtisse et de la famille Locke. Ce sixième et dernier tome VF contient la mini-série Omega, ainsi que la conclusion en deux épisodes baptisée Alpha, comme un pied de nez. Et tant à la lecture de chaque tome, qu'en reprenant toute la série depuis le début, on ne peut qu'être époustouflé par le travail d'écriture de Joe Hill. Il faut dire que l'auteur n'est pas un débutant. Lorsqu'il ne réalise pas de comics, il est un écrivain reconnu, ce qui n'est sans doute pas sans rapport avec son hérédité puisque Joe Hill, de son vrai nom Joseph Hillstrom King, n'est autre que le fils de Stephen et Tabitha King. Sur l'ensemble de l'oeuvre Locke & Key, il est parfaitement secondé par Gabriel Rodriguez, dont le travail a été souvent nominé aux prestigieux Eisner Awards. Le dessinateur chilien a un style vraiment unique, qui ne fera clairement pas l'unanimité. Pourtant, ses personnages aux traits si anguleux et son graphisme parfois à la limite du surréalisme conviennent idéalement au récit, et se montrent finalement bien plus "beaux", avec toute la subjectivité que ce terme comporte, que nombre de ceux de ses collegues aux styles plus convenus. A noter qu'aux Etats-Unis, il existe également un numéro spécial appelé Locke & Key : Guide to the Known Keys, qui récapitule les attributs et l'historique de chaque clef, et qui a été traduit partiellement dans les différents volumes français. Il existe aussi un one-shot nommé Locke & Key : Grindhouse, sorte de préquelle se déroulant durant la Prohibition. Il y a peu de chances que ces deux numéros arrivent un jour en France, l'éditeur Milady étant depuis quelques temps déjà au bord de la fermeture. Cela n'empêche nullement d'apprécier le reste de l'oeuvre. DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE GLORY (éditions Delcourt) scénario : Joe KEATINGE (Hell Yeah !, Marvel Knights : Hulk) dessin : Ross CAMPBELL (Wet Moon, Shadoweyes) édité chez EXTREME STUDIOS (IMAGE COMICS) aux USA (contient Glory 23 à 34) Fille de la reine des Amazones et du roi des Démons, Glory fut une héroïne parmi les hommes lors de la seconde guerre mondiale et après. Mais elle a ensuite disparu sans laisser de traces, et la jeune Riley Barnes cherche à retrouver celle qui hante ses rêves depuis qu'elle est toute petite. Conçue dans les années 90 comme une pâle copie de Wonder Woman, Glory a été complètement revisitée par Joe Keatinge dans ce récit de super-héros ultra-violent, dont le gore à la limite de l'absurde est magnifié par les proportions outrancières du dessin de Ross Campbell. La NUIT des MORTS-VIVANTS (APRES l'APOCALYPSE tome 2, éditions Panini Comics) scénario : David HINE (2000 A.D., Civil War : X-Men) dessin : Tomas AIRA (Night of the Living Dead volume 2) et Ernesto CHAPARRO édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Night of the Living Dead : Aftermath 7 à 12) Dix ans après l'invasion de zombies qui a secoué l'Amérique, les morts-vivants font leur retour. Un groupe de réfugiés de Las Vegas tente de survivre en se rendant sur une base de l'armée américaine. Mais ils vont découvrir que leurs sauveurs sont peut-être pires que le mal qu'ils ont fui. Avatar Press multiplie les projets autour de la licence de George Romero, et cet Aftermath est peut-être le moins mauvais d'entre eux. Sanquette et soft-sex sont au programme, comme dans quasiment tous les produits de cet éditeur, mais le côté bas du front correspond finalement assez bien à l'ambiance des films d'origine. SAGA (tome 3, éditions Urban Comics) scénario : Brian K. VAUGHAN (Ex Machina, Y the Last Man) dessin : Fiona STAPLES (Mystery Society, North 40) édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Saga 13 à 18) Alors que leurs mondes se livrent une guerre sans pitié, Alana et Marko ont eu un enfant ensemble, et ils fuient désormais les leurs pour élever leur fille loin de la guerre et de la haine raciale. Mais si l'univers est grand, nombreux sont ceux à les poursuivre, pour ne pas que leur histoire fasse des émules. Cette véritable fresque à tendance space-opera n'a de limites que l'imagination débridée de Brian Vaughan, qui se lâche véritablement, et de l'illustratrice Fiona Staples, qui propose des personnages toujours plus surprenants. Une valeur sûre, qui ne faiblit pas sur ce troisième tome. CLAIR-OBSCUR (éditions Vents d'Ouest) scénario : Kathryn Immonen (Drawing the Lines, Heralds) dessin : Stuart Immonen (Shock Rockets, Fear Itself) édité chez TOP SHELF aux USA (contient Moving Pictures OS*) Durant la seconde guerre mondiale, Ila Gardner tente de préserver les tableaux du musée dont elle est la curatrice, tandis que les Nazis dérobent de nombreuses oeuvres d'art. Son ancien amant, l'officier Rolf Hauptmann, lui demande des comptes. A force de non-dits, Kathryn Immonen perd un peu son lecteur, qui ne parvient pas à définir clairement le message. C'est regrettable, d'autant que le one-shot bénéficiait par ailleurs des splendides dessins en à-plats de noir de son époux Stuart. INVINCIBLE (tome 12, éditions Delcourt) scénario : Robert KIRKMAN (Walking Dead) et Benito CERENO (Hector Plasm) dessin : Ryan OTTLEY (Haunt), Cory WALKER (Destroyer) et Nate BELLEGARDE (Brit) édité chez SKYBOUND (IMAGE COMICS) aux USA (contient Invincible 66 à 68 et Invincible Presents : Atom Eve 1 et 2) Omni-Man était le super-héros chéri de la planète, jusqu'au jour où il s'est révélé être un traître, membre d'une race de conquérants sanglants. Son fils à moitié terrien, Invincible, défend aujourd'hui notre monde, tandis que son père, repenti, cherche à protéger l'univers de ses pairs. Difficile de résumer en deux lignes la série de Robert Kirkman, qui a rafraîchi le concept de super-héros et ne cesse de rebondir. Ce douzième tome dévoile la première partie de l'arche narrative Growing Pains, qui sert de prologue à la guerre que vont se livrer les super-héros terriens et les Viltrumites. Il contient aussi la mini-série Atom Eve, qui raconte les origines de la super-héroïne et petite amie d'Invincible. C'est un peu plus mou que d'habitude. STORM DOGS (éditions Delcourt) scénario : David HINE (2000 A.D., Civil War : X-Men) dessin : Dougie BRAITHWAITE (Green Arrow, The Incredible Hulk) édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Storm Dogs 1 à 6 plus une histoire courte tirée de l'anthologie Liberty Comics Annual) Une équipe d'enquêteurs est envoyée par l'Union sur la planète Amarante pour enquêter sur une série de meurtres. Sur ce monde hostile et primitif, les Storm Dogs, comme on ne tarde pas à les surnommer, devront faire avec les moyens du bord pour déjouer le vaste complot qui se trame. David Hine n'invente rien mais recycle à merveille certains poncifs de science-fiction. Malheureusement, la mini-série s'achève abruptement, et c'est d'autant plus regrettable que regarder les superbes compositions de Dougie Braithwaite était un régal. CROSSED (BADLANDS tome 2, éditions Panini Comics) scénario : David HINE (2000 A.D.) et David LAPHAM (Stray Bullets) dessin : Jacen BURROWS (303), Georges DUARTE et Eduardo VIENNA édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Crossed : Badlands 10 à 18) Suite à un accident dont on sait peu de chose, une partie de l'humanité commence à muter, développant un goût prononcé pour le meurtre, la violence et la perversion. Sur cette base ultra-gore et glauque signée Garth Ennis, Avatar Press a développé de nombreux projets, dont Badlands est l'apogée : une série régulière dont chaque acte est signé par une équipe différente. Ce tome 2 rassemble les arcs scénaristiques de David Lapham et Jacen Burrows d'un côté, de David Hine et deux dessinateurs inconnus de l'autre. Le tout est des plus trash, malsain à plus d'un titre, mais les amateurs d'Avatar Press, autrement dit de tripaille et de quéquettes, seront aux anges. RACHEL RISING (tome 1, éditions Delcourt) scénario et dessin : Terry MOORE (Strangers in Paradise, Echo) édité chez ABSTRACT STUDIOS aux USA (contient Rachel Rising 1 à 6) Rachel Beck s'est réveillée... morte ! Trois jours ont disparu de sa mémoire, personne ne la reconnait, et si elle veut comprendre ce qui lui arrive, elle va devoir demander l'aide de sa tante Johnny, médecin légiste, et de sa meilleure amie Jet. Si la thématique est nouvelle pour l'auteur, on reconnaît immédiatement le style du formidable Terry Moore, tant sur le plan graphique que dans l'écriture. Comme à son habitude, il dépeint des personnages tellement puissants qu'ils portent à eux seuls cette série, fantastique dans tous les sens du terme. La FILLE MAUDITE du CAPITAINE PIRATE (tome 1, éditions de la Cerise) scénario et dessin : Jeremy BASTIAN (The Guild, Mouse Guard) édité chez ARCHAIA ENTERTAINMENT aux USA (contient Cursed Pirate Girl OS*) La fille maudite du capitaine pirate recherche son père, fléau des mers des Omertas. Mais cinq capitaines pirates sillonnent ces étranges lieux, et elle ne sait pas lequel est son géniteur. Elle va devoir les examiner un à un. Jeremy Bastian développe ici un univers surréaliste fascinant où se mêlent le monde de la piraterie et les créatures les plus improbables. Cette quête d'identité est magnifiée par un graphisme étonnant et bourré de détails, un surréalisme joyeux proche, dans l'esprit, de celui de Todd Schorr. MINIMUM WAGE (éditions des Humanoïdes Associés) scénario et dessin : Bob FINGERMAN (From the Ashes, Screwball Squirrel) édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Maximum Minimum Wage OS*) Rob Hoffman et Sylvia Fanucci vivent une vie de couple new-yorkais branchouilles normaux et heureux. Ou à peu près. Lui est gribouilleur dans un magazine porno, elle a abandonné ses rêves au profit d'un boulot de coiffeuse. Minimum Wage raconte quelques tranches de vie de ce couple, des conventions de comics au mariage, en passant par l'emménagement ou l'avortement. On peut dire que niveau thématiques abordées, Fingerman râtisse large. Et ce ne sont là que quelques exemples. En tout cas, cette sorte de chronique vaguement autobiographique joue dans la même cour que l'excellentissime BOP (Box Office Poison), et elle ne lui arrive pas à la cheville. * OS : one-shot, ouvrage d'un seul tenant, par opposition à une série ou mini-série
  14. Je connais pas du tout cette série, ni même de nom. C'est bien ?
  15. Antekrist

    On a retrouvé la 7e compagnie.

    Oui, même la télé, j'ai vu ça dans les news de M6 hier.
  16. C'est sorti sur Saturn aussi, oui. A toi, Rouliass.
  17. Ce qui est cool avec les screenshots Playstation, c'est que leur taille varie en fonction du plugin vidéo choisi. Bon, là, en l'occurence, c'est pas moi qui ai pris la capture et elle est pas très propre, mais c'était pour dire. Edit : 400e page pour ce sujet ! C'est ouf !
  18. Alors c'est un beat'em up (ça, vous vous en seriez douté) sur Playstation (ça, c'était déjà moins prévisible) et sorti uniquement au Japon (ça, c'est pour bien vous faire chercher).
  19. Et mon screenshot, il vous plait pas ? C'est un jeu de 1994.
  20. Ceci étant j'avais reconnu grâce au logo, qui est le même que le dessin animé. Mais ça m'a oté tout doute. Allez hop, on enchaîne : Pour une fois c'est pas une image perso.
  21. James Bond Jr Sur Super NES je suppose. Faut absolument penser à renommer vos images avant de les poster : maintenant on a même plus besoin de regarder les propriétés de l'image, il suffit de cliquer dessus pour avoir le nom.
  22. Je suis pas un grand partisan des notes non plus. Ceci dit, le système de moyenne pondérée me paraissait plus équitable que le précédent.
  23. Antekrist

    Le topic des Comics

    Je précise avant toute chose que j'aurais toujours un mois de décalage, le temps de trouver puis de lire tout ce qui est sorti. Donc par exemple en avril, je cause du mois de mars. Une fois n'est pas coutume, le comics du mois ne sera pas une chaude recommandation, mais plutôt une invitation à l'essai si jamais vous pensez que peut-être, sur un malentendu, ça peut vous intéresser. L'Antekrist se dégage de toute responsabilité dans le cas contraire, et ne pourra être tenu pour responsable si d'aventure, cette sélection ne vous convenait pas. En effet, le mois de mars fut pauvre en sorties indies, et aucune ne m'a parue révolutionnaire. LE COMICS (indé) DU MOIS (de mars) LUTHER STRODE (tome 2, éditions Delcourt) scénario : Justin JORDAN (Shadowman volume 4, Dead Body Road) dessin : Tradd MOORE (All-New Ghost Rider) édité chez IMAGE COMICS aux USA Dans la première mini-série, appelée The Strange Talent of Luther Strode, ledit Luther Strode est un adolescent malingre à lunettes et sans vie sociale ou presque. Maltraité par les caïds du bahut et dédaigné par les filles, il trouve un jour une pub pour la méthode Hercule, variante de la fameuse méthode Atlas qui promet un corps de bodybuilder pour peu d'efforts. Après avoir commandé puis pratiqué la méthode, Luther devient effectivement un colosse aux capacités physiques impressionnantes. Mais il attire également l'attention du Bibliothécaire, un autre adepte beaucoup plus expérimenté qui va lui causer bien des soucis... Cette seconde mini s'intéresse à l'après. Luther est devenu la proie de tous les tueurs à gages du pays. La proie... ou plutôt le prédateur, car tous ceux qui viennent à son encontre finissent mal. Mais un danger bien plus grand le guette en la personne du Relieur, encore un disciple tout aussi ancien que le Bibliothécaire et tout aussi mal intentionné. Qui plus est, le bougre s'est fait des alliés puissants, et il a recruté l'ancienne amie de Luther, qui a une dent contre lui. La première mini-série m'avait laissé dans l'expectative. Suite quasi-ininterrompue de combats souvent gores, elle s'appuyait sur un pitch pas con (le principe de la méthode Atlas qui voyage entre les époques) mais le tournait en délire mystico-puéril véritablement too much. Et le dessin de Tradd Moore, d'une grande fluidité mais peu regardant envers les proportions anatomiques, ne se faisait véritablement jour que lors des scènes d'action, où la palette de rouge explosait dans des proportions gargantuesques. Ce second récit est dans la même veine, et on pourrait même dire qu'il sent le réchauffé si ce n'était un petit twist bienvenu. Mais surtout, on comprend que la démesure des situations est en fait voulue. Pastiche des mangas shonen débiles qui fleurissent sur les étals des librairies, Luther Strode fourmille de dialogues savoureux qui n'ont rien à envier aux "tu es déjà mort mais tu ne le sais pas encore" et autres niaiseries japonaises. Série B assumée, la série contrecarre les effets les plus trash, très nombreux et très graphiques, par un humour à la limite du gag visuel. Ce n'est pas aussi abouti que l'on aurait aimé, mais il se pourrait que certains parmi vous apprécient le délire, à condition de bien se mettre en tête que ce n'est finalement que du second degré. DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE The SWORD (tome 1, éditions Delcourt) scénario et dessin : Joshua et Jonathan LUNA (Ultra, Girls) édité chez IMAGE COMICS aux USA Après avoir vu sa famille massacrée par trois inconnus dotés d'étranges pouvoirs, Dara Brighton se retrouve en possession de l'épée qu'ils recherchaient. Paraplégique, la jeune femme récupère l'usage de ses jambes au contact de l'arme, et y gagne également d'étonnantes compétences. Un thriller fantastique sur fond de mythologie, pas trop mal foutu, mais je n'ai jamais été un grand fan des dessins des Luna, toujours pareils et à peine dignes d'un enfant de dix ans. IRON BOUND (éditions Ca et là) scénario et dessin : Brendan LEACH (The Pterodactyl Hunters in the Gilded City) édité chez SECRET ACRES aux USA Nous sommes en 1961. Eddie et Benny sont deux blousons noirs qui, de petits larcins en petits boulots, fricottent désormais avec la mafia locale. Si Eddie est un taiseux qui sait se faire discret, Benny est un fouille-merde qui va finir par attirer un peu trop l'attention sur lui. Si l'histoire mérite la lecture, le dessin simpliste de Gary Leach convient moins bien à cette histoire de gangs des sixties, qu'à la formidable uchronie préhistorico-steampunk qu'était The Pterodactyl Hunters. Il faut dire qu'Iron Bound est une histoire centrée sur les personnages, et que ces derniers ne sont pas le point fort de Leach.
  24. J'ai pas d'idées là. Si quelqu'un veut prendre ma place, je l'en prie.
  25. C'est Ace Merrill dans Stand by Me. Ca m'avait marqué, parce que c'était la première fois que je voyais jouer Wil Wheaton dans autre chose que Star Trek TNG.
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