-
Compteur de contenus
4 131 -
Inscription
-
Dernière visite
Tout ce qui a été posté par Antekrist
-
Meuh ?! Qu'est-ce qui se passe avec les images de profils ? Y en a certaines qui ont disparu.
-
Wunderbar !!
-
C'est la rentrée, y compris pour les éditeurs de comics en France. Les résultats du mois d'aout sont contrastés. Elève Panini, mention passable. Comme souvent, dernièrement. Elève Urban, mention bien. Un très bon mois. Elève Delcourt, mention bien aussi. Régulier. Elève Dargaud, mention assez bien. Du travail, plus que les mois précédents. Elève Ca & Là, mention bien. Il serait peut-être bon de varier vos auteurs, malgré tout. Elève Ankama, mention assez bien. Ca faisait longtemps qu'on ne vous avait pas vu, Ankama, vous séchez les cours ? LE COMICS (indé) DU MOIS (d'aout) EAST of WEST (tome 2, éditions Urban Comics) scénario : Jonathan HICKMAN (Pax Romana, Avengers) dessin : Nick DRAGOTTA (The Age of the Sentry, Captain America : Forever Allies) édité chez PRONEA, un studio d'IMAGE COMICS, aux USA (contient East of West 6 à 10) East of West est une uchronie prenant place dans un monde où la Guerre de Sécession n'a pas eu lieu. Suite à l'arrivée sur Terre des Cavaliers de l'Apocalypse, les Etats-Unis ont pris une toute autre tournure et son désormais divisés en sept régions, chacune tenue par l'un des membres du Conseil des Sept. Tandis que des dissentions se font jour entre les sept Elus, la Mort fait cavalier seul, si l'on peut dire, pour échapper à ses semblables et se venger du Conseil. Mais dans le premier tome, il (car à l'image des Annales du Disque-Monde, la Mort est ici un mâle) découvre qu'il a eu un enfant... Dans ce deuxième volume, la Mort parcourt le monde à la recherche de l'enfant qu'on lui a enlevé, tandis que ses pairs continuent de le traquer. Toujours accompagné de la Corneille et du Loup, il fait la rencontre d'étranges personnages qui lui barrent la route ou la lui rendent compliquée. Bel Solomon est quant à lui victime d'un coup monté, mais il ne compte pas se laisser faire et engage le Ranger pour le venger. Celui-ci promet d'abattre les Elus, et de finir par Solomon lui-même. Jonathan Hickman a un plan, et comme à son habitude, il prend son temps pour le mettre en place. Malgré tout, son récit reste d'une fluidité remarquable, et l'univers de la série est vraiment original. Western post-apocalyptique teinté d'une large dose de mysticisme revue et corrigée à la mode S-F (ça fait un sacré mélange !), la série doit beaucoup au dessin de Nick Dragotta, toujours aussi vigoureux et agréable à l'oeil. Ses personnages larger-than-life et ses créatures absurdes ne jurent en rien dans un cadre souvent dépouillé, presque schématique. DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE NIGHTLY NEWS (éditions Urban Comics) scénario et dessin : Jonathan HICKMAN (Red Wing, Fantastic Four) édité chez PRONEA, un studio d'IMAGE COMICS, aux USA (contient The Nightly News 1 à 6) La Première Eglise de la Fraternité de la Voix recrute des croyants pour mener à bien sa guerre sainte contre les médias américains. John Guyton est devenu haut placé dans la hiérarchie de la secte, et il croit en son idéal plus que quiconque... Tout à la fois pamphlet contre l'industrie de l'information et satyre des mouvements sectaires, ce premier travail de Jonathan Hickman en indépendant se montre parfois pompeux, et le dessin plus proche d'études graphiques que de l'art séquentiel pourrait ne pas plaire à tout le monde. Mais le second degré allège un peu l'ambiance académique du titre. (3/5) CROSSED (Si tu Voyais Ca tome 2, éditions Panini Comics) scénario : Simon SPURRIER (2000 A.D., Extermination) dessin : Fernando MELEK (Grimm Fairy Tales, Tales from Neverland) édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Crossed : Wish You Were Here TPB* 2) A l'abri sur un minuscule îlot de mer du Nord relativement bien protégé, un petit groupe de survivants a décidé de s'installer à l'écart de toute civilisation. Ce qui ne l'empêche pas de devoir faire face, ponctuellement, aux infectés. Dans ce deuxième tome, l'écrivain Shaky, (anti-)héros de la série, emmène une petite équipe sur le continent à la recherche de provisions. Moins gore que les précédentes mini-séries, cette adaptation papier du webcomic paraissant toutes les semaines sur le site d'Avatar Press fonctionne de manière sérielle. Le rythme, plus lent, permet d'espacer les scènes de violence graphique au profit d'un certain cynisme à l'anglaise. (3/5) INVINCIBLE (tome 13, éditions Delcourt Comics) scénario : Robert KIRKMAN (Walking Dead), Benito CERENO (Guarding the Globe) dessin : Ryan OTTLEY (Haunt), Cory WALKER (Superpatriot : America's Fighting Force), Nate BELLEGARDE (Brit) édité chez SKYBOUND, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Invincible 69 et 70, Invincible Returns et Invincible Presents : Atom Eve & Rex Plode 1 à 3) Fin de l'arc Growing Pains, qui voit Invincible obligé d'envisager une solution définitive à un problème récurrent. Bouleversé par sa facilité à donner la mort, il a peur de devenir comme son père. Il peut heureusement compter sur le soutien de ses proches, alors que la guerre contre les Viltrumites est sur le point d'éclater. Ce volume contient aussi l'épisode spécial Invincible Returns, qui sert plus ou moins de récapitulatif et de retour au status quo, ainsi que la mini-série Atom Eve & Rex Plode, aussi mal dessinée que la précédente (4/5) CLONE (tome 2, éditions Delcourt Comics) scénario : David SCHULNER, Aaron GINSBURG et Wade McINTYRE dessin : Juan José RYP (No Hero, Nancy in Hell) édité chez SKYBOUND, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Clone 6 à 10) Luke Taylor vivait une existence paisible jusqu'au jour où l'un de ses clones enlève sa femme enceinte. Luke finit par retrouver son père biologique et obtenir des explications quant à l'existence de ses clones. Mais son épouse est détenue par les hommes du secrétaire Davis, qui compte utiliser à son profit les expériences menées sur les clones. Ce sont trois scénaristes méconnus qui signent cette série, qui poursuit dans ce deuxième volume son irrésistible fuite en avant et met en scène de nouveaux personnages tout aussi marquants que les précédents, quand bien même Juan José Ryp les représente tous de la même manière. Quoi de mieux qu'une histoire de clones pour un artiste qui produit des visages trop semblables les uns aux autres ? (4/5) SERPENTS et ECHELLES (éditions Ca et Là) scénario : Alan MOORE (Watchmen, V for Vendetta) dessin : Eddie CAMPBELL (From Hell, Alec) édité chez TOP SHELF aux USA (contient Snakes & Ladders OS*) A travers le portrait d'Arthur Machen, Alan Moore revisite la création de lunivers, et sinterroge sur les sources de lart et de limaginaire des hommes et des artistes. Il poursuit également sa réflexion sur la nature des liens entre le monde réel et le monde magique. A la manière de The Birth Caul (la Coiffe de Naissance en VF), Snakes and Ladders est une déclamation d'Alan Moore mise en images par Eddie Campbell. Le propos est cette fois-ci limpide, le texte est brillant et il est juste dommage que le travail de l'artiste ne soit pas ce qu'il ait produit de mieux. (3/5) PARKER : FUN ISLAND (éditions Dargaud) scénario : Donald WESTLAKE A.K.A. Richard STARK (The Outfit, The Man with a Gateaway Face) dessin : Darwyn COOKE (Batman Adventures, The New Frontier) édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient Parker : Slayground OS* + une histoire courte tirée de Parker : the Martini Edition) Après un braquage qui a mal tourné, le bandit Parker se retrouve pris au piège dans un parc d'attractions fermé pour l'hiver. Le butin du casse intéresse la famille Lozini, qui détient la moitié de la ville et a sous ses ordres plusieurs policiers corrompus. Darwyn Cooke se régale toujours autant à mettre en images ce quatrième épisode, toujours aussi musclé, de la saga de Richard Stark, et le lecteur se régale à son tour devant son style épuré et sa colorisation en nuances de gris. Le récit est par contre assez court, et ce n'est pas l'histoire en bonus qui parvient à nous rassasier. (4/5) SONS of ANARCHY (tome 1, éditions Ankama / 619 Label) scénario : Christopher GOLDEN (Baltimore, Buffy the Vampire Slayer) dessin : Damian COUCEIRO (Nola, Planet of the Apes : Cataclysm) édité chez BOOM ! STUDIOS aux USA (contient Sons of Anarchy 1 à 6) Les Sons of Anarchy doivent protéger Kendra, la fille d'un de leurs membres décédé, qui est traquée par des assassins à la solde de monsieur Griggs. Producteur de films pédopornographiques, l'ordure est protégé par le chef criminel Henry Lin. L'adaptation en comics de la série télévisée bénéficie d'un scénario bien construit signé Christopher Golden, et des dessins de Damian Couceiro, qui retranscrit les acteurs à merveille sur le papier, sans pour autant délaisser le dynamisme de ses pages. (4/5) ATHENA (éditions Delcourt Comics) scénario : Doug MURRAY (The 'Nam, Jungle Girl) dessin : Paul RENAUD (Red Sonja), Fabiano NEVES (Purgatori), Stephen SADOWSKI (Avengers / Invaders) édité chez DYNAMITE PRESS aux USA (contient Athena 1 à 4) Pour préserver ses enfants dans un monde moderne où les hommes ont perdu foi en eux, Zeus en a fait des mortels, privés de leurs pouvoirs et amnésiques. Athena a intégré la police de New York, où elle enquête sur une guerre des gangs. Le vétéran Doug Murray réinvente l'Illyade dans cette mini-série pas vraiment convaincante, mais qui se laisse lire, notamment grâce aux dessins de Paul Renaud et Fabiano Neves, deux artistes au style clair et tout en courbes. A noter une histoire courte avec Barack Obama en featuring. (3/5) A GAME of THRONES (tome 4, éditions Dargaud) scénario : George R.R. MARTIN (Fevre Dreams), Daniel ABRAHAM (Wild Cards) dessin : Tommy PATTERSON (Farscape, Tales from Wonderland) édité chez DYNAMITE PRESS aux USA (contient A Game of Thrones 13 à 16) Eddard Stark n'a pu empêcher les intrigues de cour, et à la mort du roi Robert Baratheon, la maison Lannister prend le pouvoir et s'empresse d'évincer ses ennemis. Parallèlement, Jon Snow intègre officiellement la Garde de Nuit. Daniel Abraham parvient à jouer avec le casting gigantesque mis en place par George R.R. Martin, et le récit s'emballe enfin, après un long préambule de douze épisodes, rien que ça ! Au dessin, Tommy Patterson demeure classique mais efficace. (4/5) RASL (tome 1, éditions Delcourt Comics) scénario et dessin : Jeff SMITH (Bone, Rose) édité chez CARTOON BOOKS aux USA (contient RASL 1 à 4) Robert Joseph Johnson, alias RASL, a découvert le principe du voyage entre les dimensions, et s'en sert pour cambrioler d'autres réalités. Mais son métier est dangereux, comme en témoigne Sam, l'assassin lancé à ses trousses. Après son épique fresque douce-amère, la fameuse saga Bone, Jeff Smith rebondit de manière brillante avec cette maxi-série mêlant thriller et science-fiction, au ton résolument plus adulte mais au graphisme toujours aussi singulier et magnifique. (4/5) * OS : one-shot, ouvrage d'un seul tenant, par opposition à une série ou mini-série * TPB : trade paperback, recueil de fascicules ou d'épisodes numériques Notez que je ne lis pas les séries Valiant, que Panini édite depuis quelques temps en VF. Il paraît qu'elles sont très bonnes, mais elles ne seront en toute logique pas présentes dans mes critiques.
-
Ah ben c'est cool d'avoir répondu. C'est tellement rare, les gens qui reviennent quand leur problème a été résolu, et en expliquant en plus comment !
- 4 réponses
-
- Chrono cross
- PS1
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Un screenshot, un jeu
Antekrist a répondu à un(e) sujet de Kenshiro84 dans Emulation, jeux vidéo & abandonware
Un jeu Lynx peut-être ? Ah j'ai : The Gates of Zendocon. -
Et puis le message d'erreur si tu l'as de nouveau.
- 4 réponses
-
- Chrono cross
- PS1
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Notez les jeux que vous connaissez !
Antekrist a répondu à un(e) sujet de Spacewolf1 dans Projet Veda
Eh beh oui cong, y a que commeu ça qu'ong peut savoir, engculé. -
Ah merde, je me suis mal exprimé : c'est Equinox qui tourne pas bien sous zsnes, Star Ocean j'y ai joué dessus et ça marchait. Si tu bloques sur un passage, j'essaierai de retrouver comment j'avais fait.
- 8 réponses
-
- SNES
- Star Ocean
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Alors je joue sous zsnes en règle générale, sauf pour certains jeux comme Equinox, qui sont mieux émulés sous snes9x (bah en fait il est injouable sous zsnes, tout simplement). La version je saurais pas te dire, la dernière en date je suppose. C'est à quel moment que ça crashe ? Parce que si c'est au moment du premier combat, je sais que j'avais dû faire une bidouille à l'époque (mais ça fait longtemps, c'était peut-être sous une autre version de zsnes).
- 8 réponses
-
- SNES
- Star Ocean
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Notez les jeux que vous connaissez !
Antekrist a répondu à un(e) sujet de Spacewolf1 dans Projet Veda
Il a mis une alerte sur ce mot. -
Nope. Je suis pas fan de french comics, et je collectionne déjà suffisamment de choses sans encombrer ma bibliothèque de trucs qui me branchent pas.
-
Le problème, c'est que c'est un cercle vicieux : les gens attendent de voir si ça se tient pour acheter, mais ça ne peut se tenir que si les gens achètent ! Les collectionneurs dans mon genre son peu nombreux comparés au grand public, ça doit pas représenter beaucoup aux yeux des éditeurs. Reste qu'on est les premiers à faire du proselytisme lorsque la série est bonne, et dans ce cas précis, elle l'est.
-
Salut, Est-ce que tu as essayé avec des versions plus anciennes d'ePSXe ? Voire avec PSXfin ? As-tu essayé d'autres plug-ins graphiques ? Peut-être existe-t-il un fix pour ce jeu (dans les options du plug-in graphique, le bouton Game Fixes) ? Je n'ai jamais joué à ce jeu, donc je ne peux pas en dire beaucoup plus pour l'instant, mais ce sont des pistes que tu pourrais déjà explorer.
-
En principe, les éditeurs français s'accordent pour éditer leurs bouquins de juillet au début du mois, et leurs bouquins d'aout à la fin du mois. Du coup, j'ai déjà fini depuis belle lurette mes lectures de juillet, et je suis loin d'avoir commencé celles d'aout. Ca me laisse plein de temps pour vous causer des sorties, à vrai dire pas très nombreuses, mais plutôt intéressantes. LE COMICS (indé) DU MOIS (de juillet) The SIXTH GUN (tome 2, éditions Urban) scénario : Cullen BUNN (Deadpool Kills Deadpool, The Damned) dessin : Brian HURTT (Skinwalker, Three Strikes) édité chez ONI PRESS aux USA (contient The Sixth Gun 7 à 11) Accompagné d'une Becky Montcrief peu coopérative et Gord Cantrell, Drake Sinclair cherche en Louisiane le moyen de se débarrasser des armes maudites. Mais un puissant esprit Loa, Marinette aux Bras Secs, est bien décidé à les récupérer pour son compte. Et ça, c'est sans compter la bande de cavaliers bourrus qui sont lancés sur les traces du trio, ni sur le mystérieux Kid Bedlam, aux motivations plus que douteuses... Cullen Bunn place ses héros dans un nouveau cadre, pour une histoire tout aussi marquante que la précédente. La mise en images de Brian Hurtt est encore une fois superbe, l'auteur se faisant peut-être encore plus minimaliste que précédemment, et la série démontre qu'elle peut survivre à son pitch originel. Urban Comics a eu la très riche idée, non seulement de proposer le premier tome pour à peine dix euro, malgré une couverture cartonnée rigide et un papier glacé de bon aloi, mais aussi d'enchaîner dès le moins suivant avec le second tome. On espère très clairement que la série rencontrera son public en France, déjà parce que c'est l'une des meilleures dans son genre (Desperadoes tient la corde dans un registre similaire), et parce qu'on est encore loin de rattrapper l'édition américaine, qui compte plus de quarante épisodes à ce jour, plus une mini-série annexe. DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE SPAWN : la SAGA INFERNALE (tome 6, éditions Delcourt) scénario : Todd McFARLANE (Spider-Man, The Incredible Hulk) dessin : Szymon KUDRANSKI (Detective Comics, Penguin : Pain and Prejudice) édité chez T.M.P. (Todd McFarlane Productions), un studio d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Spawn 231 à 236) Difficile de résumer plus de 200 numéros de la série Image détenant le record de longévité. Pour faire très court, le Spawn est un agent de l'enfer chargé de préparer l'apocalypse sur Terre. Mais son premier hôte humain s'est rebellé tant contre le ciel que contre l'enfer et s'est rangé du côté de l'humanité. Depuis, il est mort et c'est un nouveau porteur, Jim Downing, qui doit gérer le symbiote. Amnésique, il fait désormais face à une célébrité inattendue et à des révélations fracassantes. Sous l'égide de son créateur originel Todd McFarlane, et sous les pinceaux numériques d'un Szymon Kudranski plutôt à l'aise avec les jeux d'ombres et de lumière, la série a regagné en cohérence après un long passage à vide. L'ennui, c'est que McFarlane a tellement enchaîné les mystères dans les précédents tomes qu'il se croit obligé de tout révéler maintenant. Ca rend ce volume-ci un peu mou du gland. (3/5) ADVENTURE TIME (tome 3, éditions Urban) scénario : Ryan NORTH (The Midas Flesh, Original Sins) dessin : Braden LAMB (The Midas Flesh) et Shelli PAROLINE (Muppet Snow White) (plus plein d'artistes invités qui réalisent des histoires courtes) édité chez BOOM ! COMICS aux USA (contient Adventure Time 10 à 14) Adaptation du dessin animé éponyme, Adventure Time nous entraîne dans les aventures loufoques de Jake le chien et Finn l'humain au pays de Ooo. Cette fois-ci, ils doivent éliminer un virus qui a contaminé leur ami-Game Boy B.M.O. en se faisant passer pour un jeu vidéo. Ryan North gère bien le côté barré de cette série pas que pour les enfants, et les deux artistes collent au graphisme d'origine. Les invités réalisent des histoires courtes plus ou moins originales et intéressantes, mais là n'est pas le principal. (3/5) RED TEAM (éditions Panini) scénario : Garth ENNIS (Preacher, The Boys) dessin : Craig CERMAK (Psychotronik Comics Presents, Voltron : Year One) édité chez DYNAMITE PRESS aux USA (contient The Red Team 1 à 7) Unité d'élite de la police de New York, la Red Team prend sur elle d'assassiner incognito les grands criminels qui échappent à la justice. Malgré des règles strictes, la dernière mission de ses quatre membres va déraper... C'est un polar très correctement ficelé que propose ici Garth Ennis, même si les coups de théâtre se voient venir de loin. Au dessin, Craig Cermak est plutôt solide, mais son trait n'a rien de franchement remarquable. (3/5) SEXE (tome 1, éditions Delcourt) scénario : Joe CASEY (Cable, Codeflesh) dessin : Piotr KOWALSKI (Nightbreed, Gail) édité chez MAN-of-ACTION, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Sex 1 à 8) Simon Cook est un super-héros à la retraite. Il revient à Saturn City pour y vivre une vie normale. Playboy milliardaire mais coincé du cul, il continue de vivre sa vie par procuration sans vraiment chercher à assouvir ses besoins et/ou ses désirs. A la fin de la lecture de ce premier tome, on attend encore que les évènements se mettent en branle (même si...). Ni vraiment BD de cul, ni comics de super-héros, on a pour l'instant l'impression d'assister à un Largo Wynch mal ficelé, qui verse gentiment dans le glauque par moments mais qui ne sait pas où il va. S'il va quelque part, parce qu'à constater les atermoiements du personnage principal, qui passe huit épisodes, rien moins, pour finalement se dire que peut-être, sous certaines conditions et si vraiment on insiste, il va tenter de faire quelque chose de sa vie de pauvre petit milliardaire bellâtre, on se demande si l'auteur a vraiment réfléchi à son histoire. Le dessin de Kowalski, très franco-belge dans l'âme, et la colo façon BD des année 60-70 sont par contre assez réussis. (2/5) SUPER DINOSAURE (tome 2, éditions Delcourt) scénario : Robert KIRKMAN (Walking Dead, Invincible) dessin : Jason HOWARD (The Astounding Wolf-Man, Sea Bear & Grizzly Shark) édité chez SKYBOUND, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Super Dinosaur 6 à 11) Derek Dynamo, son génial paternel et l'impressionnant Super Dinosaure luttent contre Max Maximus et bien d'autres menaces. Dans ce deuxième tome, ils font notamment face à l'Exilé, mais peuvent compter de plus en plus sur le soutien de la famille Kingston. Robert Kirkman s'essaie à la série pour enfants, mais le ton résolument culcul de ce mauvais remake des Thundercats ou de He-Man rendent la lecture pénible, même si quelques pistes intéressantes se dégagent, notamment du côté de madame Dynamo, que tout le monde semble avoir oublié. Au dessin, Jason Howard reste cartoony, et son trait correspond mieux à ce titre qu'à Wolf-Man. (2/5)
-
Un bon frontend ? [résolu]
Antekrist a répondu à un(e) sujet de Antekrist dans Emulation, jeux vidéo & abandonware
J'ai pas tout compris (qu'est ce que c'est qu'un scrapper ?) mais j'aime pas du tout l'interface de XBMC. Au passage, je suis finalement parti sur RomStation de manière définitive. En dehors d'une homepage de merde que je n'ai pas réussi à virer, il me convient bien. J'ai pu lui ajouter tout ce que je voulais, y compris la possibilité de lancer non pas l'émulateur mais le frontend dédié à l'émulateur (en l'occurence AmiGame pour winUAE), même si la ligne de commande est du coup un peu tordue. Il a pas de fonction random non plus, à l'instar de la plupart de ses collègues, mais comme je l'écrivais plus haut, un simple listing sous Excel couplé à la fonction ALEA font mon bonheur de ce côté-là. Simple bémol, ladite fonction n'est pas complètement aléatoire est revient souvent sur les mêmes lignes du tableau. Si je trouve mieux un jour, je donnerai l'astuce. -
Salut HK ! Note que la version disponible à l'heure actuelle n'est qu'une étape dans le grand plan machiavélique de Jedi. C'est pas une fin en soi, c'est une ébauche. Quant aux sujets abordés, Emunova étant quand même orienté jeu vidéo, difficile d'aborder des tests de moutarde en pot ou de produits anti-moustiques.
-
Merci les gars. Bon à priori la première semaine ça va rester des vacances connectées. A peu près, selon le réseau.
-
Je m'auto-quote, ça me fait gagner du temps.
-
Je précise que par chez moi, c'est plutôt "dion". Mais à part les vieux, plus personne ne dit ça. Pas plus que saucer du reste. Par contre, on range pas ses affaires, on les serre. Et sinon, je milite pour interdire le néerlandais, sur ce forum pour commencer parce que ça pique mes yeux, et dans le monde ensuite parce que ça sert à rien. Le mec qui a inventé cette langue devait être un frustré du Scrabble : "mais si, je te dis que szrustrecken ça existe !"
-
Tu m'as traité de chèvre, là ? Eh beh oui, on dit "eh beh". On prononce les "n" comme si ça s'écrivait "ng" aussi. Et puis on dit "gavé" au lieu de "plein", rapport au foie gras sans doute. Y'a pas mal de mots qui n'existent que chez nous aussi. Par exemple, la première fois que je suis entré dans une boulangerie à Paris et que j'ai demandé une chocolatine, on m'a regardé bizarrement. Surtout que ça devait faire un truc du genre "Eh beh eng-culé, vous pouvez meu donner uneu chocolatineu s'il vous plé, cong ?"
-
On parle peu le Gascon par chez moi, c'est plus au Sud, dans les Landes ou le Gers. Chez moi on parle le bordelais, qui est une langue très facile, con. Tu finis toutes tes phrases par con ou enculé ? Tu parles bordelais, enculé. Tu peux faire des variations en finissant par enculé con. Eventuellement un petit hilh de put pour changer, enculé. Quant à l'accent, con (parce que tu peux aussi le mettre au milieu de la phrase, enculé), le Bordelais prononce toutes les lettres, même celles qui n'existent pas, enculé. Par exemple on dit un peuneu au lieu d'un pneu, con. On prononce les e muets con, on fait pas la différence entre é et è, pour nous du lait c'est du lé et un enculé, c'est un enculé con.
-
Bon, visiblement pas suffisamment à la bonne franquette...
-
Non, disons simplement que c'est à la bonne franquette ici, on a pas l'habitude.
-
Le mois de juin fut celui, selon les régions, des grosses chaleurs, des gros orages ou de la grosse pluie qui mouille. Mais partout en France, ce fut celui des gros comics qui tâchent. Très difficile de dégager un comics en particulier dans cette sélection, mais on va jouer le consensus. LE COMICS (indé) DU MOIS (de juin) WALKING DEAD (tome 20, éditions Delcourt) scénario : Robert KIRKMAN (Invincible, Battle Pope) dessin : Charlie ADLARD (Rock Bottom, The White Death) édité chez SKYBOUND, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient The Walking Dead 115 à 120) La série se déroule dans un futur post-apocalyptique où, suite à une catastrophe encore inconnue après plus de cent épisodes, les morts-vivants rodent un peu partout et dévorent leurs victimes. Les survivants tentent de s'organiser et nous suivons les péripéties d'un groupe mené par Rick Grimes, ancien shérif reconverti en leader malgré lui. Après avoir finalement réussi à s'intégrer dans la communauté relativement pacifiste d'Alexandria, le groupe de Rick a défié les Sauveurs, une bande de durs qui rackettent les communautés environnantes. Ce faisant, Rick s'est attiré l'inimitié de leur chef, Negan, et cela a déjà coûté cher puisque plusieurs personnes qui étaient là depuis longtemps sont mortes dans les différentes échauffourées qui ont eu lieu entre les deux camps. Désormais, c'est la guerre ouverte, et plus rien ne sera jamais pareil. Difficile de passer à côté du phénomène Walking Dead. C'est le comics le plus vendu en France, faisant des tirages quasiment aussi bons que ceux d'une BD européenne, et il a spawné des tas de produits dérivés, dont le plus célebre est la série télé, qui a encore augmenté exponentiellement la fan base. Rigolo, lorsqu'on sait que le premier traducteur de la franchise en 2005, SEMIC, n'y croyait pas plus que ça. Depuis, Delcourt à repris à zéro et en est au vingtième tome, quasiment synchro avec la parution américaine. Il faut dire que sous ses airs de "comics à la Romero", Walking Dead n'est pas qu'une série B gore à souhait. Du reste, bien souvent, les zombies font partie du décor, Kirkman s'attachant plus à démontrer tout le spectre de la barbarie humaine dans un monde sans foi ni loi. Le plus trash, c'est souvent l'humain, même si graphiquement, la série ne va pas trop loin. Charlie Adlard a remplacé Tony Moore après le premier arc scénaristique et tient les rènes depuis. Quelques scènes sont tendancieuses, mais globalement, l'artiste reste soft. Par contre, il souffrait jusque là du rythme mensuel et ne finissait pas toujours ses dessins, choses résolue à partir d'ici puisque ce n'est plus lui qui encre ses pages. Cette arche narrative, All Out War en VO, est spectaculaire et particulièrement longue, puisqu'elle tient sur douze numéros (ça fera deux tomes en VF) contre six la plupart du temps. Difficile de rentrer dans le bain comme ça, mais tous les précédents tomes sont facilement trouvables en librairies, dans les grandes surfaces, chez France Loisirs (sisi) et même peut-être dans votre boucherie préférée. Pour ceux qui suivent depuis le début, c'est un inratable. DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE STITCHED (tome 3, éditions Panini) scénario : Mike WOLFER (Widow, Gravel) dessin : Fernando FURUKAWA (Starcraft : Ghost Academy, Tantric Stripfighter Trina) édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Stitched 14 à 19) Les suturés sont des golems de chair issus de rites ignobles, utilisés par une secte afghane baptisée les Sans-Nom, qui se repait du chaos. Découverte par l'armée américaine lors de la guerre de 2001, la menace a depuis franchi les océans, et nous retrouvons les derniers suturés au Japon, où un homme veut les utiliser pour se venger des yakuzas responsables de la mort de sa belle-famille. C'est Garth Ennis qui avait initié cette plaisante série, qui était à la base un court-métrage. Mike Wolfer en a fait quelque chose de plus consistant, mais de pas toujours très fin. Ce dernier arc de la saga redresse la tête, et le dessin de Furukawa, assez typé manga, est plutôt cohérent. Ames sensibles s'abstenir, comme toujours chez Avatar. (3/5) REVIVAL (tome 3, éditions Delcourt) scénario : Tim SEELEY (Hack / Slash, Witchblade) dessin : Mike NORTON (The All-New Atom, Green Arrow / Black Canary) édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Revival 12 à 17) Dans le bled paumé de Wausau, les morts sont revenus à la vie. Loin de manger les cerveaux des vivants, ils reviennent dans leurs familles comme si de rien n'était, et ont un comportement presque normal. Malgré tout, l'adjointe (et fille) du shérif Dana Cypress enquête sur la cause de ces réapparitions, surtout depuis qu'elle a découvert que sa petite soeur était l'un des Ranimés. Tim Seeley s'affranchit de la mode zombie pour proposer un polar rural arrosé d'une grosse louche de fantastique, à mi-chemin entre Twin Peaks et X-Files. Magnifiquement dessinée par Mike Norton, la série commence à donner des réponses à ses nombreuses questions dans ce tome charnière, faisant de Revival une série à suivre. (4/5) The SIXTH GUN (tome 1, éditions Urban Comics) scénario : Cullen BUNN (Deadpool Kills Deadpool, The Damned) dessin : Brian HURTT (Skinwalker, Three Strikes) édité chez ONI PRESS aux USA (contient The Sixth Gun 1 à 6) Libéré par ses cruels hommes de main, le général immortel Oliander Bedford Hume se met immédiatement à la recherche de son pistolet maudit, qui est tombé entre les mains de Becky Montcrief. Cette dernière, dépassée par les évènements, pourra compter sur l'aide de Drake Sinclair. L'univers de western mâtiné de fantastique mis en place par Cullen Bunn rappelle un peu celui de Desperadoes mais possède un charme qui lui est propre, et se montre admirablement mis en images par un Brian Hurtt des grands jours. A 10 le premier tome, c'est un indispensable. (5/5) TONY CHU (tome 8, éditions Delcourt) scénario : John LAYMAN (Batman Eternal, Godzilla : Gangsters & Goliaths) dessin : Rob GUILLORY (quelques featuring dans Skullkickers ou Teddy Scares) édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Chew 36 à 40) Tony Chu est cibopathe : il peut connaitre le passé de ce qu'il ingère, ce qui se révèle bien pratique puisque il est aussi agent à la R.A.S., l'organisme chargé de lutter contre les délinquants culinaires. Sa soeur jumelle, Antonelle (dite Toni), ayant été assassinée, Tony a du mal à faire son deuil. Il a perdu tout espoir de trouver le meurtrier, mais Toni est bien décidée à l'aider, y compris depuis l'au-delà. Vous l'aurez compris, la série de John Layman est complètement barrée, cette arche narrative peut-être encore plus que les précédentes. Un petit bijou d'humour non-sens-esque soutenu par le graphisme cartoon de Rob Guillory, et encore un truc que vous ne DEVEZ PAS louper.(5/5) CRATERE XV (éditions Ca et Là) scénario et dessin : Kevin CANNON (Far Arden) édité chez TOP SHELF COMICS aux USA (contient Crater XV OS*) Depuis la perte de son neveu, Army Shanks n'a plus le goût de rien. L'ancien pirate s'est retiré dans un endroit perdu, mais il va devoir sortir de sa retraite alors qu'un pétrolier russe débarque en plein coeur de l'Arctique, soi-disant pour lancer une fusée sur la Lune. La Ligue du Haut Arctique n'en croit pas un mot, et elle veut se servir de Shanks pour découvrir la vérité. Suite directe de Far Arden, Crater XV est moins délirant mais mieux construit. Au dessin, Kevin Cannon est toujours dans l'excès, et les onomatopées lors de chaque action ont un petit côté kitch très amusant. (4/5) PETER CANNON, l'ECLAIR (tome 2, éditions Panini) scénario : Steve DARNALL (Empty Love Stories) et Alex ROSS (Marvels) dessin : Jonathan LAU (Battlestar Galactica, Codename : Action) édité chez DYNAMITE ENTERTAINMENT aux USA (contient Peter Cannon : Thunderbolt 6 à 10) D'où vient le dragon qui terrorise la population mondiale et contraint les divers gouvernements à un désarmement massif ? Et quel est son rapport avec le super-héros l'Eclair, alias Peter Cannon ? Depuis que le justicier s'est révélé au public, il ne s'est pas fait que des amis, et nombreux sont ceux à vouloir découvrir ses secrets. La série co-écrite par Steve Darnall et Alex Ross partait sur de bonnes bases. Inspirée par un vieux héros de l'âge d'or, elle jouait sur un twist intéressant, hélas complètement gâché dans ce deuxième tome. Trop de personnages, trop de subplots pour trop peu d'épisodes, ce dosage malheureux déçoit. On retiendra tout de même d'agréables dessins. (2/5) The CAPE : 1969 (éditions Milady Graphics) scénario : Jason CIARAMELLA (Magic : the Gathering - Theros, Thumbprint) dessin : Nelson DANIEL (Judge Dredd, Road Rage) édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient The Cape : 1969 1 à 4) En pleine guerre du Viet Nam, une équipe de secouristes militaires est abattue par les Viet Kongs. Seul survivant, le capitaine Chase se retrouve à la merci du sadisme de ses tortionnaires. Mais un étrange sorcier, lui aussi capturé et torturé, va changer la donne. Préquelle de la nouvelle de Joe Hill qui a donné naissance à la mini-série The Cape, cette mini 1969 opte elle aussi pour une action intense et viscérale, au détriment de la moindre explication sur les éléments fantastiques de l'histoire. Visuellement, le style vif et l'encrage original de Nelson Daniel conviennent parfaitement. (4/5) TEN GRAND (tome 1, éditions Delcourt) scénario : Joe Michael STRACZYNSKI (Rising Stars, Spider-Man) dessin : Ben TEMPLESMITH (30 Days of Night, Wormwood) édité chez JOE's COMICS, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Ten Grand 1 à 6) A sa mort, Joe Fitzgerald a passé un pacte avec un ange : en échange de ses services contre les démons, il pourra revoir sa bien-aimée (elle-même ayant été assassinée) cinq minutes après chacune des morts horribles qu'il subira dans l'exercice de ses fonctions. Joe Michael Straczynski peine à installer sa série, qui démarre de manière particulièrement poussive. Ben Templesmith fait varier son style (habituellement inspiré par Sienkiewicz ou Ashley Wood) selon la dimension où se déroule l'histoire, mais son trait d'origine aurait mieux convenu dans l'au-delà que sur le plan réel. (2/5) * OS : one-shot, ouvrage d'un seul tenant, par opposition à une série ou mini-série
-
Je ne vous le fait pas dire.