d'abord rappelons que ma derniere suggestion est extreme et n'est là que pour poser une question que je trouve interessante, à savoir:
doit-on fatalement approuver la domination de l'info forte (populaire) sur l'info faible (minoritaire)?
pourquoi associons nous sur le web la popularité et la pertinence ce sont pourtant deux concepts qui me paraissent bien distincts, pourquoi est ce que je ressens le besoin de cliquer systematiquement sur tri par note?
tu le dis toi-meme et je le pratique souvent malgré moi, parce que j'ai besoin de plus en plus de confort, je suis un homme pressé, qui a envie d'etre pris par la main, de cliquer toujours plus vite, qu'on me serve tout sur un plateau et qu'on me dise: MANGE! parce qu'on te dit que C'EST BON!
J'ai eu une discussion avec un collegue au sujet des bases de données et de leur pertinence (doit on vraiment inclure ce soft dans la base meme si c'est une """bouse avérée""") c'est amusant car je me suis retrouvé exactement dans ta position, dénoncant la pollution exercée par des "daubes" et pronant leur extermination, armé de ma prétendue objectivité, qui n'est qu'une subjectivité maquillée. Ce collegue m'a convaincu de changer, en me jetant au visage l'objectivité que je croyais détenir.
il m'a convaincu qu'un jeu que je trouve """objectivement""" mauvais ne me donne pas pour autant le droit de l'eliminer de la memoire collective. Partant du principe que l'appreciation d'un jeu ne se limite pas aux codes figés de la critique (gameplay, realisation tech, scenar etc.). Et que nous recherchons parfois des """mauvais""" jeux parce qu'il sont chargés de nostalgie personnelle, parce que leur execution graphique est attirante ou educative, parque ce que la scenario nous bluffe ou nous interroge...
Alors, bien sur, emunova ne censure pas les bouses, mais le fait de classifier et de noter notre environnement conduit invariablement à faire survivre le plus fort et eliminer le plus faible. or ce prétendu faible peut tout à fait posséder des qualités qui ne sont pas ludiques...
fin de mon élan, je suis à bout de souffle....