R O C K Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 L'implantatoin d'ITER en France c'est la victoire du coté obscure, du communisme sur le libéralisme, et touti quanti mais quoi encore? vous pensez quoi de - ce réacteur de fusion? - le budget? - les emplois créés? - la main mise des japs sur la direction humaine et de la construction des parties sensibles du réacteur? - production opérationnelle prévue en 2060...??!! - le tritium? 15 Kg à l'état naturel autant dire inexistant...comment vont il faire? - la taille de ce réacteur? un immeuble de 10 étages au moins...100 million de degré...si ça pète? car c'est à 70 Km de Marseille la 2e ville la plus peuplé en France... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bienew Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 franchement je trouve ça etrange que les american et les japonais nous ont concédés si gentiment le bébé ;Mais tant que ça créé des emplois pourquoi pas ; avec le nombre de central nucléaire en france des années 60 c'est pas l'iter le plus grand risque . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Spacewolf1 Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 A mon avis, tu n'as pas besoin de t'inquièter pour Marseille si ça pète... je pense qu'il y aura une bonne partrie de la France à rayer de la carte en fait... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
The Jedi Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 C'est déjà une bonne chose que ça soit enfin décidé. Faut voir que c'est à la base un projet INTERNATIONAL et que de nombreux pays participent au financement (10 milliards de dollars). Ca ne me dérange pas plus que ça que ça soient des japonais en majorité dans les postes administratifs ou de direction, ils n'ont pas vraiment la réputation d'être bordéliques comme nous ;D C'est plutôt positif pour la recherche en France car ça crée pas mal de postes (recherche ou autre) sans compter les répercutions possibles et le gain en connaissances. Toutes façons, Japon ou France même combat : il faut du nucléaire sans déchets et y'a aucun endroit sur Terre où où que ça pète, ça ne fera pas de morts maintenant ou à terme. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Death Adder Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 (modifié) Ce q j'aurais aimé savoir c'est combien il a été donné aux Japonais afin qu'ils renoncent à Iter Car n'oublions pas qu'ils avaient les USA derrière eux qui les soutenaient contre la France..... Modifié le 29 juin 2005 par Death Adder Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marc Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 C'est déjà une bonne chose que ça soit enfin décidé. Faut voir que c'est à la base un projet INTERNATIONAL et que de nombreux pays participent au financement (10 milliards de dollars).Ca ne me dérange pas plus que ça que ça soient des japonais en majorité dans les postes administratifs ou de direction, ils n'ont pas vraiment la réputation d'être bordéliques comme nous ;D C'est plutôt positif pour la recherche en France car ça crée pas mal de postes (recherche ou autre) sans compter les répercutions possibles et le gain en connaissances. Toutes façons, Japon ou France même combat : il faut du nucléaire sans déchets et y'a aucun endroit sur Terre où où que ça pète, ça ne fera pas de morts maintenant ou à terme. <{POST_SNAPBACK}> C'est étrange vous parlez tous de probabilité d'explosion alors que j'ai entendu que la fusion contrairement à la fission présentait soit beaucoup moins de risques soit pas de risques du tout d'explosion. Alors qu'en est-il réellement ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sigfrodi Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 Parmi les objectifs d'ITER, il y a la volonté de tester la faisabilité et la rentabilité d'un réaction à fusion en tant que source d'énergie. C'est d'ailleurs ce qui est mis en exergue sur le site gouvernemental. Vu le temps qu'il faudra avant que de tels réacteurs puissent être mis en place pour produire de l'énergie domestique de manière rentable (c'est à dire sans que ça soit un gouffre financier) et vue la situation dans laquelle on est (changement climatique en partie du à l'activité humaine, un baril qui s'envole et des ressources en hydrocarbures qui vont commencer à sérieusement se raréfier d'ici 15-20 ans), je me demande s'il ne vaudrait pas mieux encourager l'implantation des énergies renouvelables... Toute la moitié sud de la France a un ensoleillement suffisant pour que le solaire soit rentable... Et avec la longueur cotière qu'on a, l'éolienne pourrait être valable. Certes pas pour produire toute notre énergie, mais au moins une partie... L'Islande à ce sujet est à la pointe (évidemment ils ont un gros potentiel pour le géothermique) et démontre une volonté d'aller plus loin. Au niveau énergétique y a peut être d'autres priorités que la fusion nucléaire donc... Je crois que les rapports qu'on peut lire sur l'évolution de notre environnement dans l'avenir (certes plus ou moins sérieux) sont assez alarmants pour qu'on encourage d'autres solutions qu'une solution qui ne se mettrait en place que dans des décennies, si c'est un succès... Ca veut pas dire que je suis contre ITER, ce réacteur permettant surement de faire des avancées dans divers domaines (physique quantique etc). Juste qu'on marche un peu sur la tête, ce qui n'est pas une nouveauté... Simplement qu'au lieu qu'on nous parle de ça comme la panacée, on nous dise que les établissements publics vont être équipés de panneaux solaires sur leur toit, qu'on encourage les constructeurs de voiture à faire des modèles roulant à l'hydrogène, à l'huile de colza ou que sais-je... C'est sûr que c'est moins sexy mais peut être plus urgent. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Death Adder Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 C'est étrange vous parlez tous de probabilité d'explosion alors que j'ai entendu que la fusion contrairement à la fission présentait soit beaucoup moins de risques soit pas de risques du tout d'explosion. Alors qu'en est-il réellement ? <{POST_SNAPBACK}> Meme chose q Marc,j'ai entendu dire qu'il avait AUCUN de risque d'explosion Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
R O C K Posté(e) le 29 juin 2005 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 - bon bah pour ce réacteur en lui-même, enfin on s'interesse à LA source d'energie la plus interessante en terme de rendement/ecologie/déchets... - Le budget : divisé par 2 en cours de route d'où un réacteur plus petit que prévu qui ne sera donc pas capable, de l'avis général, d'entretenir la fusion sur de court et moyen terme (plus que quelques heures quoi..) donc il aura un rendement négatif... bref c comme acheter une férrari et mettre un moteur de clio... c beau, c classe mais ça peut pas à atteindre les 300... - production opérationnelle : y aura pas de production d'energie au sens ou on l'entend, le rendement sera négatif. CF restriction budgétaire. De plus vu que nivo pétrole on sera short depuis longtemps, pt'etre que les budgets seront plus gros... - Risque d'explosion? Ca peut pas peter, c'est une fusion obtenue dans un plasma, c'est à dire un gaz très chaud mais très peu dense (un peu comme dans un néon, un gaz à des millions de degrés qui refroidi instantanément au contact du verre...) donc au pire il feront un trou dans la paroie du réacteur, mais pas plus... c'est pas une bombe H, dont on initialise la fusion à l'aide du bombe nucléaire, ya pas les conditions nécessaires pour que ça s'emballe (deja ils galereront à tenir la fusion pendant des jours alors....) Le plasma a beau etre très chaud c lui qui refroidit et non l'air qui chauffe (enfin à l'echelle de tore supra le coeur est à plusieurs millions et 20 cm plus loin les parois sont proche du zero absolu...). De plus le plasma est contenu en forme de tore grace à des champs magnétiques, si il y a un pb et que le champ disparait alors le plasma n'est plus contenu et vient frapper les parois induisant une ingestion de métal, éléments lourds, dans le plasma perd sa pureté. C'est la pureté du plasma qui permet d'atteindre l'ignition, donc avec les impuretés plus de plasma... Ce sont des infos que j'au eu d'un pote qui travaille directement sur ce projet... bref c bien tout ça mais ça un gout d'inachevé... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elgaern Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 Moi aussi je prend la nouvelle très positivement. Par contre, je ne comprends pas les militants écologistes qui ne veulent pas du réacteur: on ne fera jamais plus puissant et plus écologique que le fusion nucléaire... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mafio Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 Ben les écologiste, dès que y a le mot Nucléaire, ils foncent Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kékidi Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 je me demande s'il ne vaudrait pas mieux encourager l'implantation des énergies renouvelables... Toute la moitié sud de la France a un ensoleillement suffisant pour que le solaire soit rentable... Et avec la longueur cotière qu'on a, l'éolienne pourrait être valable. Certes pas pour produire toute notre énergie, mais au moins une partie... L'Islande à ce sujet est à la pointe (évidemment ils ont un gros potentiel pour le géothermique) et démontre une volonté d'aller plus loin. Sauf que le solaire n'est pas si écologique que ça. C'est sûr c'est une énergie renouvelable mais les composants des panneaux solaires sont des semi-conducteurs et sont très polluants à la fabrication. En plus, ils n'ont pas une durée de vie infinie et pour les recycler ça va être la galère. Les éoliennes c'est bien beau, tout le monde dit que c'est bien mais dès que la mairie décide d'en implanter dans le territoire de la commune, il y a tous les gens qui gueulent. La merde, c'est toujour mieux ailleurs! Faut être civique et accepter les désagrements de notre mode de vie. Au niveau énergétique y a peut être d'autres priorités que la fusion nucléaire donc... Je crois que les rapports qu'on peut lire sur l'évolution de notre environnement dans l'avenir (certes plus ou moins sérieux) sont assez alarmants pour qu'on encourage d'autres solutions qu'une solution qui ne se mettrait en place que dans des décennies, si c'est un succès... Ca veut pas dire que je suis contre ITER, ce réacteur permettant surement de faire des avancées dans divers domaines (physique quantique etc). Juste qu'on marche un peu sur la tête, ce qui n'est pas une nouveauté... Simplement qu'au lieu qu'on nous parle de ça comme la panacée, on nous dise que les établissements publics vont être équipés de panneaux solaires sur leur toit, qu'on encourage les constructeurs de voiture à faire des modèles roulant à l'hydrogène, à l'huile de colza ou que sais-je... C'est sûr que c'est moins sexy mais peut être plus urgent. Le nucléaire et les autres productions d'énergie ne travaillent pas sur le même terrain. Si la fusion nucléaire marche, ça permettra de produire une quantité phénoménale d'énergie et de manière peu polluante. Il ne faut pas oublier que la consommation d'énergie augmente d'année en année. Si on peut espèrer se passer du nucléaire aujourd'hui, dans 50 ans ça m'étonnerait que ça soit le cas. Et ce n'est pas dans un 1/2 siècle qu'il faudra commencer les recherches. Les modèles de voiture roulant à l'hydrogène, c'est du vent. La production du combustible n'est pas du tout économique et nécessite beaucoup d'électrécité. Et d'où vient l'électrécité? Par contre l'huile de colza est un bon combustible. Il rejette certes du CO2 (gaz à effet de serre), mais la production nécessite du CO2. C'est en grandissant que le colza va fixer le CO2 (comme toute les plantes). Au final, au se retrouve avec un bilan en CO2 nul. Autant de quantité sont rejettées qu'absorbées. Mais bon, cette technologie ne s'applique qu'aux véhicules. C'est pas toutes l'industrie qui va fonctionner à l'huile de colza. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
R O C K Posté(e) le 29 juin 2005 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 Il trouve que c'est trop cher, la recherche dans le domaine de la fusion est trop peu avancée, ça va donner que 2,7 milliards d'euros de retombés sur trente...et 4000 emplois c'est peu pour le budget alloué... en j'ai lu qu'un prix nobel japonais a clairement dit que ITER ne rempli pas les conditions pour produire de l'énergie inépuisable... voila pourquoi les écolos veulent pas d'ITER... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julio Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 Alors ITER pour moi, c'est une NECESSITE. Pourquoi ? -> Les énergies solaires et compagnie, c'est bien mais limité. A trop mettre d'éoliennes, on risque déjà de perturber les vents et de perturber le climat, donc pas top... Le solaire coute très cher, et a un faible rendement. Il peut constituer une part mais pas TOUTE l'énergie dont on a besoin. -> Crise d'énergie programmée : bientot plus de pétrole... -> Energie PROPRE et SANS RISQUES : contrairement aux réacteurs à fission super dangereux, que nenni... La fusion nucléaire et la fission nucléaire sont deux phénomènes qui sont très différents (ce sont des opposés...). Pour info, si vous avez de la lumière le jour et que le Soleil brille, c'est grace à la fusion nucléaire... De plus, c'est pas parce qu'un projet comprend le mot "nucléaire" qu'il faut s'affoler : ca veut juste dire qu'on s'intéresse au noyau de l'atome et ca veut pas dire radiations danger etc... -> Source d'énergie inépuisable : avec de très faibles quantités de Deutérium-Tritum (DT),on peut fournir des pays entiers en électricité. Exemple : 6 grammes de DT = 20.000 Tonnes de pétrole. CQFD. Le DT peut etre synthétise à partir de l'hydrogène si je dis pas de bétises. (car le DT c'est de l'hydrogène lourd) Bref, si on résume : que des avantages, aucun inconvénient, et avec cela la France abritera les 2 plus gros projets au monde dans le domaine de la fusion : le laser Megajoule pour la fusion inertielle, et ITER pour la fusion par confinement. La fusion, c'est l'avenir. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sigfrodi Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 Sauf que le solaire n'est pas si écologique que ça. C'est sûr c'est une énergie renouvelable mais les composants des panneaux solaires sont des semi-conducteurs et sont très polluants à la fabrication.C'est peut être toujours mieux qu'à l'heure actuelle non? La question des énergies renouvelables (là je sais ça part un peu dans le HS), c'est pas qu'elles soient parfaites ou pas, c'est sont elles mieux que ce qu'on a actuellement? Et à l'heure actuelle, comme je l'ai écris plus haut, ce sont des compléments... Je reste très terre à terre mais quand je vois ce qu'on bouffe comme électricité au boulot (rien que pour le chauffage - électrique bien entendu, avec des locaux souvent ouverts) et vu l'ensoleillement qu'on a dans la région, le solaire serait surement rentable... Et on est pas un cas isolé à mon avis.Les éoliennes c'est bien beau, tout le monde dit que c'est bien mais dès que la mairie décide d'en implanter dans le territoire de la commune, il y a tous les gens qui gueulent. La merde, c'est toujour mieux ailleurs! Faut être civique et accepter les désagrements de notre mode de vie. Ben le Danemark et tout ça les mettent sur la flotte les éoliennes (c'est pour ça que je fais remarquer qu'on a pas mal de cotes), même si évidemment c'est plus galère à installer et à maintenir (action du sel notamment)... Après on en revient toujours au même problème, des politiques qui n'ont pas de burnes (sans vouloir être démago) et des gens pleins de bons sentiments mais qui mordent dès qu'on touche à leur os... Il ne faut pas oublier que la consommation d'énergie augmente d'année en année. Si on peut espèrer se passer du nucléaire aujourd'hui, dans 50 ans ça m'étonnerait que ça soit le cas. Et ce n'est pas dans un 1/2 siècle qu'il faudra commencer les recherches. Je ne parle nullement de nous passer du nucléaire... Je ne suis pas un écolo et l'implantation d'ITER ne me gène pas (au contraire c'est bien pour la recherche comme je l'ai écris et accessoirement pour l'économie), sauf que j'ai l'impression qu'on s'y raccroche sans vraiment chercher ailleurs (enfin on se raccrohe à la fusion nucléaire, mais Iter en est un peu le symbole actuellement), ou plutot sans volonté de promouvoir d'autres formes d'énergie que ce qu'on a. Disons que la question que je me pose, c'est est ce qu'on peut se permettre d'attendre 50 ans? Je suis peut être pessimiste (sans compter le fait que je suis loin de m'y connaitre dans ce domaine) mais j'en suis pas franchement certain... Déjà ce qui est sûr, c'est qu'on a pas 50 ans d'énergies fossiles devant nous (je sais y a pas que ça, mais c'est déjà une bonne part). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
R O C K Posté(e) le 29 juin 2005 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 Julio dans le fond c'est OK, mais ça change pas le fait que beaucoup de gens doute de la capacité d'ITER à produire quelques choses. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
The Jedi Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 ITER ne doit rien produire, c'est juste un réacteur expérimental. Y'aura ensuite un réacteur de démo et ensuite en 2050 un industriel (destiné à la production grand public). est le dénouement d'un feuilleton politico-scientifique à suspense Les rebondissements ont été si nombreux, dans un dossier où enjeux technologiques, pressions diplomatiques et contraintes budgétaires sont inextricablement imbriqués, que l'on a craint jusqu'au dernier moment que l'épilogue ne soit une nouvelle fois différé. Mais les six partenaires Europe, Japon, Etats-Unis, Russie, Chine et Corée du Sud du projet de réacteur expérimental à fusion thermonucléaire ITER ont finalement annoncé, mardi 28 juin à Moscou, lors d'une rencontre ministérielle, le choix du site français de Cadarache (Bouches-du-Rhône). Et mis sur pied, dans la foulée, les structures provisoires de management du programme.Depuis un an et demi, la localisation de cette machine, destinée à démontrer la possibilité de maîtriser les réactions de fusion nucléaire à l'oeuvre dans les étoiles et peut-être de fournir un jour à la planète une énergie quasiment illimitée et plus propre que celle des réacteurs à fission actuels , faisait l'objet d'un bras de fer indécis entre l'Union européenne et le Japon. La première poussait la candidature de Cadarache préférée à celle de Vandellos, en Espagne , avec l'appui de la Russie et de la Chine. Le second, soutenu par les Etats-Unis et la Corée du Sud, défendait vigoureusement celle de Rokkasho-Mura, au nord de l'archipel nippon. L'accord finalement arraché, au terme d'intenses négociations, est salué comme "une décision historique" par Jean Jacquinot, ancien chef du département de recherche sur la fusion contrôlée du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). "Une collaboration internationale exemplaire se met sur pied, pour répondre à un défi majeur pour la société au cours de ce siècle, celui de l'énergie", se réjouit-il. Le choix de Cadarache, ajoute-t-il, représente "une très grande chance pour la recherche française", dans la mesure où il va permettre "le développement d'un large éventail de disciplines auxquelles la fusion fait appel, qu'il s'agisse de domaines très fondamentaux comme la physique des milieux continus, de méthodes de mesure, d'instrumentation, d'études sur les matériaux, de cryomagnétisme ou d'électronique de puissance". A la veille de la décision, les autorités russes indiquaient pour leur part que "tous ceux qui ont eu l'occasion de visiter Cadarache et qui connaissent le niveau des spécialistes français ne peuvent que saluer ce choix". Si l'Europe et la France emportent la mise, le Japon ne se contente pas d'un lot de consolation. En faisant monter les enchères jusqu'au bout, Tokyo a obtenu de très substantielles contreparties à son renoncement. Celles-ci lui assurent une place privilégiée dans le consortium international. Un accord, conclu le 5 mai, à Genève, entre l'Union européenne et l'Archipel ( Le Monde du 7 mai), prévoit que celui-ci obtiendra 20 % des contrats industriels de construction du réacteur ainsi que 20 % du millier de postes permanents (chercheurs, techniciens, administratifs) de la future équipe internationale. Soit des retombées deux fois supérieures à ce que le Japon pouvait attendre de sa contribution fixée, comme celle des autres partenaires non européens, à 10 % d'un coût de construction approchant 5 milliards d'euros. De surcroît, l'Europe s'est engagée à soutenir une candidature nipponne pour le poste de directeur général d'ITER. Enfin, le Japon bénéficiera d'un programme de recherches complémentaires, pour un montant représentant 16 % du coût de la machine soit environ 700 millions d'euros , financé à parts égales par Bruxelles et Tokyo. L'entente mentionne notamment la construction d'un centre d'étude de matériaux pour parois de réacteur à fusion nucléaire, baptisé Ifmif, pour International Fusion Materials Irradiation Facility. Ce traitement préférentiel pourrait faire grincer quelques dents chez les autres partenaires. Au final, près de vingt ans se seront écoulés entre la proposition faite par Mikhaïl Gorbatchev à Ronald Reagan et à François Mitterrand, en pleine perestroïka, de construire, ensemble, un réacteur à fusion, et sa concrétisation. Le projet a même failli sombrer dans les oubliettes de l'histoire quand, à la fin des années 1990, les Etats-Unis se sont retirés, avant de faire volte-face en 2003. La même Amérique a ensuite figé le dossier, en encourageant le Japon à défendre bec et ongles ses chances, sans doute en rétorsion au non-alignement de la France dans le conflit irakien. Il a fallu attendre la réélection de George Bush et la décrispation des relations franco-américaines pour que les Etats-Unis, dont le département à l'énergie a fait de la fusion nucléaire sa priorité, adoptent une position de neutralité dans la compétition entre Cadarache et Rokkasho-Mura. Dès lors, le Japon savait qu'il avait cause perdue. Peut-être aussi l'engagement de Jacques Chirac de soutenir la candidature nipponne pour un siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l'ONU a-t-il pesé dans la balance. "Nous avions prévu un démarrage du réacteur vers 2015. Nous sommes dans les temps. Mais il était temps d'aboutir", commente un proche du dossier. Après l'accord conclu mardi 28 juin à Moscou, dix jours avant le sommet du G8 prévu le 8 juillet en Ecosse, il restera à le ratifier par un traité international, courant 2006. Au début de la même année, un embryon d'équipe permanente devrait s'installer à Cadarache. Et le premier coup de pioche pourrait être donné fin 2006 ou début 2007. La quête de la domestication de l'énergie des étoiles ne fera alors que commencer. A ITER, réacteur de recherche, devrait succéder, vers 2025, un réacteur de démonstration, puis, vers 2050, un réacteur industriel. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julio Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 Le truc aussi, c'est qu'il y a des gens qui n'y connaissent rien qui doutent... Les spécialistes de la physique des plasmas savent de quoi ils parlent, et ITER remplira son contrat... Je pense qu'il faut écouter les gens compétents et pas ceux qui diront "ouais mais le nucléaire c'est le mal" parce qu'ils l'auront écouté à la télé Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elgaern Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 (modifié) C'est clair que si on fait le point des énergies actuelles, voilà ce qu'on obtient: Le charbon: Rendement énergétique faible, une des formes d'énergie les plus polluantes (si ce n'est pas la plus polluante) et épuisable à terme Les barrages: imposent souvent le détournement de cours d'eau pour être alimentés et donc altération de faunes et flores, pas polluants et rendement énergétique moyen Les éoliennes: enlaidissement du paysage, rendement très faible et implantation problématique (il faut des vents minimum pour faire tourner les éoliennes mais pas trop forts sous peine de figer les pales!) Le solaire: rendement correct, implantation problématique car les panneaux sont très fragiles, un peu de grêle et vous pouvez y dire adieu... et là où je suis (Grenoble), il fait très souvent beau et chaud mais on se paye aussi de temps en temps de la grêle donc voilà... Géothermie: bon rendement mais demande des conditions très particulières pour être implanté donc pas viables à grande échelle Le gaz: rendement assez faible et donc grosse consommation... énergie que l'on épuisera avant l'an 2100... Le nucléaire: rendement maximal mais conséquences dramatiques en cas d'explosion (pas besoin de dessin je pense...) et production de déchets hautement radioactifs mais énergie potentiellement illimitée... Voila, je ne crois pas en avoir oublié... Modifié le 29 juin 2005 par Elgaern Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kékidi Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 C'est peut être toujours mieux qu'à l'heure actuelle non? La question des énergies renouvelables (là je sais ça part un peu dans le HS), c'est pas qu'elles soient parfaites ou pas, c'est sont elles mieux que ce qu'on a actuellement? Et à l'heure actuelle, comme je l'ai écris plus haut, ce sont des compléments... Tout à fait ce sont des compléments, ils ne pourront remplacer le potentiel du nucléaire. Je ne suis pas un écolo et l'implantation d'ITER ne me gène pas (au contraire c'est bien pour la recherche comme je l'ai écris et accessoirement pour l'économie), sauf que j'ai l'impression qu'on s'y raccroche sans vraiment chercher ailleurs (enfin on se raccrohe à la fusion nucléaire, mais Iter en est un peu le symbole actuellement), ou plutot sans volonté de promouvoir d'autres formes d'énergie que ce qu'on a. Mais justement ce sont les écolos et les démagogues qui donnent cette impression. Ils disent n'importe quoi pour discréditer le nucléaire. Il y a énormément d'argent dépenser dans les énergies renouvelables. EDF est assez poussé au cul par l'Union Européenne pour implanter des éolienne partout. Le nucléaire coupte très cher, mais la recherche d'autres énergies renouvelables coupte cher également. Mais ce n'est pas pariel, ce sont plein de projets qui sont honéreux mais si on les prend un par un, ça revient mais cher que le nucléaire. Des mots en encore des mots. La recherche, c'est pas donné quelque soit le domaine et dès qu'on parle d'argent les gens geulent sans savoir. Pourquoi le nuclaire? parce que c'est 1000 fois plus puissante que l'énergie chimique et 1 000 000 de fois plus puissant que l'énergie mécanique. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ti Dragon Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 (modifié) Le DT peut etre synthétise à partir de l'hydrogène si je dis pas de bétises. (car le DT c'est de l'hydrogène lourd) C'est en bombardant du lithium 6 avec des neutrons. Reaction exoenergetique qui plus est et qui donc apporte de l'energie (4,9 MeV supplementaires mais je peux me tromper) en plus des 14,1 MeV neutronique issue de la reaction et des 3,5 MeV de la reaction de fusion a proprement parler. Le deuterium se trouve a l'etat naturel dans l'eau de mer. Bref, c'est une source d'energie quasiment inepuisable Bref, si on résume : que des avantages, aucun inconvénient, et avec cela la France abritera les 2 plus gros projets au monde dans le domaine de la fusion : le laser Megajoule pour la fusion inertielle, et ITER pour la fusion par confinement. La fusion, c'est l'avenir. <{POST_SNAPBACK}> Il ne faut pas oublier le NIF aus states, la contrepartie du Laser Megajoule. Il ne faut pas oublier que ces deux lasers representent AVANT TOUT une recherche pour les applications militaires. Apres, il est bien entendu que les retombees pourraient etre publiques si on arrivait a faire en sorte que le melange devienne assez reactif. Bon, merde, vous faites chier, je comptais en parler dans le "partageons nos connaissances" Mais vous faites le debat sans avoir besoin d'expose... donc... Notes : Le prix Nobel Japonais ferait bien de pas trop faire de politique sur le coup de "on arrivera jamais a un rendement de 1" car ca a ete pratiquement realise avec le JET, le reacteur de fusion thermonucleaire europeen, un reacteur bien moins puissant qu'ITER et super vieux. Les gens doutent parce que TRES peu ont entendu parler de la fusion alors que c'est un sujet qui preoccupe les scientifiques depuis les annees 50. On a etudie pas mal de voies dans le confinement magnetique (striction, bobines ying yang, etc. - le but etant de faire fusionner le deuterium et le tritium grace a de puissants aimants) et le confinement inertiel (fusionner le melange de maniere thermo-mecanique grace a un laser) est un sujet relativement recent. Je suis pour la complementarite des energies mais je ne prendrai JAMAIS le Danemark comme exemple rien qu'a voir la densite de sa population ou ses litoraux pas mal desertes ou il est tres facile d'implanter des eoliennes. Ce pays a su tirer parti de son environnement alors tant mieux. En France, il faut passer a la complementarite : du solaire dans le sud, ce serait genial, dans le nord un peu moins. L'hydroelectrique, l'eolien, le solaire, le bio, etc. sont complementaires mais ne sont certainement pas des energies non poluantes (je parle de tous les points de vue). Le nucleaire ne peut pas etre ecarte des energies utilisables. Il est meme louable de vouloir en faire une energie propre car le resultat de la fusion du melange deuterium-tritium c'est... de l'helium : un gaz totalement inerte qui est au centre de recherches d'autres technologies du futur. Pour repondre a Sigfrodi : on n'a peut-etre pas 50 ans d'energie fossile devant nous mais nous avons encore notre "nucleaire bien polluant" qui produit de l'electricite. On sait deja faire beaucoup de vehicules, par exemple, qui ne roulent plus aux energies fossiles (bio-carburant, electricite entre autres). Ce n'est pas le probleme, en realite puisque cette recherche vise a remplacer la fission (plus polluante et moins controlable). Je pense que les energies alternatives se developpent davantage que ce que vous pensez. Allez donc faire un tour au CEA Cadarache qui possede tout un parc de tests pour les cellules solaires. Seulement, voila : d'une part, j'admets que le budget alloue est assez faible et, d'autre part, il y en aura TOUJOURS pour gueuler qu'on donne jamais assez plutot que de voir les progres qui ont ete faits dans le domaine des energies renouvelables. Enfin, il ne faut pas cracher sur la France sous pretexte qu'on ne trouve pas tout. On ne va pas faire de notre pays le centre de recherche absolu du monde entien, si ? D'autres pays partenaires travaillent sur des projets tels que celui-ci et on ne s'en porte pas plus mal. Modifié le 29 juin 2005 par Ti Dragon Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marc Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 (modifié) C'est clair que si on fait le point des énergies actuelles, voilà ce qu'on obtient: Le charbon: Rendement énergétique faible, une des formes d'énergie les plus polluantes (si ce n'est pas la plus polluante) et épuisable à terme Les barrages: imposent souvent le détournement de cours d'eau pour être alimentés et donc altération de faunes et flores, pas polluants et rendement énergétique moyen Les éoliennes: enlaidissement du paysage, rendement très faible et implantation problématique (il faut des vents minimum pour faire tourner les éoliennes mais pas trop forts sous peine de figer les pales!) Le solaire: rendement correct, implantation problématique car les panneaux sont très fragiles, un peu de grêle et vous pouvez y dire adieu... et là où je suis (Grenoble), il fait très souvent beau et chaud mais on se paye aussi de temps en temps de la grêle donc voilà... Géothermie: bon rendement mais demande des conditions très particulières pour être implanté donc pas viables à grande échelle Le gaz: rendement assez faible et donc grosse consommation... énergie que l'on épuisera avant l'an 2100... Le nucléaire: rendement maximal mais conséquences dramatiques en cas d'explosion (pas besoin de dessin je pense...) et production de déchets hautement radioactifs mais énergie potentiellement illimitée... Voila, je ne crois pas en avoir oublié... <{POST_SNAPBACK}> Non, tu n'as pas lu ce qu'il y a écrit avant concernant le nucléaire. Il faut différencier la fission et la fusion nucléaire. La fission nucléaire: excellent rendement mais conséquences dramatiques en cas d'explosion (pas besoin de dessin je pense...) et production de déchets hautement radioactifs. La fusion nucléaire: ressources inépuisables, faibles déchets qui, de plus, disparaissent au bout d'une décennie, pas d'explosion. Modifié le 29 juin 2005 par Marc Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ti Dragon Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 (modifié) [*] La fission nucléaire: excellent rendement mais conséquences dramatiques en cas d'explosion (pas besoin de dessin je pense...) <{POST_SNAPBACK}> Ah parce qu'a part Tchernobyl, y'en a eu beaucoup des problemes d'explosion (mis a part les applications militaires) ? Aucun... le deuxieme accident historique du nucleaire est a Three Mile Island et n'a eu pour consequence "qu'une" fonte du coeur de reacteur (mais ca a bien fait peur a tout le monde). En France, on n'a jamais depasse le stade de l'incident (et tant mieux) ce qui represente un niveau de 3 sur un total de 7 (niveaux 6 et 7 respectivement pour TMI et Techernobyl respectivement). Y'a des milliers de gens, des especes de faune et de flore qui perissent a cause de la pollution du domaine chimique, de la deforestation, etc. mais y'a que le nucleaire qui est mediatise car sa puissance tue d'un seul coup. Et puis les gens sont toujours fascines par les effets des radiations, bien vehicules par les series B americaines ou les dessins animes dans lesquels on voit des bonhommes vert - ce serait plus reels s'ils etaient bleus d'ailleurs - je signale juste que beaucoup d'aliments que vous mangez sont sterilises par les radiations, que nombre d'entre vous on pris des doses de radiations insoupsonnees - montagne, avion, radios et toutes les applications de la medecine nucleaire - vous n'etes pas colores (vert bleu, violet, etc. - je parle pas des couleurs naturelles de la peau ) pour autant. Bon, je caricature un peu mais oui, il y a des risques dans le domaine du nucleaire, surtout avec des pays qui ne font pas trop attention aux aspects de surete. En France, on investit beaucoup d'argent dans ces aspects la. L'IRSN et l'AIEA sont tres exigentes Modifié le 29 juin 2005 par Ti Dragon Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elgaern Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 C'est vrai, je n'ai pas fait la distinction alors qu'elle est d'importance (mais en fait j'ai fait un excès de langage... je parlais de l'énergie nucléaire telle qu'on la connait et qu'on la domestique actuellement... La fusion n'est à l'heure actuelle qu'un projet et on ne sait pas encore dans combien de temps nous serons capables de la maîtriser) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Spacewolf1 Posté(e) le 29 juin 2005 Signaler Partager Posté(e) le 29 juin 2005 Avec tous vos avis, on pourrais presque faire le guide de l'énergie pour Sim City 4 !!! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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