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Que C'est Beau...


Satyricon

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L'utopie

Je ne savais pas comment j’étais arrivé là mais ce que je savais, c’est

que j’y étais.Je me trouvais en plein milieu d’une sorte de grande avenue

bordée d’arbres. Le sol était fait d’une matière extrêmement lisse que je

ne réussissais pas à identifier. De longs véhicules aux formes étranges,

harmonieuses, planaient à environ un mètre du sol, se croisaient avec

sûreté sur cette voie. De nombreuses personnes se déplaçaient également

de part et d’autre, sur des chaussées au moins aussi larges que la voie

principale. Ces gens utilisaient toutes sortes de moyens de transport :

les piétons côtoyaient des cyclistes, qui croisaient des cavaliers,

d’autres utilisaient des machines qui leur permettaient de planer à

quelques centimètres. C’était un spectacle étonnant de voir tout ce monde

s’entrecroiser sans jamais se heurter.

J’abordais l’un de ces passants pour lui demander où je me trouvais.

L’homme, voyant mon étonnement et devinant mon ignorance, me pria de

marcher avec lui. Il commença à m’expliquer le fonctionnement de cette

ville.

En ce monde (il faut bien l’appeler ainsi parce que ce n’était pas le

mien), personne n’était obligé de travailler pour vivre. Des machines

remplissaient toutes les tâches embarrassantes. Les métiers qui ne

pouvaient pas être exercés par des machines étaient occupés à tour de

rôle par toute la population. Le système était tellement efficace qu’un

individu n’avait pas à travailler plus d’un an au cours de sa vie et que

personne ne refusait de rendre ce service, bien qu’il ne soit pas

obligatoire.

L’argent n’existait pas dans cette société. Les industries tournaient à

plein régime pour produire ce que tout le monde avait besoin et chacun se

servait selon sa nécessité. Il n’y avait aucun abus, vol ou autre

escroquerie car tout le monde avait accès au nécessaire autant qu’au

superflu. Il n’y avait d’ailleurs pas de police ni de lois écrites mais

une éducation suffisante qui inculquait aux enfants le respect de

l’autre. Cette éducation était en grande partie assurée par les parents

qui, n’ayant pas à travailler, pouvaient apprendre la vie à leurs

enfants. L’école n’existait donc pas et l’éducation était individuelle

et... agréable.

Tout en marchant, nous croisâmes un groupe d’enfants qui jouaient dans un

jardin. Mon guide me fit remarquer, quand je lui demandais comment ces

enfants s’étaient connus sans école, que les nombreux parcs, les

nombreuses activités ludiques ou sportives de cette société, permettaient

aussi facilement d’avoir des amis. Notre discussion se poursuivit, mon

étonnement l’amusait et il semblait heureux de me présenter sa ville.

Pour ma part, j’étais avide d’en savoir plus sur une société si parfaite.

Nous en vînmes à parler de politique. Fonctionnaient-ils sous une

démocratie ?

Les décisions importantes n’étaient pas prises à la majorité,

contrairement à ce que je pensais. On ne prenait les décisions qu’à

l’unanimité : on raisonnait, on discutait, on exposait, on argumentait

jusqu’à ce que l’ensemble de la population soit convaincu. Toutes les

décisions étaient ainsi prises. Ce système politique aurait pu être

désastreux mais il n’en était rien car personne ne cultivait la mauvaise

foi, n’ayant aucun intérêt au privilège qui n’existait pas, et chacun,

par son éducation, était ouvert au débat et capable de reconnaître ses

torts. Lorsque deux personnes débattaient d’une idée, elles n’essayaient

pas de rassembler la majorité chacune derrière elle en usant d’hyperboles

et en dénigrant les idées adverses mais elles cherchaient réellement à

convaincre l’autre plutôt qu’à le battre.

L’homme continua à me parler ainsi pendant plusieurs heures, tant il y

avait à dire sur cette ville. Il m’expliqua que la technologie

automatisée permettait à chacun d’avoir des maisons confortables, des

transports sûrs, rapides et qui ne polluaient pas, des loisirs aussi

vastes que raffinés. C’est pourquoi cette société était si cultivée, si

philosophe, si humaine. Il me montra comment la technique et la

recherche, non pas du profit mais du bien public, avaient permis

d’éradiquer quasiment toutes les maladies. Il me démontra comment les

gens, grâce à leur énorme temps libre, ouvraient leur esprit en se

consacrant aux sports et aux arts : il me fit découvrir les surprenantes

beautés de sa ville.

Alors que nous discutions encore et encore, et que je l’écoutais en

rêvant, faisant moi-même mille projets, la ville disparut brusquement.

Je me tournais vers mon nouvel ami, mais il n’était plus là, lui non plus.

Je me retrouvais en plein milieu d’une grande avenue bordée de poubelles.

Cette fois, le sol n’était qu’en goudron sale et puant. Une voiture,

sortant de nulle part, manqua de m’écraser : je m’écartais sous une

cascade d’insultes.

Je n’eus pas besoin de demander à quiconque où j’étais. Cette fois, je le

savais très bien !

Hugo L

Ce texte a été rédigé en classe par un élève de première S, âgé de 16 ans,

en février 2004, dans le cadre d’un devoir d’écriture d’invention.

Diffusé par Le Défouloir des Précaires, février 2004,

Le défouloir des précaires

:paclass:

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Texte magnifique.... SURTOUT pour un éléve de16 ans.. il est sacrément doué le pépére il peu faire écrivain. Le style et propre sa se lit facilement et la syntaxe et niquel.. de plus c'est inventif...!

Bravo :)

c'est bateau du début à la fin mais bon il n'a que 16 ans...c'est normal de tomber dans les clichés... et puis cela n'a rien de vraiment inventif son laïus... <_<

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Je sais pas mais en lisant ce texte j'ai eu comme une double résonnance, comme un écho. :) On a tous déjà un peu rêvé de cela, c'est vrai. Mais je sais plus qui disait que le travail (et donc la société en quelque sorte) tue le rêveur. Il va rentrer dans le moule que la société lui réserve et se conformera comme tout le monde.

Il y a un jaloux parmi nous? <_< Ouais, je crois bien et ce n'est pas moi.

C'est assez bien écrit. Ce n'est aussi fluide que Rimbaud mais il peut faire écrivain. ;)

Les gens ont besoin de rêver de toute façon, ça explique le succès de Matrix et le fait que les gens soient allés voir les daubes qu'étaient les suites de ce film. :(

Rêvons donc! :)

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Tres bien ecris certes mais il ne m'arrive pas a la cheville ,je me la raconte peut etre mais il y a une semaine j'ai fais une redaction en français de 6 pages en une heure ce qui m'a vallu un petit 19/20 .

Je sais c'est pas bien de ce la raconter mais j'ai pas pu m'en empecher.

Mais je me suis helas fais battre par une fille de la classe qui n'a redigé qu'une page c'est desollant.

Modifié par Manqi
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Mais pourtant la qualité etait là mais il faut dire que je manquait de reference en pièce de theatre ce qui m'a un peu handicapé, mais en recit je suis assez baleze.

tout ça pour dire que si vous voulez etre bon dans la langue de Molière rien ne vaut une bonne lecture.

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Boah, je lis pas bceause of j'aime pas ça.

J'ai toujours eu tendance à penser que la lecture, c'est comme la musique ou le cinéma : on ne peut pas ne pas aimer. Ceux qui n'aiment pas n'ont jamais eu la chance de tomber sur le livre qui fait office de déclic. ;) Généralement c'est pas les bouquins qu'on vous fait faire au collège qui vont vous faire aimer la lecture je trouve, encore qu'il y a eu un progrès considérable par rapport à mon époque au niveau de la diversité et de l'attrait des bouquins étudiés. J'aime lire, j'adore les livres (encore que je ne lis pas autant que j'aimerai) mais cet amour ne m'a certainement pas été inculqué à l'école. J'ai eu la chance de lire "Le Voyage au Centre de la Terre" de Jules Vernes au bon moment, c'était le déclencheur. ^^

Dans une rédaction, le nombre de page importe peu. C'est la qualité de l'argumentation et de la rédaction qui font tout. Parfois, une phrase suffit à convaincre là où discours ne le peut. ;) Quand à la manie des références dans les rédactions, faut faire gaffe que ça ne devienne pas une argumentation. Une référence à un auteur doit appuyer sa propre réflexion, pas s'y substituer. :P

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Comme je l'avais ecrit plus haut mon ecriture est quasi indescriptible mais le pire c'est que j'ai pas de scanner ni de Webcam :P

A part si vous habitez pres de chez (ce dont je doute fort) vous n'aurez pas l'immense ;) honneur de lire les oeuvres de Manqi.

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Je pêux toujours esseyer mais je vais vous devoiler mon veritable chef d'oeuvre de 4 pages que j'ai fait l'an dernier et qui lui m'a vallu un 19.5/20 si j'arrive a le retrouver (car il date de l'an dernier) je vous fais ça dans la semaine.

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Je suis desolé mais la redac j'ai pas reussi a la retrouve .Dommage mais la prochaine redaction que je fais je vous le montre.

Même si j'ai pas reussi a le retrouver je vais comme même vous racontez l(histoire)

C'est la redaction d'une nouvelle policière "Le coup de Gigot" qui avais eté adapté en film de 30 min par Alfred Hitchkok (pas sur pour l'orthographe) .

Les perso sont :Mary Malonée,son epoux,ainsi que l'inspecteur.

Mary Malonée,qui est enceinte, et son epoux vivent un grand histoire d'amour d'apres Mary mais ce n'est pas le cas pour son epoux qui la trompe avec une autre femme .

Un soir en rentrant du boulot (il etait policier le coquin) il se decide a dire a sa femme qu'il la trompe avec une autre femme .En ecoutant les parole de son epoux Mary ne realise pas ce qui lui arrive et dit a son epoux u'elle va faire la cuisine et qu'ensuite il mangeont tous les deux .Elle descend dans la cave pour aller chercher un gigot dans son frigo .En remontant avec celui-ci dans ses petites mains , Mary voit que son Epoux est en face de la fenêtre .Ne pensant a rien la pauvre s'approche de lui et lui donne un enorme coup de gigot congelée. L'epoux de Mary meurt sur le coup .Mary et son epoux qui devait aller ce soir-là aller chez leurs amis pour diner annule alors le diner disant que Patrick(l'epoux de Mary) ne se sentait pas bien et qu'ils ne pouvait pas venir aujourdh'ui .Consiensieusement ,Mary part dans le magasin du coin pour acheter des epice .

Le vendeur qui la connait depuis tres longtemps ne remarque rien de troublant dans son attitude excepté le fait qu'elle etait un peu froide.

Elle rentre penard chez elle et appelle la police en disant que Patrick est mort ,debarque alors l'inspecteur qui ne trouve rien que des affaire en desordre (hé ouais Mary a penser a mettre le bordel juste avant de partir) .L'inspeceur, qui travaillait avec Patrick etant choquer ne s'attarda pas enormement sur l'interrogatoire de Mary .Lui et ses collègue relèvent les traces et veulent partir ,mais Mary dans sa tres grande bonté leur propose de manger le gigot qui est desormais cuit a point et que c'est ce que Patrick aurai voulu .Les inspecteur s'enpifrent donc tels des proc affamé pendant que Mary,resté dans le salon se marre .

C'est a partir de là que l'on devait ecrire la suite.

Mais je n'ai pas reussi a le retrouver.

Désolé. Mais le Alfred avait imaginer que Mary s'était remarier et qu'elle n'avait cette fois-ci pas reussi son coup car le congelatuer etait en panne et que le gigot n'eatit pas assez dur pour etre meurtrier.

Enocore Desolé :'(

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