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Le topic des Comics


gargoule59

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Le problème, c'est que c'est un cercle vicieux : les gens attendent de voir si ça se tient pour acheter, mais ça ne peut se tenir que si les gens achètent ! Les collectionneurs dans mon genre son peu nombreux comparés au grand public, ça doit pas représenter beaucoup aux yeux des éditeurs. Reste qu'on est les premiers à faire du proselytisme lorsque la série est bonne, et dans ce cas précis, elle l'est.

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  • 1 mois après...

C'est la rentrée, y compris pour les éditeurs de comics en France. Les résultats du mois d'aout sont contrastés. Elève Panini, mention passable. Comme souvent, dernièrement. Elève Urban, mention bien. Un très bon mois. Elève Delcourt, mention bien aussi. Régulier. Elève Dargaud, mention assez bien. Du travail, plus que les mois précédents. Elève Ca & Là, mention bien. Il serait peut-être bon de varier vos auteurs, malgré tout. Elève Ankama, mention assez bien. Ca faisait longtemps qu'on ne vous avait pas vu, Ankama, vous séchez les cours ?

LE COMICS (indé) DU MOIS (d'aout)

EAST of WEST (tome 2, éditions Urban Comics)

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scénario : Jonathan HICKMAN (Pax Romana, Avengers)

dessin : Nick DRAGOTTA (The Age of the Sentry, Captain America : Forever Allies)

édité chez PRONEA, un studio d'IMAGE COMICS, aux USA (contient East of West 6 à 10)

East of West est une uchronie prenant place dans un monde où la Guerre de Sécession n'a pas eu lieu. Suite à l'arrivée sur Terre des Cavaliers de l'Apocalypse, les Etats-Unis ont pris une toute autre tournure et son désormais divisés en sept régions, chacune tenue par l'un des membres du Conseil des Sept. Tandis que des dissentions se font jour entre les sept Elus, la Mort fait cavalier seul, si l'on peut dire, pour échapper à ses semblables et se venger du Conseil. Mais dans le premier tome, il (car à l'image des Annales du Disque-Monde, la Mort est ici un mâle) découvre qu'il a eu un enfant...

Dans ce deuxième volume, la Mort parcourt le monde à la recherche de l'enfant qu'on lui a enlevé, tandis que ses pairs continuent de le traquer. Toujours accompagné de la Corneille et du Loup, il fait la rencontre d'étranges personnages qui lui barrent la route ou la lui rendent compliquée. Bel Solomon est quant à lui victime d'un coup monté, mais il ne compte pas se laisser faire et engage le Ranger pour le venger. Celui-ci promet d'abattre les Elus, et de finir par Solomon lui-même.

Jonathan Hickman a un plan, et comme à son habitude, il prend son temps pour le mettre en place. Malgré tout, son récit reste d'une fluidité remarquable, et l'univers de la série est vraiment original. Western post-apocalyptique teinté d'une large dose de mysticisme revue et corrigée à la mode S-F (ça fait un sacré mélange !), la série doit beaucoup au dessin de Nick Dragotta, toujours aussi vigoureux et agréable à l'oeil. Ses personnages larger-than-life et ses créatures absurdes ne jurent en rien dans un cadre souvent dépouillé, presque schématique.

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DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE

NIGHTLY NEWS (éditions Urban Comics)

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scénario et dessin : Jonathan HICKMAN (Red Wing, Fantastic Four)

édité chez PRONEA, un studio d'IMAGE COMICS, aux USA (contient The Nightly News 1 à 6)

La Première Eglise de la Fraternité de la Voix recrute des croyants pour mener à bien sa guerre sainte contre les médias américains. John Guyton est devenu haut placé dans la hiérarchie de la secte, et il croit en son idéal plus que quiconque... Tout à la fois pamphlet contre l'industrie de l'information et satyre des mouvements sectaires, ce premier travail de Jonathan Hickman en indépendant se montre parfois pompeux, et le dessin plus proche d'études graphiques que de l'art séquentiel pourrait ne pas plaire à tout le monde. Mais le second degré allège un peu l'ambiance académique du titre. (3/5)

CROSSED (Si tu Voyais Ca tome 2, éditions Panini Comics)

scénario : Simon SPURRIER (2000 A.D., Extermination)

dessin : Fernando MELEK (Grimm Fairy Tales, Tales from Neverland)

édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Crossed : Wish You Were Here TPB* 2)

A l'abri sur un minuscule îlot de mer du Nord relativement bien protégé, un petit groupe de survivants a décidé de s'installer à l'écart de toute civilisation. Ce qui ne l'empêche pas de devoir faire face, ponctuellement, aux infectés. Dans ce deuxième tome, l'écrivain Shaky, (anti-)héros de la série, emmène une petite équipe sur le continent à la recherche de provisions. Moins gore que les précédentes mini-séries, cette adaptation papier du webcomic paraissant toutes les semaines sur le site d'Avatar Press fonctionne de manière sérielle. Le rythme, plus lent, permet d'espacer les scènes de violence graphique au profit d'un certain cynisme à l'anglaise. (3/5)

INVINCIBLE (tome 13, éditions Delcourt Comics)

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scénario : Robert KIRKMAN (Walking Dead), Benito CERENO (Guarding the Globe)

dessin : Ryan OTTLEY (Haunt), Cory WALKER (Superpatriot : America's Fighting Force), Nate BELLEGARDE (Brit)

édité chez SKYBOUND, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Invincible 69 et 70, Invincible Returns et Invincible Presents : Atom Eve & Rex Plode 1 à 3)

Fin de l'arc Growing Pains, qui voit Invincible obligé d'envisager une solution définitive à un problème récurrent. Bouleversé par sa facilité à donner la mort, il a peur de devenir comme son père. Il peut heureusement compter sur le soutien de ses proches, alors que la guerre contre les Viltrumites est sur le point d'éclater. Ce volume contient aussi l'épisode spécial Invincible Returns, qui sert plus ou moins de récapitulatif et de retour au status quo, ainsi que la mini-série Atom Eve & Rex Plode, aussi mal dessinée que la précédente (4/5)

CLONE (tome 2, éditions Delcourt Comics)

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scénario : David SCHULNER, Aaron GINSBURG et Wade McINTYRE

dessin : Juan José RYP (No Hero, Nancy in Hell)

édité chez SKYBOUND, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Clone 6 à 10)

Luke Taylor vivait une existence paisible jusqu'au jour où l'un de ses clones enlève sa femme enceinte. Luke finit par retrouver son père biologique et obtenir des explications quant à l'existence de ses clones. Mais son épouse est détenue par les hommes du secrétaire Davis, qui compte utiliser à son profit les expériences menées sur les clones. Ce sont trois scénaristes méconnus qui signent cette série, qui poursuit dans ce deuxième volume son irrésistible fuite en avant et met en scène de nouveaux personnages tout aussi marquants que les précédents, quand bien même Juan José Ryp les représente tous de la même manière. Quoi de mieux qu'une histoire de clones pour un artiste qui produit des visages trop semblables les uns aux autres ? (4/5)

SERPENTS et ECHELLES (éditions Ca et Là)

scénario : Alan MOORE (Watchmen, V for Vendetta)

dessin : Eddie CAMPBELL (From Hell, Alec)

édité chez TOP SHELF aux USA (contient Snakes & Ladders OS*)

A travers le portrait d'Arthur Machen, Alan Moore revisite la création de lunivers, et sinterroge sur les sources de lart et de limaginaire des hommes et des artistes. Il poursuit également sa réflexion sur la nature des liens entre le monde réel et le monde magique. A la manière de The Birth Caul (la Coiffe de Naissance en VF), Snakes and Ladders est une déclamation d'Alan Moore mise en images par Eddie Campbell. Le propos est cette fois-ci limpide, le texte est brillant et il est juste dommage que le travail de l'artiste ne soit pas ce qu'il ait produit de mieux. (3/5)

PARKER : FUN ISLAND (éditions Dargaud)

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scénario : Donald WESTLAKE A.K.A. Richard STARK (The Outfit, The Man with a Gateaway Face)

dessin : Darwyn COOKE (Batman Adventures, The New Frontier)

édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient Parker : Slayground OS* + une histoire courte tirée de Parker : the Martini Edition)

Après un braquage qui a mal tourné, le bandit Parker se retrouve pris au piège dans un parc d'attractions fermé pour l'hiver. Le butin du casse intéresse la famille Lozini, qui détient la moitié de la ville et a sous ses ordres plusieurs policiers corrompus. Darwyn Cooke se régale toujours autant à mettre en images ce quatrième épisode, toujours aussi musclé, de la saga de Richard Stark, et le lecteur se régale à son tour devant son style épuré et sa colorisation en nuances de gris. Le récit est par contre assez court, et ce n'est pas l'histoire en bonus qui parvient à nous rassasier. (4/5)

SONS of ANARCHY (tome 1, éditions Ankama / 619 Label)

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scénario : Christopher GOLDEN (Baltimore, Buffy the Vampire Slayer)

dessin : Damian COUCEIRO (Nola, Planet of the Apes : Cataclysm)

édité chez BOOM ! STUDIOS aux USA (contient Sons of Anarchy 1 à 6)

Les Sons of Anarchy doivent protéger Kendra, la fille d'un de leurs membres décédé, qui est traquée par des assassins à la solde de monsieur Griggs. Producteur de films pédopornographiques, l'ordure est protégé par le chef criminel Henry Lin. L'adaptation en comics de la série télévisée bénéficie d'un scénario bien construit signé Christopher Golden, et des dessins de Damian Couceiro, qui retranscrit les acteurs à merveille sur le papier, sans pour autant délaisser le dynamisme de ses pages. (4/5)

ATHENA (éditions Delcourt Comics)

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scénario : Doug MURRAY (The 'Nam, Jungle Girl)

dessin : Paul RENAUD (Red Sonja), Fabiano NEVES (Purgatori), Stephen SADOWSKI (Avengers / Invaders)

édité chez DYNAMITE PRESS aux USA (contient Athena 1 à 4)

Pour préserver ses enfants dans un monde moderne où les hommes ont perdu foi en eux, Zeus en a fait des mortels, privés de leurs pouvoirs et amnésiques. Athena a intégré la police de New York, où elle enquête sur une guerre des gangs. Le vétéran Doug Murray réinvente l'Illyade dans cette mini-série pas vraiment convaincante, mais qui se laisse lire, notamment grâce aux dessins de Paul Renaud et Fabiano Neves, deux artistes au style clair et tout en courbes. A noter une histoire courte avec Barack Obama en featuring. (3/5)

A GAME of THRONES (tome 4, éditions Dargaud)

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scénario : George R.R. MARTIN (Fevre Dreams), Daniel ABRAHAM (Wild Cards)

dessin : Tommy PATTERSON (Farscape, Tales from Wonderland)

édité chez DYNAMITE PRESS aux USA (contient A Game of Thrones 13 à 16)

Eddard Stark n'a pu empêcher les intrigues de cour, et à la mort du roi Robert Baratheon, la maison Lannister prend le pouvoir et s'empresse d'évincer ses ennemis. Parallèlement, Jon Snow intègre officiellement la Garde de Nuit. Daniel Abraham parvient à jouer avec le casting gigantesque mis en place par George R.R. Martin, et le récit s'emballe enfin, après un long préambule de douze épisodes, rien que ça ! Au dessin, Tommy Patterson demeure classique mais efficace. (4/5)

RASL (tome 1, éditions Delcourt Comics)

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scénario et dessin : Jeff SMITH (Bone, Rose)

édité chez CARTOON BOOKS aux USA (contient RASL 1 à 4)

Robert Joseph Johnson, alias RASL, a découvert le principe du voyage entre les dimensions, et s'en sert pour cambrioler d'autres réalités. Mais son métier est dangereux, comme en témoigne Sam, l'assassin lancé à ses trousses. Après son épique fresque douce-amère, la fameuse saga Bone, Jeff Smith rebondit de manière brillante avec cette maxi-série mêlant thriller et science-fiction, au ton résolument plus adulte mais au graphisme toujours aussi singulier et magnifique. (4/5)

* OS : one-shot, ouvrage d'un seul tenant, par opposition à une série ou mini-série

* TPB : trade paperback, recueil de fascicules ou d'épisodes numériques

Notez que je ne lis pas les séries Valiant, que Panini édite depuis quelques temps en VF. Il paraît qu'elles sont très bonnes, mais elles ne seront en toute logique pas présentes dans mes critiques.

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  • 4 semaines après...

Si le mois de septembre est généralement celui où les chaînes de télévision lancent ou relancent leurs séries télé les plus bankables, ce mois-ci restera dans les annales (non, ce n'est pas si douloureux que ça peut le faire penser quand je l'écris) comme celui des rediffusions de séries comics. Delcourt se pique ainsi de ressortir un vieux truc pas terrible de l'omniprésent Kirkman, et le comics du mois reflète cette tendance avec une publication couleur d'un bouquin (génial) paru d'abord en noir et blanc.

LE COMICS (indé) DU MOIS (de septembre)

SCOTT PILGRIM (tome 1 couleur, éditions Milady Graphics)

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scénario et dessin : Brian Lee O'MALLEY (Lost at Sea, Seconds)

édité chez ONI PRESS aux USA (contient Scott Pilgrim TPB* 1)

Musicien raté, geek fan de jeux vidéo, mais combattant d'élite quelque peu fâché avec les lois de la physique, Scott Pilgrim doit vaincre les sept petits amis maléfiques de sa nouvelle petite amie, Ramona Flowers, s'il veut continuer à sortir avec elle. C'est le premier d'entre eux, un certain Matthew Pattel, qui va prévenir Scott du danger que représente la Ligue des Ex Maléfiques.

Délirante, remplie à ras bords de références à la contre-culture geek et de dialogues à mourir de rire, la mini-série de Brian Lee O'Malley est rapidement devenue une oeuvre culte, à juste titre. Milady Graphics, la branche de Bragelonne dédiée aux BD, l'avait d'abord publiée dans son format original en noir et blanc, bien avant le mini-buzz dont jouit désormais la saga, buzz appuyé par un jeu vidéo et même un film live (qui part en live). L'éditeur, désormais à la peine mais pas encore mort, publie cette fois-ci la version couleur, qui permet d'apprécier les dessins tordus d'O'Malley à leur juste valeur.

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DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE

TEENAGE MUTANT NINJA TURTLES : les NOUVELLES AVENTURES (tome 1, éditions Soleil)

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scénario : Erik BURNHAM (A-Team : War Stories, Ghostbusters) et Kenny BYERLY

dessin : Dario BRIZUELA (Dioramas, Green Lantern : the Animated Series)

édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient Teenage Mutant Ninja Turtles : New Animated Adventures 2 et FCBD*)

Sans leurs armes de prédilection, les Tortues Ninjas doivent venir à bout des robots créés par Baxter Stockman. Ensuite, elles devront triompher de Snake et de ses plantes mutantes en toute discrétion, le public n'étant pas au courant de leur existence, et risquant de paniquer s'ils la découvrent. L'adaptation de la nouvelle série animée de Nickelodeon est fidèle au medium d'origine. Si le scénario ne vole pas bien haut, la cible étant relativement jeune, le dessin acéré et expressif de Dario Brizuela est un avantage indéniable.

(3/5)

The CROW : le SCALP des LOUPS (éditions Delcourt)

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scénario : James O'BARR (The Crow, Tasty Bits)

dessin : Jim TERRY (Jack Kraken, Sundowners)

édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient The Crow : Skinning the Wolves 1 à 3)

Le commandant d'un camp de concentration joue un jeu particulièrement cruel avec ses prisonniers les plus cultivés, en leur proposant une partie d'échecs où la défaite signifie la mort... mais la victoire aussi. L'une de ses victimes revient à la vie grâce au corbeau de la vengeance, et vient réclamer justice pour les siens. A l'origine de la licence, James O'Barr revient sur sa création pour une nouvelle histoire de vengeance aussi manichéenne et mal dialoguée que les précédentes. Aucune nuance dans cet exutoire au dessin correct mais pas toujours régulier.

(2/5)

GHOSTBUSTERS (tome 1, éditions éditeur)

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scénario : Erik BURNHAM (A-Team : War Stories, Scarlet Spider)

dessin : Dan SCHOENING (Mega Man) et Tristan Huw JONES (Tales of the TMNT)

édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient Ghostbusters vol.1 1 à 4 avec 1 des 4 back-up*)

Si les Ghostbusters parviennent toujours à repousser Gozer, c'est la faute de sa ridicule incarnation. Mais Idulnas, le troisième lieutenant du démon, vient à New York avec pour mission de convaincre Ray Stantz de donner une nouvelle forme à son maître. Indéniablement, Erik Burnham est un fan des longs métrages. Hélas, les débuts de la série qu'il scénarise semblent se borner à un simple hommage, plutôt que de chercher à s'extraire du carcan des films. Le dessin cartoon de Dan Schoening ne respecte pas les personnages, mais reste plaisant.

(3/5)

JOHN PROPHET (tome 2, éditions Urban)

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scénario et dessin : Farel DALRYMPLE (Pop Gun War), Brandon Scott GRAHAM (King City), Giannis MILOGIANNIS (Old City Blues) et Simon ROY (Jan's Atomic Heart)

édité chez EXTREME STUDIOS, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Prophet 27 à 31 & 33 sans les back-up*)

Les Prophètes ont été réveillés, et désormais, ils vont tout faire pour reconquérir l'ancien empire terrien. Le vieux Prophet, qui a renié l'empire, recherche ses anciens alliés et s'en fait de nouveaux, en vue de la guerre à venir. Parallèlement, le John Prophet qui a éveillé les siens découvre, au contact des esclaves du cirque Ixtano, la notion de libre-arbitre qui va le conduire à se rebeller contre la volonté des Mères. Si les différents épisodes proposés par le quatuor d'auteurs se montrent encore un peu décousus, le grand plan d'ensemble est dévoilé à travers cette deuxième arche narrative qui fourmille toujours d'idées, tant scénaristiques que graphiques.

(4/5)

TECH JACKET (tome 1, éditions Delcourt)

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scénario : Robert KIRKMAN (Invincible, Walking Dead)

dessin : E.J. SU (Astro Boy, G.I. Joe / Transformers)

édité chez SKYBOUND, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Tech Jacket : Lost and Found 1 à 6)

Le jeune Zack Thompson hérite d'une armure de combat extrêmement perfectionnée, la Tech Jacket, léguée par un extraterrestre geldarien à l'agonie suite au crash de son vaisseau sur Terre. Robert Kirkman, pour l'une de ses premières séries personnelles, renoue avec la quête adolescente, sans vraiment parvenir à accrocher le lecteur. Et ses emprunts à Green Lantern sont un peu trop voyants. Quant à E.J. Su, son design manga ne plaira pas à tout le monde. A noter que le bouquin avait déjà été édité en VF il y a quelques années chez Angle Comics.

(2/5)

* BACK-UP : histoire courte publiée en fin de fascicule, qui peut être ou non liée à l'histoire principale

* FCBD : épisode spécial paru lors du Free Comic Book Day, gratuit et distribué lors des conventions

* TPB : trade paperback, recueil de fascicules ou d'épisodes numériques

PAS LU, PAS PRIS (et pas près de le prendre)

l'ALIENISTE, édité à compte d'auteur (Fabio BA et Gabriel MOON) au Brésil et chez Urban en France

AMULET tome 6, édité chez Scholastic aux USA et chez Akiléos en France

BART SIMPSON tome 8, édité chez Bongo Comics aux USA et chez Jungle en France

BLOODSHOT tome 3, édité chez Valiant aux USA et chez Panini en France

EN TOUTE SIMPLICITE (Very Casual), édité chez Koyama aux USA et chez Atrabile en France

PERCY JACKSON tome 3, édité chez Hyperion en Grande-Bretagne et chez Glénat en France

ZITA la FILLE de l'ESPACE (Zita the Space Girl), édité chez Roaring Book Press aux USA et chez Rue de Sèvres en France

PORCELAINE (Porcelain) tome 1, édité chez Read Publishing aux USA et chez Delcourt en France

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  • 1 mois après...

Après un véritable été indien digne du Canada, nous voilà enfin dans le froid et l'humidité de l'automne. Pile de quoi rester chez soi et se réchauffer au coin de l'âtre, nus sur une peau d'ours, les sens en émoi... Mais pardon, je m'égare une fois de plus. En attendant, rester chez soi c'est bien, mais quoi y faire ? Monopoliser la télé jusqu'à ce que mort de vos derniers neurones s'en suive ? Squatter des forums débiles parlant de jeux vidéos sur Internet ? Pire encore, lire des MANGAS ?! Meuh non, vous êtes des gens de bon goût, vous, vous lisez des comics. Et ça tombe bien, puisque les éditeurs ont des trucs pour vous.

LE COMICS (indé) DU MOIS (d'octobre)

VELVET (tome 1, éditions Delcourt)

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scénario : Ed BRUBAKER (Fatale, Sleeper)

dessin : Steve EPTING (el Cazador, Team X / Team 7)

édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Velvet 1 à 5)

Dans le courant des années 70, l'Arc-7 est une des agences de contre-espionnage les plus réputées au monde. Pourtant, plusieurs de ses espions sont assassinés en pleine mission. Il y a forcément une taupe ! Les soupçons de la direction se portent sur Velvet Templeton, ex-espionne d'élite reconvertie en secrétaire de direction, qui se trouve en réalité être victime d'un coup monté. Mais pour prouver son innocence, elle va devoir reprendre du service.

Grand maître du polar, avec à son actif des titres comme Criminal ou Sleeper, Ed Brubaker s'essaie ici au récit d'espionnage avec le brio qu'on lui connait désormais. Son plus grand coup de génie ? Avoir situé son histoire au coeur des années 70, dans le cadre fantasmé des aventures concoctées par Ian Flemming. De fait, les aventures de ce James Bond au féminin ont tout pour plaire, à commencer par les magnifiques dessins d'un Steve Epting au sommet de son art.

La série est encore toute récente aux USA, n'ayant pour l'instant entamé que sa deuxième arche scénaristique et s'arrêtant pour l'heure à l'épisode 7. Ce premier volume VF rassemble quant à lui les cinq premiers numéros, ce qui prouve à quel point Delcourt est réactif sur ce coup. Et comme les deux auteurs de la série sont plutôt bankables, il y a de fortes chances pour que le public achète, et donc que la série continue. Un demi-pari sur l'avenir pour l'éditeur, donc.

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DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE

COMEBACK (éditions Panini)

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scénario : Ed BRISSON (24, the Field)

dessin : Michael WALSH (Secret Avengers, X-Files season 10)

édité chez SHADOWLINE, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Comeback 1 à 5)

Mark Thomas et Seth Caruso travaillent pour Reconnect, une entreprise illégale qui organise de coûteux voyages dans le temps pour sauver de riches citoyens d'une mort certaine. Du moins est-ce là la version officielle... Ed Brisson mélange une thématique de science-fiction bien connue à une intelligente intrigue policière, pour une mini-série au final prenante de bout en bout, les dessins plutôt aérés de Michael Walsh lui convenant bien.

(4/5)

THUMBPRINT (éditions Panini)

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scénario : Joe HILL (Locke & Key) et Jason CIARAMELLA (the Cape)

dessin : Vic MALHOTRA (Roche Limit) et Nat JONES (Spawn : the Dark Ages)

édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient Thumbprint 1 à 3 et Kodiak OS*)

Mallory Grennan essaie d'oublier les actes abominables qu'elle a commis dans la prison d'Abou Ghraib, où elle torturait les prisonniers afin de leur faire avouer ce qu'ils savaient. Mais le passé se rappelle à elle lorsqu'elle reçoit des lettres anonymes marquées d'une empreinte de pouce... Si la nouvelle de Joe Hill était assez dense, le traitement que lui apporte Jason Ciaramella la dessert nettement. On pourra tout de même se consoler en appréciant les dessins stylisés d'un Vic Malhotra dans la veine de Paul Azaceta. Etrangement, le récit Kodiak, qui n'a rien à voir avec le reste de l'ouvrage, est peut-être ce qu'il contient de plus intéressant.

(3/5)

WALKING DEAD (tome 21, éditions Delcourt)

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scénario : Robert KIRKMAN (Invincible, the Astounding Wolf-Man)

dessin : Charlie ADLARD (the Establishment, Rock Bottom)

édité chez SKYBOUND, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Walking Dead 121 à 126)

La guerre est ouvertement déclarée entre Negan et ses Sauveurs d'un côté, et de l'autre les différentes communautés réunies sous la bannière de Rick Grimes. Les pertes sont déjà lourdes, et le dernier plan machiavélique de Negan risque encore d'aggraver les choses. Un finish moins spectaculaire que ce à quoi on aurait pu s'attendre au vu de la première partie, mais c'est une direction intéressante que risque de suivre désormais la série. Au dessin, Charlie Adlard est toujours aussi solide.

(4/5)

les GARDIENS du GLOBE (tome 1, éditions Delcourt)

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scénario : Robert KIRKMAN (Walking Dead) et Benito CERENO (Invincible Presents Atom Eve)

dessin : Ransom GETTY (Evil Empire) et Kris ANKA (All-New X-Men Special)

édité chez SKYBOUND, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Guarding the Globe 1 à 6)

En l'absence d'Invincible, Cecil Stedman décide d'élargir le champ d'opération des Gardiens du Globe à la planète entière, et procède à un vaste recrutement. Mais les super-criminels aussi s'organisent, formant désormais l'Ordre. Robert Kirkman et Benito Cereno s'associent pour proposer un spin-off d'Invincible seulement à demi-convaincant. La faute à un adversaire aux motivations peu claires, et au dessin de Ransom Getty, certes recherché mais pas particulièrement esthétique.

(3/5)

RACHEL RISING (tome 2, éditions Delcourt)

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scénario et dessin : Terry MOORE (Strangers in Paradise, Echo)

édité chez ABSTRACT STUDIOS aux USA (contient Rachel Rising 7 à 12)

Suite à leur accident de voiture, Johnny a été grièvement blessée et Jet est morte. Elle aussi ressuscite, et va accompagner Rachel dans sa quête de la vérité. Cette vérité se trouve peut-être dans la bouche de Lilith, qui continue de rassembler ses pions. Très dense et riche en révélations, ce deuxième story-arc amène la série dans une direction surprenante, mais un peu décevante. Malgré tout, les personnages forts, en particulier les femmes, et les superbes dessins de Terry Moore, portent encore le récit.

(4/5)

ROBOCOP : MORT ou VIF (tome 1, éditions Wetta)

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scénario : Frank MILLER (Batman, Daredevil) et Steven GRANT (Punisher)

dessin : Korkut OZTEKIN (Hellraiser : the Dark Watch)

édité chez BOOM ! STUDIOS aux USA (contient Robocop : Last Stand 1 à 4)

Après la mort d'Anne Lewis, Robocop est plus que jamais remonté envers l'O.C.P. Désormais totalement hors de contrôle, celui qui fait régner la loi est désormais en faveur de quelques résistants qui refusent de se soumettre à la multinationale. Inspirée par le script de Frank Miller pour le troisième long-métrage de la franchise cinématographique, cette mini-série signée Steven Grant fleure bon la fin des années 80, en particulier grâce au traîtement graphique de Korkut Öztekin (à tes souhaits). Cette édition française est par contre sujette à quelques lacunes.

(4/5)

* OS : one-shot, ouvrage d'un seul tenant, par opposition à une série ou mini-série

PAS LU, PAS PRIS (et pas près de le prendre)

BUILDING STORIES, édité chez Random House aux USA et chez Delcourt en France

CALAVERA (Sugar Skull), édité chez Random House aux USA et chez Cornélius en France

l'ERE de l'EGOISME (Supercrash), édité chez Myriad Editions en Grande Bretagne et chez Ca et Là en France

FIEVRE de LUNE (Fever Moon), édité chez Random House aux USA et chez J'ai Lu en France

GARCON MANQUE (Tomboy), édité chez Zest Books aux USA et chez Ca et Là en France

JOURNAL d'un DEFAITISTE (Notes from a Defeatist), édité chez Fantagraphics aux USA et chez Rackham en France

SECONDS, édité chez Random House aux USA et chez Dargaud en France

SHADOWMAN tome 2, édité chez Valiant aux USA et chez Panini en France

les SIMPSON : la CABANE de l'HORREUR tome 6 (Treehouse of Horror), édité chez Bongo Comics aux USA et chez Jungle en France

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  • 1 mois après...

Je ne vous ai pas oubliés les amis ! Il y a eu beaucoup de sorties en ce mois de novembre (dernier). Malheureusement, les restrictions de ce forum, tant en terme de taille de message que de nombre d'images joignables, font que je ne peux pas poster ma chro mensuelle sans la saccager. Je vous invite à la lire sur l'autre forum où je la poste :

http://www.legacyofsuikoden.com/board/topic1485-240.html#87974

Le mois de décembre est plus léger en sorties, donc je pourrai reprendre le cours normal de mes élucubrations dès la prochaine fois.

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  • 3 semaines après...

Le mois de décembre a peut-être été riche en cadeaux du Papa Noël pour certains, mais il a été pauvre en gros titres chez les éditeurs. C'est Delcourt qui fait le gros du boulot, et Panini qui prend les restes, les autres éditeurs se la coulant douce durant la trêve des confiseurs, il est vrai moment peu propice pour sortir des nouveautés. Cela me permet néanmoins de faire enfin un focus sur Invincible, une série que j'affectionne tout particulièrement.

LE COMICS (indé) DU MOIS (de décembre)

INVINCIBLE (tome 14, éditions Delcourt)

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scénario : Robert KIRKMAN (Walking Dead, The Outcast)

dessin : Ryan OTTLEY (Haunt, Sea Bear & Grizzly Shark)

édité chez SKYBOUND ENTERTAINMENT, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Invincible 71 à 78 sans les back-up*)

Découvrant les incroyables pouvoirs naissants qu'il a hérité de son père Omniman - le plus grand super-héros de la Terre - le jeune Mark Grayson entame une carrière de héros sous le nom d'Invincible. Le twist, c'est que son père est en réalité un extraterrestre de la planète Viltrum, et que les Viltrumites sont des conquérants sans pitié dont Omniman n'est qu'un agent, qui va se révéler au grand jour en tuant bon nombre de super-héros et en laissant son fils pour mort.

Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et père et fils ont fait la paix. Dans ce quatorzième tome, la Coalition des Planètes, sorte de clan des gentils en matière de gestion galactique, déclare la guerre à l'empire de Viltrum, et Omniman et ses fils participent à l'effort de guerre, quitte à y perdre gros. Alors que les Viltrumites semblent au bord de l'effondrement, leur régent dévoile un stratagème machiavélique...

Robert Kirkman fait littéralement voler en éclats ses personnages et leur univers, et bascule au final sur un nouveau status quo particulièrement tendu. Au dessin, c'est un Ryan Ottley de plus en plus habile qui assure le spectacle de bien belle manière. La parution en VF de la série Invincible n'avait rien de gagné d'avance : même si elle est signée par l'auteur de Walking Dead, le fait est qu'il aura fallu à Delcourt quatre tomes avant de l'imposer. Un hyatus de plusieurs mois a eu lieu entre les parutions des troisième et quatrième tomes, mais heureusement que l'éditeur a insisté, car cette série raffraichit le concept même de super-héros et se révèle prenante épisode après épisode (sauf en de rares occasions, mais ce n'est pas le cas ici). Il était donc temps que j'en fasse le comics du mois.

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DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE

RASL (tome 2, éditions Delcourt)

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scénario et dessin : Jeff SMITH (Bone, Tuki)

édité chez CARTOON BOOKS aux USA (contient RASL 5 à 10)

Salvador Crow se révèle être un agent au service du complèxe militaro-industriel, chargé de retrouver les journaux de Nikola Tesla qu'a découvert RASL. Mais ce dernier n'est pas disposé à les lui remettre, quand bien même il menace la vie de la pauvre Annie. Jeff Smith imprime à sa maxi-série un rythme assez lent, la course-poursuite entre le héros et sa Némésis étant entrecoupée de flashbacks révélateurs. On ne pourra en tout cas qu'apprécier le dessin très stylisé de l'auteur.

(4/5)

CROSSED : TERRES MAUDITES (tome 3, éditions Panini)

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scénario : Garth ENNIS (the Boys), David LAPHAM (Stray Bullets) et Simon SPURRIER (Crossed : Wish You Were Here)

dessin : Raulo CACERES (Captain Swing and the Electrical Pirates of Cindery Island) et Miguel Angelo RUIZ GARRIDO (Grimm Fairy Tales : Myths & Legends)

édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Crossed : Badlands 19 à 28)

Amanda a survécu à Harold Lorre, mais elle a subi un tel traumatisme qu'elle ne fait plus confiance à quiconque. Le père Dennis Kingston doit quant à lui interroger ses convictions lorsqu'il rencontre un commando d'anciens soldats prêts à commettre un génocide pour arrêter les infectés. David Lapham poursuit le récit qu'il avait débuté dans la mini-série Crossed : Psychopath, avec au dessin un Miguel Angelo Garrido peu marquant. Garth Ennis retrouve quant à lui la franchise qu'il a créé pour un arc (un peu) moins glauque, et qui s'interroge sur les mérites de la foi.

(3/5)

The SWORD (tome 2, éditions Delcourt)

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scénario et dessin : Joshua et Jonathan LUNA (Girls, Ultra)

édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient The Sword 7 à 12)

Dara Brighton est désormais en mission : elle veut retrouver chacun des triplés et se venger de ce qu'ils ont fait subir à sa famille. Elle sait déjà où se cache Zakros, le plus méprisant des trois. Mais le fait qu'il habite sur une île rend le maître de l'eau particulièrement dangereux. Après une première partie en demi-teinte, les frères Luna se déchaînent lors de cette seconde arche narrative qui fait la part belle aux scènes spectaculaires. Les personnages ne sont pas vraiment dessinés avec maestria, mais les effets rajoutés par ordinateur donnent du cachet à l'ensemble.

(4/5)

* BACK-UP : histoire courte publiée en fin de fascicule, qui peut être ou non liée à l'histoire principale

PAS LU, PAS PRIS (et pas près de le prendre)

La MASTICATION du VAMPIRE DANS son TOMBEAU (The Fang), édité chez Markosia en Grande-Bretagne et chez Wetta en France

POGO tome 1, édité chez Fantagraphics aux USA et chez Akiléos en France

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  • 1 mois après...

Si "dans la vraie vie", l'année 2015 commence sur des bases un peu à chier, dans le microcosme des comics, la vie est plutôt belle. Difficile de relativiser après ce qui s'est passé il y a à peine un mois, mais force est de constater que le massacre perpétré le 7 janvier n'a en rien empêché les gens de continuer à vivre, de partager et de profiter de leurs passions respectives. Pas terrible comme intro, le coeur n'y est pas vraiment il faut avouer, mais tout ça pour dire que je continue à faire du prosélytisme pour ma passion à moi, les comics indés. Et comme les éditeurs ne sont pas non plus arrêtés, il y a matière à discuter ce mois-ci.

LE COMICS (indé) DU MOIS (de janvier)

le MAITRE VOLEUR (tome 3, éditions Delcourt)

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scénario : James ASMUS (the Delinquents), Andy DIGGLE (the Losers) et Robert KIRKMAN (the Walking Dead)

dessin : Shawn Martinbrough (Angel Town, the Creeper)

édité chez SKYBOUND ENTERTAINMENT, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Thief of Thieves 14 à 19)

Redmond est un maître voleur qui voudrait bien se ranger des voitures, mais dont les projets sont sans cesse contrecarrés. Ainsi, dans le premier volume de la série, il consentait à un dernier job mais se retrouvait traqué par le FBI. Ensuite, c'est pour sauver son fils - qui souhaite devenir meilleur que son père mais qui en est encore bien loin - qu'il s'impliquait dans les affaires d'un redoutable cartel. Bref, Redmond, c'est un peu Danny Ocean en version chat noir.

Pour sauver son fils désormais détenu par le cartel de Lola, il est cette fois-ci contraint d'effectuer un nouveau job, le plus risqué de tous : voler des oeuvres d'art détenues par la mafia vénitienne, au nez et à la barbe de la police locale. Un pari qu'il n'a jamais osé tenir... Il va tout de même tenter sa chance en réunissant son ancienne équipe, et en appatant la nana du FBI qui lui en veut personnellement. Un bon gros merdier dont il est le seul à détenir la clé... ou pas.

Lancée par Robert Kirkman et Nick Spencer, deux auteurs particulièrement en vue chez Image Comics depuis quelques temps, la série promettait dans les grandes lignes une version papier des Ocean's de Soderbergh. Et puis lors de sa deuxième arche narrative, lors de laquelle James Asmus prenait le relais de Spencer, Thief of Thieves s'est quelque peu perdue, préférant verser dans le polar noir plutôt que dans le récit de braquage. Sous la houlette d'un Asmus désormais épaulé par Andy Diggle, elle repart sur un bon pied, délaissant l'aspect glauque de l'arc précédent et revenant à la brillance de celui d'avant. Au dessin, Shawn Martinbrough est toujours aussi efficace.

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DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE

SPAWN, la SAGA INFERNALE (tome 7, éditions Delcourt)

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scénario : Todd McFARLANE (Spider-Man, the Incredible Hulk)

dessin : Szymon KUDRANSKI (Penguin : Pain and Prejudice, Repulse)

édité chez TODD McFARLANE PUBLISHING, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Spawn 237 à 242)

Tandis que Cogliostro tente d'expliquer la vérité à Jim Downing sur ses pouvoirs et son destin, chacun complote pour obtenir les faveurs du messie : Bludd veut annihiler Dieu et s'allie les services de son pire ennemi, tandis que le Violator suit son propre agenda... A l'approche du numéro 250, on sent une montée en puissance graduelle et, si Todd McFarlane se réserve encore quelques énigmes à distiller, il fait revenir un grand nombre de personnages sur le devant de la scène. Szymon Kudranski est toujours aussi plaisant, mais de plus en plus lent.

(3,5/5)

NEMO : les ROSES de BERLIN (éditions Panini)

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scénario : Alan MOORE (From Hell, Swamp Thing)

dessin : Kevin O'NEILL (2000 A.D., the League of Extraordinary Gentlemen)

édité chez TOP SHELF PRODUCTIONS aux USA (contient Nemo : the Roses of Berlin OS*)

Janni Dakkar, la fille de feu le Capitaine Némo, apprend que sa propre héritière et son gendre ont été attaqués par l'armée nazie, et sont actuellement retenus captifs à Berlin. Elle lance alors l'assaut sur la capitale germanique où, à sa grande surprise, l'attendent déjà d'étranges soldats... Alan Moore n'en finit pas de décliner l'une de ses oeuvres phares, les références se concentrant cette fois-ci essentiellement sur le cinéma expressionniste allemand du début du XXe siècle - avec un hommage particulier à Fritz Lang. Un univers glacial, une nouvelle fois retranscrit de belle manière par Kevin O'Neill.

(3,5/5)

FATALE (tome 4, éditions Delcourt)

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scénario : Ed BRUBAKER (Incognito, Criminal)

dessin : Sean PHILLIPS (Sleeper, the Fade Out)

édité chez BASEMENT GANG, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Fatale 15 à 19)

Retrouvée amnésique, Josephine est accueillie au sein d'Amsterdam, un groupe de grunge en panne d'inspiration dont elle va devenir la muse. Parallèlement, un policier du nom de Wulf cherche à mettre la main sur elle, et emploie pour cela des mesures drastiques. Ed Brubaker prépare la conclusion de sa série, mais continue de laisser planer le mystère sur le passé de son héroïne. Toujours aussi dense malgré ses personnages excessifs, le récit jouit véritablement du coup de crayon de Sean Phillips, tout en contrastes clairs-obscurs du plus bel effet.

(3,5/5)

SIDEKICK (tome 1, éditions Delcourt)

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scénario : Joe Michael STRACZYNSKI (Rising Stars, the Amazing Spider-Man)

dessin : Tom MANDRAKE (Batman, Fringe)

édité chez JOE's COMICS, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Sidekick 1 à 6)

Tout jeune, Barry Chase est devenu le sidekick du super-héros Red Cowl. Mais lorsque ce dernier est assassiné, celui que l'on nomme désormais Flyboy ne trouve plus de sens à sa vie. Personne n'a confiance en lui, et il ne semble plus bon à rien sans son mentor à ses côtés. Le twist, c'est que le mentor n'est peut-être pas aussi mort qu'on le croit... Joe Michael Straczynski ne réinvente pas la roue, mais cette nouvelle série super-héroïque, des années après Rising Stars, aborde le sujet par un angle intéressant. Reste à voir si le concept durera sur le long terme. On notera en tout cas le graphisme légèrement rétro, mais finalement plaisant, de Tom Mandrake.

(3,5/5)

SAGA (tome 4, éditions Urban)

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scénario : Brian K. VAUGHAN (Y the Last Man, Ex Machina)

dessin : Fiona STAPLES (North 40, Mystery Society)

édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Saga 19 à 24)

Pour gagner de quoi nourrir sa famille, Alana s'est engagée dans le Circuit, pendant que Marko joue les pères au foyer. Leur train-train va basculer le jour où la princesse des Robots est assassinée et le prince héritier enlevé par un anarchiste, qui le conduit sur la planète où s'est réfugiée la petite famille. Brian Vaughan ne manque pas d'idées, qu'il s'agisse de faire rebondir son récit où d'aborder les thèmes de société qui lui tiennent à coeur. Reste que cette arche narrative manque un peu de punch. Au dessin, on retrouve par contre une Fiona Staples en grande forme.

(4/5)

WALKING DEAD (tome 22, éditions Delcourt)

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scénario : Robert KIRKMAN (Outcast, Image United)

dessin : Charlie ADLARD (Codeflesh, the White Death)

édité chez SKYBOUND ENTERTAINMENT, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient the Walking Dead 127 à 132)

Depuis leur victoire sur les Sauveurs, les différentes communautés se sont unies et ont développé un projet commun qui les conduit sur la voie de la prospérité. Mais cet état de grâce risque d'être mis à mal par l'arrivée de nouveaux rescapés. Après un chapitre rocambolesque, Robert Kirkman fait non seulement redescendre la tension, mais il développe aussi et surtout un tout nouveau cadre pour ses personnages. Le résultat est bluffant, d'autant que Charlie Adlard en magnifie l'illustration.

(4/5)

EAST of WEST (tome 3, éditions Urban)

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scénario : Jonathan HICKMAN (Infinity, Nightly News)

dessin : Nick DRAGOTTA (the Age of the Sentry, FF)

édité chez PRONEA, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient East of West 11 à 15)

Nouvellement élue à la tête des Armées Célestes, Xiaolian organise une réunion du Conseil des Sept qui va se solder par une déclaration de guerre. C'est ce moment que choisissent les Cavaliers de l'Apocalypse pour s'attaquer au fils de la Mort... Après avoir longuement posé les bases de son récit, Jonathan Hickman emballe les évènements dans cette troisième arche narrative explosive. Au dessin, Nick Dragotta réalise des cadrages surprenants et des scènes pleines de bruit et de fureur.

(4/5)

The CROW (Midnight Legends tome 2, éditions Delcourt)

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scénario : James O'BARR (Slash) et John WAGNER (Judge Dredd)

dessin : Alex MALEEV (Daredevil, Arabian Nights on the World of Magic : the Gathering)

édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient The Crow : Midnight Legends 1)

Joshua a été assassiné durant la guerre de cessession, simplement parce qu'il était Amérindien. Aujourd'hui, il revient sous la forme du Corbeau, afin de réclamer vengeance envers ses tortionnaires, eux-mêmes réincarnés en petits loubards. Si ce simple résumé vous laissait encore des doutes, oui, le scénario est ridicule, et en plus, le dessin est illisible. Avec d'aussi grands noms, on aurait pu s'attendre à tellement mieux... Au lieu de cela, James O'Barr ressasse ses synopsis creux au travers d'une mini-série (Dead Time) d'abord parue chez Kitchen Sink, puis recompilée par IDW dans sa collection Midnight Legends.

(1/5)

WALKING DEAD (édition spéciale, éditions Delcourt)

scénario : Robert KIRKMAN (Invincible, the Astounding Wolf-Man)

dessin : Charlie ADLARD (the Establishment, Rock Bottom)

édité chez SKYBOUND ENTERTAINMENT, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient the Walking Dead 115 à 126)

Les différentes communautés désormais réunies sous sa bannière, Rick Grimes entame une guerre ouverte avec Negan et ses Sauveurs. Si le plan semble au départ se dérouler sans accrocs, la situation va rapidement dégénérer. Delcourt ressort en ce début d'année l'arche narrative All Out War en un seul tome, histoire de capitaliser à mort sur le succès de la franchise, sans doute. Cela vaut néanmoins le coup pour ceux qui auraient raté les dernières péripéties des héros. Robert Kirkman change complètement de rythme et cette très longue arche narrative centrée sur la guerre et ses conséquences est d'une rare fluidité. Charlie Adlard délègue l'encrage, et rend de nouveau des pages complètes.

(4/5)

* OS : one-shot, ouvrage d'un seul tenant, par opposition à une série ou mini-série

PAS LU, PAS PRIS (et pas près de le prendre)

ARCHER & ARMSTRONG tome 3, édité chez Valiant aux USA et chez Panini en France

AT WORKS (Incomplete Works), édité chez Victoria University Press en Nouvelle-Zélande et chez Casterman en France

DOCTORS, édité chez Fantagraphics aux USA et chez Ca et Là en France

HICKSVILLE, édité chez Black Eyed Productions aux USA et chez Casterman en France

MOONHEAD and the MUSIC MACHINE, édité chez Nobrow Press en Grande-Bretagne et chez Dargaud en France

X-O MANOWAR tome 4, édité chez Valiant aux USA et chez Panini en France

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  • 4 semaines après...

Février est certes le mois le plus court de l'année, mais en terme de comics indés, celui de 2015 a été plutôt bien fourni. S'il s'agit dans la plupart des cas de suites, on notera tout de même l'arrivée d'un nouveau micro-éditeur, Graph Zeppelin, le retour de Ted Naifeh chez Akiléos pour une nouvelle saga, et la volonté d'Urban Comics de développer son catalogue en dehors de DC Comics, avec en signe de cette bonne idée l'arrivée d'une nouvelle série de S-F qu'elle est bonne.

LE COMICS (indé) DU MOIS (de février)

BLACK SCIENCE (tome 1, éditions Urban)

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scénario : Rick REMENDER (Fear Agent, Uncanny Avengers)

dessin : Matteo SCALERA (Starborn, Dead Body Road)

édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Black Science 1 à 6)

Scientifique anarchiste mais fort doué, Grant McKay a inventé le moyen de se déplacer entre les dimensions : le pilier. Suite à une accident, lui, son équipe et ses enfants se voient embarqués pour un voyage à travers des mondes aussi surprenants que dangereux. Le problème, c'est que le pilier a été saboté et qu'il ne peut plus être contrôlé. Il effectue donc des bonds variables entre les univers, et met l'équipe de dimensionautes à chaque fois en grand danger.

Les héros de Rick Remender sont un peu tous les mêmes. Des losers a qui tout aurait pu sourire mais qui ont fait les mauvais choix. Ainsi en était-il de Heath Huston dans la fabuleuse série Fear Agent (cherchez-la en occaz' si vous ne l'avez pas encore lue) comme de Marvel Boy dans Uncanny Avengers. On ne sera donc pas surpris de trouver ce genre d'archétypes chez Grant McKay. Mais on ne peut enlever à l'auteur son imagination lorsqu'il s'agit de mettre ses personnages dans des situations inconfortables, ni son amour pour une certaine forme de science-fiction hard-boiled, un peu sâle, inspirée des pulp's.

Le soin du détail de Matteo Scalera est aussi à apprécier lorsqu'il s'agit de mettre en images ces mondes incroyables. Depuis le Starborn paru chez Boom ! et partiellement traduit en français chez EP Editions, l'artiste avait fait ses valises pour Marvel, où on avait pu le voir sur Hulk ou Deadpool. Pour l'un de ses travaux indés les plus récents, il fait ici montre d'un sens de la mise en scène et d'une richesse du trait qu'on ne lui connaissait que peu.

(4,5/5)

DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE

The SIXTH GUN (tome 3, éditions Urban)

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scénario : Cullen BUNN (Deadpool Kills Deadpool, the Damned)

dessin : Tyler CROOK (B.P.R.D.) & Brian HURTT (Queen & Country)

édité chez ONI PRESS aux USA (contient the Sixth Gun 12 à 17)

Becky Montcrief et Drake Sinclair sont désormais sous la protection de l'Epée d'Abraham, mais demeurent traqués sans relâche par les monstres que leur envoie Missy Hume. Parallèlement, Gord Cantrell fouille son passé à la recherche d'un moyen de détruire les pistolets. C'est un faux rythme qui s'installe durant cette arche narrative peu marquée par l'action, mais qui ne lésine pas sur les révélations. Cullen Bunn développe petit à petit son univers, et Brian Hurtt fait montre d'une richesse graphique assez impressionnante.

(4,5/5)

CLONE (tome 3, éditions Delcourt)

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scénario : Aaron GINSBURG, Wade McINTYRE et David SCHULNER

dessin : Juan Jose RYP (No Hero, Lady Death)

édité chez SKYBOUND ENTERTAINMENT, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Clone 11 à 15)

Les clones sont devenus un danger public et ils sont désormais traqués aussi bien par les hommes du vice-président Davis que par les milices de la Coalition de la Dignité Humaine. Mais ils vont pouvoir compter sur une aide inespérée de la part... de leurs soeurs ? Le trio de scénaristes développe un peu plus l'univers de la série et y intègre de nouveaux personnages, avant une fin de chapitre apocalyptique. Juan Jose Ryp brille aussi bien sur les scènes d'action, nombreuses, que sur les moments plus intimistes.

(4/5)

CROSSED (Si Tu Voyais Ca tome 3, éditions Panini)

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scénario : Simon SPURRIER (Six-Gun Gorilla, X-Force)

dessin : Fernando MELEK (Creature Cops, Grimm Fairy Tales)

édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Crossed : Wish You Were Here TPB* 3)

La petite vie plus ou moins paisible des habitants de l'île de Cava va se retrouver bousculée le jour où débarquent une flotte de navires de croisière américains. Qui plus est, Shaky apprend que sa maîtresse est tombée enceinte. Il va alors tout faire, à sa manière mesquine et sournoise, pour que ces deux évènements tournent en sa faveur. Il est de plus en plus difficile de détester l'anti-héros de Simon Spurrier, dont on découvre petit à petit le passé. L'auteur parvient à jouer avec un format pourtant peu propice aux digressions, et il est accompagné par un Fernando Melek pas formidable mais qui fait un travail correct.

(3/5)

NANCY in HELL, VOYAGE en ENFER (éditions Graph Zeppelin)

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scénario : El TORRES (CVO, Rogues !)

dessin : Juan Jose RYP (Black Summer, Wolfskin) et Antonio VASQUEZ

édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Nancy in Hell 1 à 4)

Coincée en enfer depuis son assassinat barbare, Nancy Simmons tente par tous les moyens d'échapper aux démons et aux âmes torturées qui la traquent sans relâche. Elle va trouver en Lucifer une aide inattendue, l'ange déchu cherchant lui aussi à s'enfuir. El Torres exprime sa propre idée de l'Enfer de Dante : un parcours du combattant où se mêlent gore et érotisme malsain, qui trouvent en Juan Jose Ryp un écho tout naturel. Malheureusement, la deuxième moitié de la mini-série change de dessinateur, et le résultat est moins agréable.

(3,5/5)

PRINCESSE UGG (tome 1, éditions Akiléos)

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scénario et dessin : Ted NAIFEH (Polly and the Pirates, Courtney Crumrin)

édité chez ONI PRESS aux USA (contient Princess Ugg 1 à 4)

Princesse du royaume barbare de Grimmeria, Ülga n'est pas vraiment un modèle d'éducation. Robuste guerrière qui ne cède jamais devant l'ennemi, elle va se confronter à la civilisation en intégrant la prestigieuse école des princesses, où elle n'est guère la bienvenue. Si Ülga partage nombre de traits de caractère de ses prédécesseures, qu'il s'agisse de Polly ou Courtney, son créateur s'intéresse néanmoins à un nouvel univers des plus séduisants, avec un petit côté Disney (Rebelle notamment) plutôt sympa. Ted Naifeh s'essaie en outre à la colorisation imitation lavis, plutôt séduisante.

(4/5)

EX MACHINA (tome 3, éditions Urban)

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scénario : Brian VAUGHAN (Y the Last Man, Saga)

dessin : Tony HARRIS (Obergeist) et John Paul LEON (Earth X)

édité chez SIGNATURE SERIES, un label de WILDSTORM PRODUCTION, aux USA (contient EX Machina 21 à 29 et Ex Machina Special 3)

Le premier véritable super-héros s'est reconverti en maire de New York. Anciennement connu sous le pseudonyme de l'Illustre Machine, Mitchell Hundred a dû faire son coming-out, ce qui ne plait pas à tout le monde dans la sphère politique. Dans ce troisième volume de la réédition de la série, il doit gérer un serial-cambrioleur d'une rare violence, puis il va se confronter à quelque chose de beaucoup moins terre à terre... A travers cette série politico-super-héroïque, Brian Vaughan s'attaque à de nombreuses thématiques sociétales, parfois avec panache, et parfois sans trop d'allant. Au dessin, Tony Harris est très raide, et cela rend les phases de dialogues, nombreuses, assez laborieuses. Mais ce tome 3, qui regroupe les arches narratives Smoke, Smoke et Power Down, constitue peut-être le meilleur d'une saga pas franchement enthousiasmante de manière globale.

(3,5/5)

REVIVAL (tome 4, éditions Delcourt)

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scénario : Tim SEELEY (Hack / Slash, Batman Eternal)

dessin : Mike NORTON (the Sixth Gun : Days of the Dead, Battlepug)

édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Revival 18 à 23 et la première partie du crossover* Revival / Chew)

Intervenant en tant que consultante auprès du F.B.I., Dana Cypress se rend à New York, où un revitalisé aurait été repéré. Pendant ce temps, son fils se sent incompris et décide de fuguer, rendant son grand-père fou d'inquiétude et prêt à tout pour le retrouver. Tim Seeley développe son intrigue hors du cadre traditionnel de la série, mais fait évoluer son casting malgré tout. Si cette arche narrative est pauvre en révélations, elle est menée tambour battant, une cadence retranscrite par les dessins vifs et les cadrages nerveux de Mike Norton.

(3,5/5)

SCOTT PILGRIM (tome 3 couleur, éditions Milady)

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scénario et dessin : Bryan Lee O'MALLEY (Seconds, Lost at Sea)

édité chez ONI PRESS aux USA (contient Scott Pilgrim 3)

Pour conquérir le coeur de Ramona, Scott doit vaincre ses sept ex maléfiques. Il en a déjà battu deux, mais le troisième s'annonce retors. Todd Ingram sort en effet avec... l'ex de Scott, Envy Adams, qui se trouve être aussi leader du groupe de rock Clash at Demonhead. Envy demande à Scott de faire la première partie de son concert... Entre tranches de vie barrées et situations rocambolesques, Bryan O'Malley parvient sans cesse à rebondir et à faire évoluer son histoire. Scott Pilgrim, c'est du lourd, et plus les tomes passent, plus il devient difficile de s'en détacher.

(4,5/5)

SEULE pour TOUJOURS (éditions Ca et Là)

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scénario et dessin : Liz PRINCE (Will You Still Love Me If I Wet the Bed ?, Delayed Replays)

édité chez TOP SHELF aux USA (contient Alone Forever OS*)

De rencontres pathétiques en déceptions sentimentales, Liz Prince passe finalement plus de temps avec ses chats qu'aux bras d'une hypothétique âme soeur. Se montre-t-elle trop difficile à satisfaire, ou manque-t-elle d'atouts pour conquérir les hommes ? Cette fois-ci, Liz Prince s'intéresse aux affaires de coeur, et en la matière, non seulement a-t-elle de nombreux sujets à évoquer, mais en plus, elle les présente de manière plutôt amusante, une fois n'est pas coutume. A noter, un joli hommage à Charles Schulz en cours d'ouvrage.

(3,5/5)

* CROSSOVER : rencontre entre deux personnages ou séries, d'un même éditeur (crossover en interne) ou de deux éditeurs différents (crossover en externe)

* OS : one-shot, ouvrage d'un seul tenant, par opposition à une série ou mini-série

* TPB : trade paperback, recueil de fascicules ou d'épisodes numériques

PAS LU, PAS PRIS (et pas près de le prendre)

DEATH SENTENCE, paru chez Titan Books en Angleterre et chez Delcourt en France

UNE TETE BIEN VIDE (Bumperhead), paru chez Drawn & Quaterly aux USA et chez Atrabile en France

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  • 4 semaines après...

Cette année, le mois de mars est un peu plus fourni que l'année précédente. Des éditeurs comme Soleil et Réflexions refont un peu parler d'eux, mais ce sont bel et bien Panini et Urban qui se tirent la bourre, y compris sur les séries indés. Relativement peu de déchêts au final, les sorties du mois étant assez homogènes. Mais du coup, ça veut dire aussi qu'il n'y a pas de chef d'oeuvre qui se démarque particulièrement. Le comics du mois est une bonne trouvaille, mais pas non plus une révolution.

LE COMICS (indé) DU MOIS (de mars)
SOUTHERN BASTARDS (tome 1, éditions Urban)
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scénario : Jason AARON (Scalped, Wolverine)
dessin : Jason LATOUR (the Expatriate, Django Unchained)
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Southern Bastards 1 à 4)

Earl Tubb est de retour à Craw County, la petite ville d'Alabama qu'il avait quittée à la mort de son père, l'ancien shérif du bled, qui ne lésinait pas sur la violence. Son séjour ne se passe pas comme prévu, la faute à l'équipe de football locale qui sème la terreur et va même aller jusqu'à tuer une vieille connaissance d'Earl. C'est à partir de là que le vieil homme va s'employer à calmer certaines ardeurs, à grands coups de batte de base-ball !
Jason Aaron est le co-créateur de la série Vertigo fort renommée Scalped, et il a longtemps pris en main la destinée de Wolverine pour la maison d'en face. Il dépeint ici, pour sa seule série en creator-owned à ce jour, une Amérique profonde sans doute un peu cliché, mais riche en personnages charismatiques qu'il met en scène à travers une histoire de justice qui reprend les codes des westerns spaghetti.
Le mélange des genres fonctionne bien, et Jason Latour le met brillamment en images. On connait assez peu cet artiste en France, et à vrai dire pas beaucoup plus aux Etats-Unis, mais il a tout de même travaillé sur l'adaptation comics de Django Unchained. Le sud des Etats-Unis, ça le connait donc un peu ! Tout en puissance, son trait clair rappelle tout à la fois Frank Quitely pour les proportions parfois excessives de ses personnages, et Nate Powell pour la lisibilité de ses cases.
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DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE
TEENAGE MUTANT NINJA TURTLES : les NOUVELLES AVENTURES (tome 2, éditions Soleil)
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scénario : Eric BURNHAM (Ghostbusters) et Kenny BYERLY (Teenage Mutant Ninja Turtles Animated)
dessin : Dario BRIZUELA (Dioramas, Hulk)
édité chez IDW PUBLISHING aux USA (contient Teenage Mutant Ninja Turtles : New Animated Adventures 1 et 4)

Aidé par la jeune April O'Neil dont il est secrètement amoureux, Donatello infiltre une décharge à la recherche de composants pour sa dernière invention. Ce qu'il ignore, c'est qu'il s'agit d'une couverture pour une base militaire top secrète. Dans l'autre histoire de l'album, les Tortues Ninjas font face au Foot Clan. Dérivée de la nouvelle série d'animation sur les Tortues initiée par la chaîne Nickelodeon, ces aventures dessinées ont bonne mine, quand bien même elles se destinent avant tout aux plus jeunes. Fraîche, dynamique et amusante, une série sympa pour les enfants.
(3/5)

MARA (éditions Panini)
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scénario : Brian WOOD (Local, Star Wars)
dessin : Ming DOYLE (the Kitchen, Jennifer's Body)
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Mara 1 à 6)

Dans un futur où le sport de haut niveau est devenu gage d'une célébrité sans commune mesure, Mara Prince est au sommet de sa gloire. Tout bascule le jour où le monde découvre ses incroyables capacités. Les médias l'accusent de tricherie, le peuple la rejette et l'armée veut en faire une arme. Sous couvert d'une histoire de super-héros dans l'ensemble assez banale, Brian Wood s'interroge sur le devenir de l'humanité en poussant les travers du système capitaliste à son paroxysme. Une dystopie que contraste le graphisme tout en douceur de Ming Doyle.
(3,5/5)

RAZOR (tome 3, éditions Réflexions)
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scénario : Everette HARTSOE (Poizon), Shannon Morgan KIRBY (Alexa Lynn)
dessin : Eric JOHNS (Skynn & Bones), Jude MILLIEN (Jazz) , Richard POLLARD (Pandora)
édité chez LONDON NIGHT STUDIOS aux USA (contient Razor 12, Razor Annual* 2 et Razor : Uncut 13 à 15)

Roman von Drake est mort, mais la violence est de plus en plus palpable dans les rues de Queen City. Heureusement, la ville peut compter sur la justicière Razor. Grâce à des méthodes peu recommandables, elle parvient à arrêter les pires des malfrats, comme ce prêtre tueur d'enfants. Renommée Razor : Uncut à compter du treizième numéro, la série régulière consacrée à la justicière bénéficie désormais d'histoires plus construites. Everette Hartsoe délègue de plus en plus, y compris au dessin où cela permet de profiter des dessins plus agréables de Richard Pollard notamment.
(3/5)

AMERICA'S GOT POWERS (tome 1, éditions Panini)
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scénario : Bryan HITCH (Authority) et Jonathan ROSS (Turf)
dessin : Bryan HITCH (Age of Ultron, Captain America : Reborn)
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient America's Got Powers 1 à 3)

Il y a dix-sept ans, un cristal géant s'est écrasé en plein coeur de San Francisco. Toutes les femmes enceintes de la ville ont alors donné naissance à des enfants dotés de super-pouvoirs. Aujourd'hui, la Power Generation, comme on la surnomme, est la star d'un nouveau type de télé-réalité. Mais tous les enfants ne sont pas logés à la même enseigne. Pourtant né lors de l'arrivée du cristal, Tommy Watts ne semble détenir aucun pouvoir... Si la thématique de cette mini-série et certaines de ses composantes sont très proches de celles de Rising Stars, l'angle d'attaque choisi par Jonathan Ross la rend intéressante. Au dessin, Bryan Hitch se fait plaisir et se permet même quelques parodies truculentes, en faisant intervenir Sarah Pallin ou David Tennant par exemple.
(3,5/5)

RASL (tome 3, éditions Delcourt)
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scénario et dessin : Jeff SMITH (Bone, Tuki)
édité chez CARTOON BOOKS aux USA (contient RASL 11 à 15)

Après avoir assisté à la catastrophe de la ville de Sells, RASL est plus déterminé que jamais à détruire sa création. Mais il lui faudra franchir bien des obstacles avant d'en arriver là, et même si son plan fonctionne, qui dit que l'expérience ne peut être recréée plus tard ? Si le doute était encore permis, Jeff Smith fait une fois de plus montre de son inaltérable talent de conteur, en concluant avec brio son thriller de science-fiction. On pourra éventuellement lui reprocher une petite baisse de forme au dessin, malgré tout.
(3,5/5)

* ANNUAL : numéro spécial, plus épais que d'ordinaire et généralement sans lien avec la trame habituelle, qui parait une fois par an

PAS LU, PAS PRIS (et pas près de le prendre)
RAI tome 1, paru chez Valiant aux USA et chez Panini en France
le SCULPTEUR (Sculptor), paru chez First Second aux USA et chez Rue de Sèvres en France

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  • 1 mois après...
  • 4 semaines après...

Urban a instauré une politique de sorties rapprochées entre deux tomes d'une même série, que les autres éditeurs s'empressent désormais d'appliquer, vu que ça marche et que ça fait plus de brouzoufs. Il est ainsi possible de suivre aussi bien Black Science qu'Invincible sans gros temps morts, alors qu'il fallait souvent compter six mois voire un an auparavant. Cependant, ce mois de mai n'est pas non plus particulièrement riche en sorties. Heureusement, elles sont pour la plupart de qualité, et finalement, c'est ce qui compte.

LE COMICS (indé) DU MOIS (de mai)
WAKE UP AMERICA (tome 2, éditions Rue de Sevres)
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scénario : Andrew AYDIN et John LEWIS
dessin : Nate POWELL (Swallow Me Whole, Any Empire)
genre : comics qui devrait être reconnu d'utilité publique
édité chez TOP SHELF aux USA (contient March 2)

A l'heure de l'investiture de Barack Obama, le sénateur John Lewis, fervent défenseur des droits civiques qui s'est battu aux côtés de Martin Luther King et de bien d'autres, se remémore justement les évènements qui se sont déroulés à l'aube des années 60 et mesure le chemin parcouru depuis lors. La ségrégation raciale était encore dominante dans le sud du pays, et différents mouvements protestataires se rassemblèrent pour conduire à la désormais légendaire marche de Washington, qui changea tout.
A la base, Andrew Aydin est l'attaché de presse de John Lewis. A travers cette trilogie, encore en cours de parution aux Etats-Unis, il a voulu célébrer la vie politique et l'idéologie militante de son patron. Le représentant parlementaire fait en effet partie de ceux qui ont marché pacifiquement à travers toute l'Amérique pour protester contre la ségrégation, et pour se battre pour un idéal démocratique favorable à tous, qu'ils soient Noirs ou Blancs.
Adoubé par Lewis en personne, le récit déroule les nombreux faits marquants qui ont conduit à la progression des droits des Afro-Américains à travers une suite de flashbacks tout en retenue. Le premier volume s'intéressait au côté symbolique des premières marches et des débordements qu'elles ont entraîné. Ce deuxième tome fait la part belle au volet politique de cette période historique. D'une sobriété que d'aucuns qualifient d'exagérée, cette retranscription trouve pourtant sa force dans l'horreur même de ce qui se déroulait à l'époque, et évite justement de rajouter du pathos qui aurait été totalement inutile.
Pour ce faire, elle peut s'appuyer sur les dessins de Nate Powell. L'artiste, plutôt habitué aux oeuvres intimistes, dévoile des personnages incroyablement expressifs et maîtrise complètement sa narration grâce à un story-telling malin. L'auteur de Swallow Me Whole ou Any Empire, deux histoires presques autobiographiques (que je vous recommande chaudement, elles aussi), se montre ici plus traditionnel, mais ses emphases sur certains moments forts n'en sont que plus marquantes.
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DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE
UBER (tome 1, éditions Panini)
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scénario : Kieron GILLEN (Iron Man, Journey into Mystery)
dessin : Caanan WHITE (Ptolus, the Harlem Hellfighters)
genre : achtung ! Es ist ein uchronie où les nazis ont leurs übermenschen
édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Uber 0 à 5)

En 1945, alors que tout semble perdu pour l'Allemagne nazie, le professeur Metzger et le docteur Bergen expérimentent sur des cobayes humains afin de produire littéralement des super-soldats. Ces créatures pourraient bien changer le résultat de la seconde guerre mondiale. Le point de vue adopté par Kieron Gillen est volontairement malsain. On ne sait jamais vraiment qui sont les héros, l'auteur évitant soigneusement toute notion manichéenne, même lorsqu'il s'agit de mettre des mots dans la bouche des nazis. Au dessin, Caanan White assure le spectacle, tant par ses corps bodybuildés que par son découpage nerveux.
(4/5)

CROSSED : TERRES MAUDITES (tome 4, éditions Panini)
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scénario : Christos GAGE (Absolution) et David LAPHAM (Murder Me Dead)
dessin : Miguel Angel GARRIDO (Grimm Fairy Tales : Myths & Legends) et Christian ZANIER (Rising Stars)
genre : nichons et tripaille au pays des zombies
édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Crossed : Badlands 29 à 36)

Lorsqu'un infecté plus malin que les autres lui propose un marché, Oliver Dauphinais est prêt à trahir l'humanité pour sauver sa peau. Amanda, quant à elle, ne peut plus compter que sur les conseils de son âme damnée si elle veut survivre après le massacre de ses amis de la Base M. Chacun de son côté, Christos Gage et David Lapham abordent la question de la survie en conditions extrêmes, le deuxième mettant de nouveau en scène l'un de ses personnages fétiches. Au dessin, Miguel Ruiz est toujours aussi sombre, mais Christian Zanier apporte un peu d'élégance à cette arche étouffante.
(2,5/5)

ANGRY BIRDS (tome 4, éditions Le Lombard)
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scénario : Glenn DAKIN (Deadline), Pascal OOST, Jeff PARKER (Agents of Atlas) et Paul TOBIN (Bandette)
dessin : Audrey BUSSI, Thomas CABELLIC, Christine CHATAL, Cesar FERIOLI PELAEZ (Walt Disney's Comics & Stories), Corrado MASTANTUONO (Dylan Dog), Isa PYTHON et Paco RODRIGUES
genre : noms d'oiseaux et blagues cochonnes
édité chez ROVIO BOOKS, un label d'IDW PUBLISHING, aux USA (contient des histoires tirés d'Angry Birds Comics 2, 5, 8 et HalloweenFest Special, plus deux histoires inédites)

Les Bad Piggies ont ouvert leur propre parc d'attraction sur Piggy Island, et les Angry Birds, malgré leur méfiance initiale, vont y passer une excellente journée. Mais ils vont finir par découvrir la supercherie, une de plus à mettre au compteur de leurs ennemis jurés. Le principe est désormais mis en place et fonctionne visiblement pas mal, puisque tant IDW aux Etats-Unis que Le Lombard en France continuent de diffuser ces produits dérivés, pourtant de bien piètre qualité.
(2/5)

SPAWN, la MALEDICTION (tome 13, éditions Delcourt)
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scénario : Brian HOLGUIN (Aria) et Todd McFARLANE (Spider-Man)
dessin : Angel MEDINA (KISS : Psycho Circus) et Nat JONES ('68)
genre : super-démon avec de gros problèmes de logement
édité chez TODD McFARLANE PRODUCTIONS, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Spawn 135 à 146)

Violator, expérimentant à plus grande échelle les pouvoirs qu'il s'est découvert, a pris le contrôle de tous les esprits des habitants de New York. Plus tard, Mammon vole la mémoire d'Al Simmons lors de leur ultime face-à-face, et ce dernier se met à errer sans but à travers les Etats-Unis. Brian Holguin dévoile un premier story-arc haletant de bout en bout, jouant la carte du héros complètement dépassé par les évènements. Et Nat Jones, associé pour l'occasion à Angel Medina, apporte un certain cachet à l'histoire. Les épisodes suivants ne sont qu'un bouche-trou avant le grand barouf du cent-cinquantième épisode.
(3,5/5)

BLACK SCIENCE (tome 2, éditions Urban)
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scénario : Rick REMENDER (Deadly Class, Captain America)
dessin : Matteo SCALERA (Secret Avengers, Batman)
genre : science-fiction comme la vieille série télé Sliders mais en mieux
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient Black Science 7 à 11)

Suite à la mort de Grant McKay, les dimensionautes survivants se retrouvent piégés dans une nouvelle dimension hostile, leur pilier de téléportation inservable. Sur ce monde, ils vont devoir faire face à une horde de créatures insectoïdes dotées de grands pouvoirs télépathiques. Rick Remender organise la fuite en avant de ses personnages en changeant pour l'occasion de point de vue, et en creusant le passé souvent lourd de ses personnages secondaires. Au dessin, Matteo Scalera brille de mille feux, son imagination débridée faisant merveille à retranscrire les univers bigarrés de son scénariste.
(4/5)

a GAME of THRONES, le TRONE de FER (tome 5, éditions Dargaud)
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scénario : Daniel ABRAHAM (Skin Trade) et George R.R. MARTIN (Wild Cards)
dessin : Tommy PATTERSON (Farscape, Tales from Wonderland)
genre : heroic-fantasy sans trop de fantasy, mais avec beaucoup d'heroic
édité chez DYNAMITE ENTERTAINMENT aux USA (contient A Game of Thrones 17 à 20)

Tyrion Lannister et les clans des montagnes qu'il s'est allié se joignent à l'armée de son père, en guerre contre la maison Stark et ses féaux. Les Dothrakis marchent désormais en direction des Sept Royaumes, et Jon Snow doit décider de son destin... Les évènements se bousculent lors de ce cinquième tome, durant lequel Daniel Abraham parvient jusqu'au climax du roman de George Martin. Au dessin, Tommy Patterson est de nouveau stable, après une période où on le sentait fébrile.
(3,5/5)

INVINCIBLE (tome 15, éditions Delcourt)
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scénario : Robert KIRKMAN (the Walking Dead, Ant-Man)
dessin : Ryan OTTLEY (the Astounding Wolf-Man, Haunt)
genre : super-héros en pleine crise existentielle
édité chez SKYBOUND, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Invincible 79 à 84)

De retour sur Terre, Invincible se rend compte que ses méthodes ne sont pas forcément toujours justifiées. Son dernier combat contre Dinosaurus va lui faire prendre conscience qu'il existe peut-être de meilleures solutions que de cogner sur tout ce qui bouge... Robert Kirkman profite de la nécessaire accalmie post-Viltrumite War pour faire le point sur la série et proposer de nombreuses pistes de réflexions sur la nature super-héroïque, mais aussi sur bien d'autres sujets de société. Ryan Ottley est en toute petite forme et, au final, ce nouveau tome manque de pep's.
(3/5)

RACHEL RISING (tome 3, éditions Delcourt)
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scénario et dessin : Terry MOORE (Strangers in Paradise, Echo)
genre : fantastique avec plein de questions existentielles n'dans
édité chez ABSTRACT STUDIOS aux USA (contient Rachel Rising 13 à 18)

Pour se remémorer son passé, Rachel Beck tente d'entrer en contact avec sa mère décédée, sans succès. Parallèlement, les autres sorcières ressuscitées par Lilith mettent en branle leur plan visant à rayer la ville de Manson de la carte. Certes, Terry Moore, qui n'a pourtant plus rien à prouver en tant qu'artiste, ravira une fois de plus de par son talent au dessin. Mais le fait est que la série se délite quelque peu : les personnages tournent en rond, jusqu'au dénouement de cette troisième arche narrative.
(3,5/5)

PAS LU, PAS PRIS (et pas près de le prendre)
BARTMAN tome 4, paru chez Bongo Comics Group aux USA et chez Jungle en France
OINK : le BOUCHER du PARADIS (Oink : Heaven's Butcher), paru chez Kitchen Sink Press aux USA et chez Délirium en France
la TOMBE de la TERREUR (Bloke's Tomb of Terror) tomes 3 & 4, parus chez Hoffman & Crawley aux USA et chez Wetta en France

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  • 2 semaines après...

Assez surpris de voir que tu continues de poster inlassablement de nouvelles critiques, pourtant on ne peut pas dire que la fréquentation d'Ému Nova explose (quoique cinq sujets actifs la même semaine...).

Tant d'abnégation force le respect ! J'ai même l'impression que tu fais des émules (Ollie, Yo Riso, Puda, Rouliass).

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Il suffit que les hommes de bien ne fassent rien pour que le mal triomphe.

Du coup je sais pas trop où je me situe dans ce proverbe, rapport au pseudo et tout, mais ouais, je continue.

En même temps c'est une petite chro que je copie-colle sur plusieurs forums (tous plus ou moins léthargiques du reste, mais ça réagit parfois).

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  • 3 semaines après...

Juin, c'est un peu comme mai mais en plus chaud, finalement. Pour éviter la canicule, restez chez vous, enfermez-vous et lisez de bons comics. Justement, j'en ai quelques-une dans ma besace et, une fois encore, c'est Glénat qui s'en tire avec les honneurs. Delcourt reste dans la course, tandis que les autres éditeurs effectuent le service minimum. Eh oh, les gars, c'est pas encore l'été, on aimerait bien que vous fassiez votre job !

LE COMICS (indé) DU MOIS (de juin)
PRETTY DEADLY (tome 1, éditions Glénat)
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scénario : Kelly Sue DECONNICK (Captain Marvel, Osborn)
dessin : Emma RIOS (Hexed, Strange)
genre : western fantastique qu'il est bon pour lire avec
édité chez MILKFED CRIMINAL MASTERMINDS, Inc., un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Pretty Deadly 1 à 5)

La légende raconte l'histoire de la femme qu'aimait la Mort, et de l'enfant qui naquit de leur union : Deathface Ginny, l'esprit de la vengeance. Une petite fille aux yeux vairons a appelé sans le vouloir Ginny, et se retrouve désormais traquée par la fille de la Mort. Heureusement, la gamine peut compter sur l'aide précieuse d'un vieux cow-boy aveugle...
Kelly Sue Deconnick et Emma Rios ont souvent travaillé ensemble, notamment pour le compte de Marvel Comics, chez qui elles ont développé la mini-série Osborn par exemple, sur les dérivés de Spider-Island, mais aussi et surtout la série Captain Marvel. Et malheureusement, on ne peut pas parler de franc succès. Serait-ce à dire que malgré leur bonne entente, leur duo ne fonctionne pas ? Pretty Deadly est leur première collaboration sur un titre qui leur est propre, et cette mini-série prouve que oui, Deconnick + Rios = bingo !
Au premier abord, on peut peut-être penser à East of West lorsqu'on lit Pretty Deadly. Je marque le conditionnel néanmoins, parce que de moi-même, ça ne m'était pas venu à l'esprit. C'est lorsqu'on me l'a dit que j'ai trouvé que ça avait du sens. Des univers délabrés pour des westerns futuristes marqués par une attirance malsaine envers une Mort plus ou moins humanisée, et des personnages larger than life permettent de faire le rapprochement.
Mais ce n'est bien qu'un rapprochement, une certaine communion d'idées. Ici, les auteures impriment à leur récit une sensibilité forcément féminine, forcément touchante parce qu'aucun homme ne sera jamais capable d'écrire des émotions aussi bien qu'une femme. Et puis il y a de l'abstraction aussi, là où East of West est certes alambiqué par moments, mais finalement très terre-à-terre. Au final, on confine parfois à une certaine forme de poésie.
Et ce en dépit d'une violence graphique plutôt marquée, Emma Rios se lâchant particulièrement sur les scènes de baston, nombreuses. Donc que les bas du front se rassurent, non, c'est pas gnan-gnan-culcul-fleur-bleue, c'est une vraie histoire de bonshommes, mais avec des femmes et par des femmes. Reste que cette première mini-série s'achève sans que l'on ait obtenu de réponses quant à certains personnages, ce qui pourra en agacer certains.
(4,5/5)

DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE
FATALE (tome 5, éditions Delcourt)
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scénario : Ed BRUBAKER (Criminal, Captain America)
dessin : Sean PHILLIPS (Wildcats 2.0, Sleeper)
genre : polar où ce qui à jamais dort n'est à priori pas mort
édité chez BASEMENT GANG, Inc., un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Fatale 20 à 24)

Prenant désormais pleinement conscience de ses pouvoirs et de ce qu'ils impliquent, Joséphine est décidée à contrer les plans de l'évêque Sommerset et de son culte satanique. Pour ce faire, elle va pouvoir compter sur l'aide d'un Nicolas Lash définitivement acquis à sa cause. On est forcément un peu déçu par la conclusion de la série. Non seulement parce que les explications d'Ed Brubaker versent dans le délire mystique de manière assez peu nuancée, mais aussi parce que Sean Phillips s'essaie à un style plus dépouillé par moments, et cela ne fonctionne absolument pas.
(3/5)

EXTINCTION PARADE (tome 1, éditions Panini)
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scénario : Max BROOKS (the Zombie Survival Guide : Recorded Attacks, G.I. Joe : Hearts & Minds)
dessin : Raulo CACERES (Captain Swing and the Electrical Pirates of Cindery Island, Crossed : Psychopath)
genre : série catastrophe avec des dents longues
édité chez AVATAR PRESS aux USA (contient Extinction Parade 1 à 5)

Lorsque l'épidémie zombie se propage à travers le monde entier, les vampires pensent tout d'abord qu'ils vont pouvoir désormais faire tout ce qu'ils désirent sans avoir à se montrer prudents. Mais ils finissent par comprendre qu'ils sont eux aussi au bord de l'extinction... Grand spécialiste du récit de zombie, Max Brooks distille ici moins d'humour que dans son oeuvre-phare, le Guide de Survie en Territoire Zombie, mais il apporte un angle de vue assez accrocheur. Dessinée avec panache par Raulo Caceres, la mini-série souffre malgré tout d'un rythme bien trop lent.
(3/5)

FICTION SQUAD (tome 1, éditions Glénat)
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scénario : Paul JENKINS (the Darkness, Hellblazer)
dessin : Ramon BACHS (Gen 13, Azrael)
genre : enquête policière au pays des contes de fée
édité chez BOOM ! STUDIOS aux USA (contient Fiction Squad 1 & 2)

Dans la ville de Rimes, l'ordre et la loi sont représentés par l'inspecteur Frankie Mack, un détective raté venu de l'univers de la fiction criminelle. Mais lorsque les personnages de contes sont victimes d'attaques sordides, c'est sur ses épaules que repose l'enquête. Paul Jenkins replonge dans l'univers qu'il a mis en place durant Fairy Quest, et y développe cette fois-ci un bon petit polar plein d'humour et de magie. Une mini-série belle à couper le souffle grâce au dessin cartoony d'un Ramon Bachs n'ayant rien à envier à Humberto Ramos, que Glénat a eu la très mauvaise idée de publier en trois tomes au format franco-belge.
(4/5) en V.O., (2/5) en V.F. parce que ça coûte bien trop cher

LETTER 44 (tome 1, éditions Glénat)
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scénario : Charles SOULE (Inhuman, Superman / Wonder Woman)
dessin : Alberto JIMENEZ ABUQUERQUE (Savage Sword, Elle)
genre : série d'anticipation où personne ne vous entendra crier
édité chez ONI PRESS aux USA (contient Letter 44 1 à 6)

Tout juste investi président des Etats-Unis, Stephen Blades découvre le plus grand secret de la précédente administration : les extraterrestres existent, et ils sont aux portes de la Terre, en train de construire une gigantesque machine dont on ne sait rien... Charles Soule développe une intrigue cohérente impliquant tout aussi bien des thématiques de science-fiction que des ramifications politiques. Le rythme est par contre très lent, et le dessin d'Alberto Albuquerque n'est pas franchement régulier.
(3/5)

GHOSTED (tome 3, éditions Delcourt)
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scénario : Joshua WILLIAMSON (Birthright, Johnny Monster)
dessin : Davide GIANFELICE (Daredevil : Reborn) et Goran SUDZUKA (Outlaw Nation)
genre : récit fantastique qui fait peur comme ta soeur
édité chez SKYBOUND ENTERTAINMENT, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Ghosted 11 à 15)

Arrêté par le F.B.I. et contraint de travailler pour les fédéraux, Jackson T. Winters doit découvrir la raison des nombreux cas d'attaques de fantômes répertoriés récemment dans tout New York. Son enquête le mène tout droit à Damian Charon, magicien raté et fils de son ami décédé. Joshua Williamson utilise toujours de grosses ficelles pour tracer les grandes lignes de son histoire, mais cette nouvelle arche narrative se révèle finalement assez plaisante. Au dessin, Goran Sudzuka et Davide Gianfelice, les deux artistes attitrés, se partagent ici l'affiche.
(3,5/5)

PATHFINDER (tome 1, éditions Glénat)
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scénario : Jim ZUBKAVICH (Skullkickers, Street Fighter)
dessin : Jake BILBAO (Bloodrayne : Tokyo Rogue) et Andrew HUERTA (Jinnrise)
genre : heroic-fantasy qui sent le déjà vu
édité chez DYNAMITE ENTERTAINMENT aux USA (contient Pathfinder 1 & 2)

Aux abords de la petite ville de Sandpoint, une horde de Gobelins s'apprête à attaquer. Une compagnie d'aventuriers se dresse heureusement sur son chemin, mais les créatures ne semblent pas aussi pleutres qu'à leur habitude, et ne prennent pas la fuite... Adaptation du jeu de rôle dérivé de Dungeons & Dragons, cette série d'heroic-fantasy ne bouscule pas les codes du genre. Jim Zubkavich s'y montre moins inventif qu'à son habitude, licence oblige sans doute, et le dessin d'Andrew Huerta est un peu déconcertant. Et puis ça reste aussi ultra cher en VF.
(2,5/5) en V.O., (0,5/5) en V.F. parce que ça coûte bien trop cher

SOUTHERN BASTARDS (tome 2, éditions Urban)
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scénario : Jason AARON (Incredible Hulk, Men of Wrath)
dessin : Jason LATOUR (Wolverine, Django Unchained)
genre : rednecks, football américain et souvenirs du passé
édité chez GOLGONOOZA, Inc., un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Southern Bastards 5 à 8)

Aujourd'hui, Euless Boss a montré à toute la ville qui était le patron. Mais il n'en a pas toujours été ainsi : dans sa jeunesse, le futur coach des Runnin' Rebs n'était qu'un adolescent pathétique, objet de mépris de la part de tout le monde, y compris de son père. Petit à petit, Jason Aaron dessine les contours d'un véritable univers miniature, où n'importe quel personnage secondaire peut devenir le centre d'intérêt d'une arche narrative. Celle-ci fait la part belle au passé, et Jason Latour y démontre une nouvelle fois son talent.
(3,5/5)

SCOTT PILGRIM (tome 5 couleur, éditions Milady)
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scénario et dessin : Bryan Lee O'MALLEY (Seconds, Lost at Sea)
genre : combats contre des robots géants pour le cocu de service
édité chez ONI PRESS aux USA (contient Scott Pilgrim 5)

Deux nouveaux ex-petits amis maléfiques de Ramona Flowers font irruption dans la vie de Scott Pilgrim : des jumeaux, dont notre héros se débarrasse sans trop de problèmes. Mais alors qu'il approche de la fin de sa quête improbable, la relation qu'il entretient avec l'étrange jeune femme se déteriore petit à petit... Pour ce cinquième et avant-dernier tome, Bryan O'Malley met un peu de côté l'action et les pitreries, au profit des interrogations de son héros. En résulte un tome délié et à vrai dire un peu ennuyeux, qui représente pourtant un passage obligé afin d'aborder la conclusion de la saga.
(3/5)


les SEIGNEURS de la ROUTE : l'ULTIME COURSE à la MORT (éditions Wetta)
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scénario : Paul H. BIRCH (Stratosfear) et Mel SMITH (Dead Ahead)
dessin : Manuel MARTINEZ (Creepy Kofy Movie Time Comics, Zombies Vs. Cheerleaders)
genre : course désoeuvrée dans un futur désoeuvré, par des auteurs désoeuvrés
édité chez BLUEWATER PRESS aux USA (contient The Final Death Race 1 à 3)

Frankenstein est devenu président des Provinces-Unies d'Amérique, mais il ne peut empêcher la contestation qui s'empare du pays au bord de la ruine. Il décide alors d'organiser une nouvelle course à la mort, son entourage lui conseillant tout de même de faire participer un clone. Egalement produite par Roger Corman, cette ultime - on l'espère ! - mini-série inspirée par le film culte des années 70 manque de panache. Là où la précédente était réalisée par rien moins que Pat Mills et Kevin O'Neill, celle-ci souffre du manque de talents de ses auteurs.
(1,5/5)

PAS LU, PAS PRIS (et pas près de le prendre)
l'ASCENSION d'AURORA WEST tome 1 (The Rise of Aurora West), paru chez Roaring Book Press aux USA et chez Dargaud en France
IRL, DANS LA VRAIE VIE (In Real Life), paru chez First Second aux USA et chez Akileos en France
SAVAGE, paru chez Rebellion en Grande-Bretagne et chez Delcourt en France
la VENGEANCE d'un ANGE (Hope Falls), paru chez Markosia aux USA et chez Wetta en France

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  • 4 semaines après...

Avant de partir en vacances, je vous laisse une dernière petite chronique.

Comme à leur habitude, les éditeurs français sacrifient quelque peu juillet, les quelques productions qu'ils affichent étant toutes parues en début de mois. IL faudra attendre la toute fin d'aout pour voir la suite, et si la démarche est tout à fait compréhensible (les débits de bouquins étant déserts en été), le fait est qu'il n'y a donc pas grand chose à se mettre sous la dent ce mois-ci. Malgré tout, le peu qu'il reste est parfaitement acceptable, alors ne vous privez pas. De toute façon, vous n'aurez rien d'autre avant la rentrée.

LE COMICS (indé) DU MOIS (de juillet)
CASANOVA (tome 3, éditions Urban)
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scénario : Matt FRACTION (Fantastic Four, Fear Itself)
dessin : Gabriel BA (B.P.R.D., the Umbrella Academy)
genre : espionnage dans un univers de science-fiction totalement barré
édité chez MILKFED CRIMINAL MASTERMINDS, Inc., un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Casanova : Avaritia TPB*)

Il n'est franchement pas simple de suivre la série Casanova, et ce dans tous les sens du terme. D'abord parce que les idées fusent dans tous les sens, rendant la lecture assez alambiquée par moments. Ensuite, parce que le dessin des frères jumeaux Gabriel Ba et Fabio Moon peut rendre les pages hermétiques à certains lecteurs. Et même éditorialement, l'affaire est corsée puisque, après des débuts remarqués chez Image Comics, la saga a basculé chez Marvel, sous le label Icons, avant de revenir dans le giron d'Image.
Dans notre univers, Casanova Quinn est l'un des meilleurs agents de l'E.M.P.I.R.E., puissante agence de contre-espionnage dirigée par son père. Dans un autre univers, Casanova est un assassin, qui a abattu son père. Dans notre univers, Casanova est mort. Du coup, Newman Xeno, le big boss de la puissante organisation terroriste baptisée la D.E.F.O.N.C.E., profite du capharnaum que cette mort a provoqué pour rappatrier le méchant Casanova et le faire bosser en tant qu'agent double. Ca, c'est le résumé du premier tome. Dans le suivant, le père de Quinn finit par découvrir la supercherie.
Et donc on en arrive à cette troisième mini-série, Avaritia, d'abord parue sous le label Icons avant d'être rééditée en trade-paperback, ou recueil en bon français, chez Image Comics. Désormais suremployé par l'E.M.P.I.R.E., le vrai-faux Casanova Quinn doit réparer les erreurs spatio-temporelles qui ont mené à son apparition dans notre univers. Ce faisant, il découvre la véritable identité de Newman Xeno, et va dès lors éliminer une à une les incarnations de son ennemi juré. Jusqu'au moment où il finit par tomber amoureux de sa victime...
De plus en plus alambiquée, la série de Matt Fraction n'en est pas excluante pour autant, et demeure lisible y compris pour un néophyte. C'est-à-dire que l'auteur y multiplie les délires, mais si on se pose un minimum, on peut arriver à tout comprendre. Il faut juste rester dans le bon état d'esprit, ce qui, je vous l'accorde, n'est pas forcément simple. D'autant que les dessins de Gabriel Ba, qui travaille en solitaire pour l'occasion, sont parfois le seul point d'accroche du lecteur. Mais qui prendra le temps de se pencher rigoureusement sur cette histoire bien barrée devrait y trouver son compte.
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DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE
The SWORD (tome 3, éditions Delcourt)
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scénario et dessin : Joshua et Jonathan LUNA (Girls, Ultra)
genre : mythologie moderne réhaussée de plein d'effets visuels photoshopés
édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient the Sword 13 à 18)

Désormais, Dara Brighton est sur la piste de Knossos. Le maître de la terre est aussi le dirigeant du plus puissant cartel de drogue du Mexique, et de fait, la jeune femme va devoir se débarrasser de ses sbires si elle compte l'atteindre. Cette troisième arche narrative fait quelque peu redite par rapport à la précédente. Heureusement, elle se ménage un cliffhanger habile qui laisse augurer du meilleur pour la conclusion. Toujours est-il que le dessin des frères Luna est une nouvelle fois assez médiocre.
(3/5)

TECH JACKET (tome 2, éditions Delcourt)
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scénario : Joe KEATINGE (Glory), Robert KIRKMAN (the Walking Dead) et Aubrey SITTERSON (Worth)
dessin : Khary RANDOLPH (Charismagic) et E.J. SU (the Transformers)
genre : science-fiction aux faux airs de X-Or
édité chez SKYBOUND ENTERTAINMENT, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Tech Jacket 7 & 8 et Tech Jacket Digital Edition 1 à 3)

Tout juste remis d'un combat avec les clones d'Invincible qui ont failli détruire la Terre, Zach Thompson doit affronter Null, un redoutable mercenaire extraterrestre chargé par un mystérieux client de récupérer la Tech Jacket, quel qu'en soit le prix à payer. Robert Kirkman a relancé sa série dans les pages d'Invincible, mais c'est la reprise en mains de la série par Joe Keatinge qui lui apporte un vent de fraîcheur, y compris dans les thématiques abordées. C'est surtout le dessin de Khary Randolph, nerveux et puissant, qui surpasse en tout point ce qui a été fait jusque là par E.J. Su.
(3/5)

NEMO : FLEUVE de FANTOMES (éditions Panini)
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scénario : Alan MOORE (From Hell, Watchmen)
dessin : Kevin O'NEILL (Marshal Law, Death Race 2020)
genre : aventures fantastiques mélangeant un nombre de références hallucinant
édité chez TOP SHELF aux USA (contient Nemo : River of Ghosts OS*)

Au milieu des années 70, c'est une Jenni Dakar vieillissante qui reprend la mer une dernière fois, afin de se débarrasser une fois pour toute de sa Némésis, Ayesha. Et cette fois-ci, elle a un joker dans sa manche, en la personne du colossal Hugo Hercule. C'est avec beaucoup de fracas, et donc assez peu de finesse, qu'Alan Moore conclut sa mini-série spin-off de la Ligue des Gentlemen Extraordinaires. Néanmoins prenante de bout en bout, l'histoire est qui plus est, une fois encore dessinée avec brio par Kevin O'Neill.
(3,5/5)

* OS : one-shot, ouvrage d'un seul tenant, par opposition à une série ou mini-série
* TPB : trade paperback, recueil de fascicules ou d'épisodes numériques

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  • 1 mois après...
  • 4 semaines après...

Cela fait quelques temps que l'on est sur un rythme d'un mois riche en nouveautés et d'un mois pauvre en sorties, sans doute pour laisser souffler le porte-monnaie des hypothétiques clients. Septembre est du mauvais côté de la barrière, d'autant que les productions Urban ont pris du retard et ne verront le jour qu'en octobre. Pourtant, l'amateur de séries indépendantes y trouvera son compte, puisque dans l'ensemble, ce qui est sorti est plutôt pas mal. C'est notamment du côté des Humanos que l'on se tournera, avec deux BD sans doute peu vendeuses mais plutôt amusantes.

LE COMICS (indé) DU MOIS (de septembre)

FIVE WEAPONS (tomes 1 & 2, éditions Humanos)

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scénario : Jimmie ROBINSON (Bomb Queen, the Empty)

genre : petits meurtres entre copains de classe

édité chez SHADOWLINE, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Five Weapons 1 à 5)

Tyler Shainline vient d'intégrer l'école des Cinq Armes, un établissement spécialisé dans la formation des assassins. Son nom de famille le prédestine à de brillantes études, mais il refuse catégoriquement de porter une arme, ce qui ne l'empêche pas de donner des leçons aux autres élèves, et même aux professeurs. De fait, tout le monde ou presque lui en veut. Mais Tyler a une mission, qu'il garde secrète et qui le pousse à rester coûte que coûte...

En France, Jimmie Robinson est un parfait inconnu. Quasi-homonyme du grand James Robinson - dont le diminutif pourrait très bien être Jimmie - et surtout cantonné aux oeuvres réalisées en indépendant, il est un peu célèbre aux Etats-Unis pour Bomb Queen, une succession de mini-séries dans lesquelles l'héroïne est une super-criminelle aussi sexy que psychotique. Avant ça, il a débuté chez les petits éditeurs qui fleurissaient au début des années 90, et il a produit quelques bricoles pour Image, telles Code Blue, Amanda & Gunn ou Evil & Malice.

Le succès de Bomb Queen aidant, Jimmie Robinson s'est diversifié. Five Weapons est sa première tentative en ce sens, hélas arrêtée au terme de sa deuxième arche narrative alors qu'elle n'avait pas encore dévoilé son plein potentiel. Si les influences sont assez évidentes, le concept de la série est relativement novateur, et surtout, la manière dont l'auteur met en scène ses truculents personnages est des plus plaisantes. Il scinde ainsi son récit en une partie duel, que l'on croit systématiquement perdue pour le héros, et une partie résolution où il triomphe toujours à la fin.

Bref, c'est plutôt malin, et le graphisme lui aussi original devrait plaire au plus grand nombre. A mi-chemin entre du cartoony et un style vaguement mangaïsant, le coup de crayon de Robinson surprend mais s'avère intéressant à l'usage. C'est donc un audacieux pari que tentent les Humanos, d'autant que la série s'est terminée en eau de boudin. Le principal reproche que l'on pourra faire à cette VF concerne le format, puisque les cinq épisodes sont répartis en deux volumes, pour un prix dépassant les vingt euros au total.

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DANS LE RESTE DE L'ACTUALITE

WALKING DEAD (tome 23, éditions Delcourt)

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scénario : Robert KIRKMAN (Invincible, Battle Pope)

dessin : Charlie ADLARD (Rock Bottom, the White Death)

genre : love story qui pue la viande avariée

édité chez SKYBOUND ENTERTAINMENT, un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Walking Dead 133 à 138)

Alors que Gregory ourdit une tentative d'assassinat envers Maggie Greene, qui l'a remplacé à la tête de la communauté de la Colline, Jésus découvre l'existence des Chuchoteurs, qui vivent au milieu des zombies. Il parvient à capturer l'un d'entre eux... Robert Kirkman s'éloigne d'Alexandria pour se concentrer sur Carl Grimes, protagoniste principal de cette arche narrative plaisante, qui propose de nouvelles pistes intéressantes. Au dessin, Charlie Adlard est une fois de plus irréprochable.

(4/5)

A GAME of THRONES, le TRONE de FER (tome 6, éditions Dargaud)

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scénario : Daniel ABRAHAM (Skin Trade) et George R.R. MARTIN (Wild Cards)

dessin : Tommy PATTERSON (Farscape, Tales from Wonderland)

genre : comics dérivé d'une série télé dérivée d'un roman dérivé de...

édité chez DYNAMITE ENTERTAINMENT aux USA (contient A Game of Thrones 21 à 24)

Alors que la vie d'Eddard Stark est dans la balance, son fils ainé Robb mène la bataille contre l'armée des Lannister, remportant quelques échauffourées, parvenant même à capturer Jaime le tueur de rois. Parallèlement, Jon Snow tente de se substituer à son rôle au sein de la Garde de Nuit, et Daenerys Targarien prend l'ascendant sur les Dothrakis. Toujours aussi riche, la série achève son premier volume pile poil là où s'achève la première saison de la série télévisée. Si ce ne sont les dessins parfois irréguliers de Tommy Patterson, l'ensemble est plaisant à suivre, même si les connaisseurs n'y découvriront aucune variation.

(3,5/5)

L'APOCALYPSE SELON BRAM et BEN (éditions Humanos)

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scénario : James ASMUS (Gambit, the Delinquents) et Jim FESTANTE

dessin : Rem BROO

genre : humour non approuvé par l'Ancien Testament

édité chez IMAGE COMICS aux USA (contient The End Times of Bram and Ben 1 à 4)

Le Ravissement a eu lieu, et Bram Carlson a été choisi par accident, puis rejeté lorsque l'erreur a été avérée. Depuis qu'il a vu ce qu'était le Paradis, Bram milite pour devenir candidat au poste d'Antéchrist, tandis que son colocataire Ben tente de le convaincre de son erreur. James Asmus et Jim Festante enchaînent les situations ubuesques dans cette mini-série iconoclaste, au sens premier du terme. L'humour est bien présent et plutôt efficace, souligné par le dessin cartoony d'un Rem Broo dont le style rappelle un peu celui de Rob Guillory.

(3,5/5)

BLACK MARKET (éditions Glénat)

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scénario : Frank J. BARBIERE (Avengers World, Blackout)

dessin : Victor SANTOS (Furious, Demon Cleaner)

genre : super-héros découpé en tranches

édité chez BOOM ! STUDIOS aux USA (contient Black Market 1 à 4)

Dans le cadre de son travail de médecin-légiste, Raymond Willis a eu l'occasion d'observer l'ADN du super-héros Ultra, qui semble capable de guérir toute maladie. L'objectif va maintenant être de parvenir à récupérer plus d'échantillons, et c'est pour cela que Raymond monte une équipe. Frank Barbiere observe le genre super-héroïque à travers le prisme non pas d'un simple spectateur lambda, mais d'une personne aux motivations troubles et aux méthodes douteuses. Le résultat est intriguant, en dépit des dessins parfois un peu trop simplistes de Victor Santos.

(3,5/5)

PATHFINDER (tome 2, éditions Glénat)

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scénario : Jim ZUBKAVICH (Wayward, Skullkickers)

dessin : Andrew HUERTA (Everlast, Jinnrise)

genre : heroic sans beaucoup de fantaisie

édité chez DYNAMITE ENTERTAINMENT aux USA (contient Pathfinder 3 & 4)

Enquêtant sur le comportement étrange des gobelins, le groupe d'aventuriers s'enfonce dans une profonde forêt pas particulièrement accueillante, où ils vont devoir affronter leurs pires cauchemars. On passe assez vite sur ce récit sans âme. A force de produire des séries dérivées, on finit peut-être par en oublier qu'un comics, c'est avant tout une histoire racontée certes avec des images, et celles d'Andrew Huerta ne sont pas plus désagréables que d'autres, mais surtout avec des mots, ce que semble avoir quelque peu zappé Jim Zubkavich, pourtant si agréable lorsqu'il produit ses propres séries.

(2,5/5) en V.O., (0,5/5) en V.F. parce que ça coûte bien trop cher

SEX CRIMINALS (tome 2, éditions Glénat)

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scénario : Matt FRACTION (Avengers Vs. X-Men, Casanova)

dessin : Chip ZDARSKY (Prison Funnies, Monster Cops)

genre : c'est ceux qui en parlent le plus qui en montrent le moins

édité chez MILKFED CRIMINAL MASTERMINDS, Inc., un label d'IMAGE COMICS, aux USA (contient Sex Criminals 6 à 10)

Au bord de la rupture, Jonathan et Suzie finissent par trouver une cause commune apte à les unir : lutter contre la Police du Sexe. Et pour ce faire, ils décident de réunir tous ceux qui partagent leur don, à commencer par une ancienne porn-star. Cru mais jamais vulgaire, Matt Fraction poursuit son histoire en introduisant petit à petit de nouveaux personnages et de nouvelles situations. Pour autant, le rythme est encore très lent, une mauvaise habitude du scénariste, et les dessins de Chip Zdarsky manquent de panache.

(3/5)

PAS LU, PAS PRIS (et pas près de le prendre)

BART SIMPSON tome 10, édité chez Bongo Comics aux USA et chez Jungle en France

FANTASY SPORTS, édité chez Nobrow Press aux USA et chez Gallimard en France

JULIA et les MONSTRES tome 1 (Julia's House for Lost Creatures), édité chez Roaring Book Press aux USA et chez Dargaud en France

RAI tome 2, édité chez Valiant Comics aux USA et chez Panini en France

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  • 1 mois après...

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